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Sujets possible pour le bac SES (économie)

Publié le 02/03/2012

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. Montrer que les difficultés des PED les plus pauvres s’expliquent par des blocages à la fois économiques et socioculturels (S 98)

                I Des blocages économiques

                               A faible croissance du fait d’un cercle vicieux de la pauvreté ; peu d’infrastructures

                               B insertion défavorable dans la division internationale du travail et endettement

                II Des blocages socioculturels

                               A de fortes inégalités, une élite politique corrompue, des régimes politiques autoritaires,…

B des cultures qui peuvent être peu propices : poids de la religion, peu d’individualisme et de rationalité (importance de la communauté), pression démographique,…

 

. Après avoir rappelé que le développement s’accompagne de transformations économiques, montrer qu’il comporte d’autres dimensions (S 02)

                I Les transformations économiques du développement

A la croissance améliore le niveau de vie et modifie le système productif (secteurs - loi d’Engel -, actifs et qualifications)

                               B source de développement (urbanisation, consommation, y compris collective, groupes sociaux - moyennisation -,…)

                II Les autres dimensions

A les indicateurs sociaux, politiques, démographiques, culturels (ex. IDH) ; la réduction des inégalités ; une plus grande sécurité

B le développement durable

 

. Après avoir montré que la croissance est indispensable au développement, expliquer pourquoi elle n’est pas suffisante (S 99)

                I La croissance est indispensable

A les facteurs économiques de la croissance et du développement (croissance extensive et intensive ; rôle du capital, du travail, du partage des gains de productivité; de la DIT...) et ex. de stratégies de développement réussies (NPI)

B les théories économiques du développement : Rostow et le décollage des économies, une approche libérale du développement comme succession d’étapes, ou des approches qui insistent sur les blocages de la croissance (cercle vicieux de la pauvreté, dépendance et extraversion)

                II mais elle n’est pas suffisante

A la croissance n’est pas toujours synonyme de bien-être et ne rend pas compte de toute la richesse produite ; le développement a une dimension qualitative (cf l’IDH) ; le PIB ne mesure pas l’activité informelle ; le niveau de vie masque l’importance des inégalités

B le développement suppose d’autres facteurs socioculturels: rôle de l’Etat et structures politiques ; environnement et développement durable ; rôle des valeurs et acculturation ; démographie…

 

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. Montrer que la hausse de la rentabilité des entreprises peut favoriser la reprise de leurs investissements mais que ce n’est pas une condition suffisante (S 01) :

                I La restauration des profits pour dynamiser les dépenses en capital fixe

A pour la théorie libérale, le profit, l’autofinancement et l’épargne financière sont les facteurs déterminants de l’investissement (sous ses différentes formes) ; théorème de Schmidt

B la dégradation des profits va de pair avec celle des investissements à partir des années 70, inversement, l’amélioration du taux de marge par des politiques de l’offre à l’origine d’une reprise de l’investissement à la fin des années 80

                II Toutefois, ce n’est pas suffisant

A le partage de la valeur ajoutée ne doit pas trop sacrifier les salaires car, pour Keynes, le déterminant de l’investissement est la demande effective (rôle de l’incertitude -pessimisme- ; effet accélérateur) ; la profitabilité compte davantage que le profit maximum et l’endettement peut stimuler (effet de levier) alors qu’un excès d’épargne et des taux d’intérêt élevés sont néfastes

B … comme le montre la décennie 90 jusqu’à nos jours avec un risque de retard technologique de l’Europe face aux Etats-Unis

 

 

. Montrer que l’accroissement de la demande favorise la reprise de l’investissement, mais que d’autres facteurs interviennent dans la décision d’investir (S 01)

                I Hausse de la demande, condition de l’investissement

                               A analyse keynésienne de l’investissement :

                               B empiriquement vérifiée à différentes périodes (corrélation conso/I et I/PIB)

                II Les autres facteurs de l’investissement

                               A la rentabilité, analyse libérale

B un environnement propice : coût relatif du capital et du travail ; conditions financières (autofinancement, marché financier, taux d’intérêt) ; taux d’utilisation des capacités de production ; vieillissement du capital ; aides publiques…

 

. Analyser les liens entre demande et investissement (D 02)

                I La demande condition nécessaire mais non suffisante à l’investissement

                               A l’analyse keynésienne est vérifiée empiriquement

                               B mais l’investissement dépend aussi des profits et des conditions de financement

                II L’investissement est facteur d’augmentation de la demande :

                               A l’effet multiplicateur à court terme

« B investissement de productivité, immatériel, progrès technique et hausse de la productivité  hausse de la demande (compétitivité, pouvoir d’achat) .

