Ain (01), département de la Région Rhône-Alpes qui s'étend de la frontière suisse, à l'est, à la vallée de la Saône à l'ouest et au Rhône au sud.

Ain (01), département de la Région Rhône-Alpes qui s'étend de la frontière suisse, à l'est, à la vallée de la Saône à l'ouest et au Rhône au sud. Le cadre physique. Topographiquement, l'Ain comprend deux régions opposées : les chaînons calcaires du Jura, qui s'élèvent dans la partie orientale jusqu'à 1 718 m, au crêt de la Neige, et qu'entaillent les profondes cluses de Nantua ou des Hôpitaux ; dans la partie occidentale, le plateau glaciaire de la Dombes, ponctué d'étangs, puis, au nord, la plaine de la Bresse, zone basse, argileuse et humide. Complétez votre recherche en consultant : Les livres Ain (01) - Sainte-Olive, page 107, volume 1 Population et vie économique. Le département peut être divisé en cinq secteurs. La zone située au sud-ouest s'intègre au Grand Lyon et est organisée le long de la route qui longe le Rhône entre Miribel et Loyettes. Elle est marquée par la présence de grosses usines à Balan, à Saint-Maurice-deBeynost, sur la plate-forme énergétique du Bugey. À l'est, entre le barrage de Génissiat et Genève, une zone urbanisée est rythmée par les mouvements pendulaires des travailleurs frontaliers, vers le Centre européen de recherches nucléaires. Entre le lycée international de Ferney-Voltaire, le casino de Divonneles-Bains et les parcs technologiques du pays de Gex, ce coin de la Région Rhône-Alpes est limité du côté français par la barrière du Jura et est doté de surcroît d'un statut de zone franche. La Bresse de Bourg compose un ensemble rural homogène : elle est caractérisée par de petites exploitations agricoles, une population encore très dense et une polyculture intensive qui associe une dominante herbagère et la culture du maïs au service des élevages (vaches laitières, célèbres « poulets bleus «). Bourg, chef-lieu administratif, est une ville moyenne type qui anime d'importantes foires aux bestiaux et possède un abattoir moderne de volailles ; elle est devenue un pôle agroalimentaire. À l'est, entre le rempart du Revermont et les chaînes du Jura, les vallées s'industrialisent autour de Nantua et d'Oyonnax. La Dombes, au sud-ouest, contraste avec la Bresse par la forte emprise des grandes propriétés citadines et par la faible densité humaine (25 habitants au km 2). Ce quadrilatère de 112 000 hectares doit son charme très particulier à la présence d'un millier d'étangs qui parsèment sa surface et couvrent 12 000 hectares. En eau (« évolage «), ces étangs attirent le gibier ; une fois vidés, on y capture les poissons (carpes, tanches et brochets : 1 200 tonnes par an). L'assèchement - un an sur trois - permet d'en consacrer les terres aux céréales ou au colza. La montagne jurassienne s'élève du haut Bugey au haut pays de Gex où se trouvent les cimes culminantes, les défilés du Rhône, les gorges profondes de la Valserine. L'ensemble est très boisé, d'une belle forêt de résineux, bien exploitée. Les fermes sont orientées vers l'élevage ; le lait est ramassé par la coopérative fruitière pour être transformé en fromage (gruyère).