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Tourisme et Mondialisation

Publié le 04/09/2012

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mondialisation

Tous les acteurs mettent en exergue l'importance d'intégrer les critères écologiques et sociaux dans les conditions de délivrance des prêts et des aides publiques concernant les projets touristiques aux niveaux local, national et international. La traduction de cette exigence dans la pratique des bailleurs de fonds internationaux constitue une voie d'avenir et un puissant levier pour promouvoir le tourisme durable, à condition toutefois d'assortir ces programmes et actions de dispositifs permettant de donner un appui financier et technologique adapté aux contraintes spécifiques des économies en développement et en transition. Le secrétariat d'État au Tourisme a aussi initié une réflexion sur la nécessaire évolution de l'enseignement et de la formation professionnelle, afin d'y intégrer le tourisme durable. Il s'agit aussi d'encourager l'élaboration de stratégies environnementales dans les entreprises touristiques et la mutualisation des expériences entre les grandes entreprises, les PME, les collectivités locales et les associations. L'avenir du secteur passe également par la mise en oeuvre " d'Agendas 21 " locaux du tourisme qui fournissent aux collectivités locales un schéma global pour conduire un développement touristique durable.

mondialisation

« populations locales.

Texte de référence, ce code se présente comme une synthèse des textes précédents, assortie de la prise en compte de préoccupations nouvelles.

Ilvise à promouvoir un " nouvel ordre touristique mondial ", équitable, responsable et durable, au bénéfice partagé de tous les acteurs, dans un contexte " d'économieinternationale ouverte et libéralisée ".

Les organisations onusiennes se mobilisent désormais pour faire connaître et promouvoir le développement durable dutourisme.

Le PNUE a noué des partenariats avec les associations internationales de professionnels du tourisme et leur communique des informations et des exemplesde bonnes pratiques écologiques. 3.

Une politique d'écotourismeDans certains États, surtout du Nord, la politique du tourisme s'intègre de plus en plus à l'aménagement du territoire et au développement local.

Les pays endéveloppement et les économies en transition commencent également à prendre des mesures de gestion de leur patrimoine culturel et naturel.

De son côté, l'industriedu tourisme a mis en place plusieurs types d'initiatives volontaires comme le système de management environnemental.

De très nombreuses actions ont été engagéespar les entreprises, individuellement ou collectivement, pour promouvoir le tourisme durable aussi bien dans les pays développés que dans les pays en voie dedéveloppement.

Les formes de tourisme alternatif se développent et, selon certaines estimations, l'écotourisme capte désormais entre 3 et 5 % du marché.

Enfin, lesONG font avancer l'exigence du tourisme éthique et responsable par leur action de lobbying auprès des instances internationales et nationales, leur participation auxprocessus de concertation, leur effort de formation et d'information des voyageurs.

Elles interviennent aussi activement dans l'organisation ou le soutien auxmouvements qui militent pour la protection des richesses naturelles ou culturelles et la défense des intérêts des communautés locales. III.

Comment maîtriser la mondialisation dans le tourisme de demain? En définitive, maîtriser la mondialisation est devenu une donnée incontournable de notre monde interdépendant.

Pour cela, il faut une véritable volonté politique,volonté souvent affichée mais qui passe par trois évolutions clés : 1.

Un renforcement des outils existants.Les textes actuels ne sont pas contraignants et peu de normes sont réellement effectives.

Il n'y a pas toujours d'organisme de contrôle et de vérification desengagements.

Le respect des principes édictés sur la base du volontariat est d'autant plus difficile que l'industrie du tourisme englobe un ensemble impressionnant desous-secteurs, de petites et moyennes entreprises et se compose d'une multitude d'acteurs.

Elle est de ce fait très diversifiée et fragmentée.

Pour s'appliquerpleinement, les principes d'un tourisme durable, responsable et éthique, requièrent que les États et les institutions internationales se mettent d'accord sur un processusde mondialisation mieux maîtrisée et plus solidaire. 2.Une meilleure connaissance du secteur touristique fondée sur des données fiables.Dans ce domaine, des progrès notables ont été accomplis grâce aux comptes satellites du tourisme permettant de disposer de statistiques standardisées et comparablesd'un pays à l'autre.