Vous expliquerez comment l’investissement est source de croissance économique (D 04) I les effets de l’investissement sur l’offre A l’investissement source de productivité : accumulation du capital (« détour de production » et différents types d’investissement) permet  production ; l’innovation et gain de productivité (NTIC), monopole provisoire et rente pour financer la RD B les conditions de la croissance : les irrégularités de la croissance (PT et destruction créatrice, exemple du fordisme aux NTIC, la fin du paradoxe de Solow aux Etats-Unis) ; les limites du déversement d’emploi ; l’investissement ne dépend pas seulement des profits mais aussi de la demande effective II les effets dur la demande : A le multiplicateur d’investissement : revenu  conso + S  production = revenu … ; S = I pas forcément réalisé  faiblesse de la demande effective  I public pour relancer l’activité B les conditions de la relance de l’investissement : les limites du multiplicateur (contraintes extérieure et budgétaire ; risque inflationniste) et l’étroitesse des marges de man œuvre de l’Etat dans le cadre de l’UE ou I les effets à court terme II les effets à long terme (rôle du progrès technique) .

Après avoir montré les effets du progrès technique sur le volume de l’emploi, vous mettrez en évidence son influence sur la nature des emplois (S 03) : I Les effets quantitatifs A le volume de l’emploi dépend des rythmes de la production par rapport à la productivité (thèse du déversement ou de la compensation de Sauvy) ; destruction et création selon les innovations de produit ou de procédé, selon l’investissement de capacité ou de productivité, selon les effets sur la durée du travail  les effets de la productivité se font sentir à long terme (cycle Kondratiev et Schumpeter). B conséquences sur la structure des actifs (déclin des agriculteurs, plus récemment des ouvriers, montée des classes moyennes ; féminisation des emplois ; exclusion des actifs plus âgés) II Les effets qualitatifs A mutations dans l’organisation du travail : du taylorisme/fordisme aux NMOT sous la pression de l’automatisation, et changement de qualifications : élévation du niveau de formation (initiale et continue), importance de la maîtrise de l’information, individualisation des compétences ; aspects positifs (post-taylorisme) et négatifs (néo-tatlorisme) B conséquences du fait d’une évolution du rôle social du travail (progrès technique, facteur du changement social): dualisme du marché du travail et exclusion ; effets sur la mobilité sociale (mobilité structurelle notamment), sur l’émancipation des femmes et la famille, sur la structure sociale (moyennisation) et sur les conflits (perte d’influence du mouvement ouvrier, des syndicats et « NMS » - critique écologique des dérives du progrès technique -) .

Analyser les effets des nouvelles technologies de l’information et de la communication (NTIC) sur l’emploi dans les PDEM (D 02) : idem ci-dessus ou ci-dessous .

Montrer que le progrès technique peut avoir des effets négatifs, mais aussi positifs sur l’emploi (S 97) I Les effets négatifs A à court terme, destruction d’emploi par substitution du capital au travail ; si productivité supérieure à production B les emplois détruits ne coïncident pas avec les emplois créés ; problème d’employabilité des moins qualifiés et d’exclusion du marché du travail II Les effets positifs A à long terme, thèse du déversement ou de la compensation (Sauvy) du fait des gains de productivité et des évolutions de la demande B à conditions de fournir des efforts de formation, de faciliter la mobilité professionnelle, de réduire le temps de travail,… .

Analyser les relations entre l’innovation et la croissance économique (D ?) I L’innovation comme source de croissance, une relation discutable A Qu’est-ce que l’innovation et ses raisons B des effets déstabilisateurs et un impact insuffisant sur la croissance (obsolescence accélérée, chômage technologique, « destruction créatrice ») II L’innovation favorable à la croissance A transformation des conditions de marché (aspects microéconomiques) : l’innovation profite aux consommateurs, aux entreprises, aux salariés B aspects macroéconomiques : productivité et croissance ; multiplicateur d’investissement ; corrélation efforts de recherche et croissance .

Après avoir mis en évidence l’importance de l’innovation dans la croissance économique, montrez comment les pouvoirs publics peuvent agir sur l’innovation (S 04) I l’innovation au c œur de la croissance : A destruction créatrice et croissance : innovations de produits et de procédés ; productivité et croissance intensive B grappes d’innovations et cycles C mondialisation et concurrence accrue  efforts de compétitivité-prix et hors prix ; stratégie de différenciation de produits et importance de la RD II le rôle de l’Etat :. »

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