La conférence de Vancouver de mai 2001 a fait des recommandations pour leur mise en oeuvre progressive.

Mais un effort demeure indispensabledans le champ des études d'impact des projets touristiques, centrées aujourd'hui davantage sur leurs conséquences environnementales que sur leurs impacts sociaux etculturels ou sur les systèmes de valeurs locales qu'il s'agit de préserver.

Cela constitue un handicap sérieux pour l'appropriation des démarches touristiques par lespopulations locales, qui est l'une des conditions essentielles du tourisme éthique.

De même, la Commission du développement durable de l'ONU a préconisé, en avril1999, la définition des normes internationales de publication et d'évaluation des résultats du tourisme durable, afin de mieux apprécier son bilan.

Les travaux derecherche dans ces domaines doivent être encouragés et soutenus à tous les niveaux et la France s'y engage pour sa part. 3.

Une politique de coopération solidaire.Tous les acteurs mettent en exergue l'importance d'intégrer les critères écologiques et sociaux dans les conditions de délivrance des prêts et des aides publiquesconcernant les projets touristiques aux niveaux local, national et international.

La traduction de cette exigence dans la pratique des bailleurs de fonds internationauxconstitue une voie d'avenir et un puissant levier pour promouvoir le tourisme durable, à condition toutefois d'assortir ces programmes et actions de dispositifspermettant de donner un appui financier et technologique adapté aux contraintes spécifiques des économies en développement et en transition.

Le secrétariat d'Étatau Tourisme a aussi initié une réflexion sur la nécessaire évolution de l'enseignement et de la formation professionnelle, afin d'y intégrer le tourisme durable.

Il s'agitaussi d'encourager l'élaboration de stratégies environnementales dans les entreprises touristiques et la mutualisation des expériences entre les grandes entreprises, lesPME, les collectivités locales et les associations.

L'avenir du secteur passe également par la mise en oeuvre " d'Agendas 21 " locaux du tourisme qui fournissent auxcollectivités locales un schéma global pour conduire un développement touristique durable. Conclusion: Dans ce contexte, les priorités du secrétariat d'État au Tourisme visent à organiser une activité touristique qui soit respectueuse de nos patrimoinesnaturels et culturels et qui s'exerce au bénéfice des territoires d'accueil.

Avec plus de 76 millions de touristes par an, la France est le pays le plus visité au monde.Cette place fait de notre pays une référence et souvent un modèle ; mais elle lui confère aussi un rôle particulier dans la nécessaire réflexion sur le tourisme dedemain.

À l'instar de nombreux autres pays, la France doit ainsi faire face à de nouveaux défis dans le domaine de l'offre touristique.

Ces défis sont liés à denouvelles attentes de la société et notamment à ce qu'une place plus importante soit accordée à l'éthique et à la recherche d'authenticité.

Au coeur de cesproblématiques, le développement et l'aménagement durables de notre territoire constituent donc des priorités pour le secrétariat d'État au Tourisme et pour tous lesacteurs de ce secteur.

Développement du tourisme et aménagement durable du territoire vont de pair.

Plus que jamais, en effet, la politique du tourisme vise à faire dece secteur une activité qui concilie développement économique et respect de l'environnement.

Favoriser une organisation des territoires fondée sur la qualité,l'attractivité et la concertation : tel est, en substance, l'esprit dans lequel le secrétariat d'État et, avec lui, les acteurs du tourisme travaillent.

Ceci passe, par exemple,par la maîtrise des concentrations spatiales et temporelles propres au tourisme, la prise en compte des risques naturels ou encore la gestion des déplacements.

LesPME (90 % des entreprises de tourisme en France) ont en effet un rôle essentiel à jouer dans l'élaboration d'une stratégie de développement d'un tourisme et d'unaménagement durables.

Un programme a été mis en place à leur attention.

Il concerne la sensibilisation sur les particularités et les points vulnérables du territoire, lefinancement de pré-diagnostics pour évaluer les impacts environnementaux, les incitations pour la mise aux normes de qualité environnementale ou encore la mise enplace de relations équitables entre les intermédiaires et les fournisseurs de services touristiques.

Au total, ce programme leur permet de s'adapter aux exigences deprotection de la nature.. »

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