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Aisne (02), département français de la Région Picardie qui s'étend de la frontière belge à l'Île-de-France sur 170 km.

Publié le 18/10/2013

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Aisne (02), département français de la Région Picardie qui s'étend de la frontière belge à l'Île-de-France sur 170 km. L'Aisne est formé de « pays « : la Thiérache fraîche et humide, le Vermandois, le Saint-Quentinois, le Laonnois, le Soissonnais et, au sud, le Tardenois et l'Orxois. Le cadre physique et humain. Ce département présente des paysages contrastés. Une mince frange du massif des Ardennes et son pourtour sédimentaire forment la Thiérache : plateaux boisés au nord d'Hirson, collines semi-bocagères au sud et à l'ouest. À la lisière occidentale et méridionale s'étendent de vastes plateaux limoneux, au paysage d'openfield. Des buttes sableuses couronnées de calcaire grossier offrent des sites urbains ou forestiers pittoresques (Laon). Plus au sud, les plateaux tertiaires sont tavelés de forêts et de grandes parcelles de cultures. L'Oise traverse le département au nord avant de couler vers le sud-ouest en une vallée qui s'ouvre largement en aval de Tergnier, constituant une importante voie de circulation. La vie économique. L'Aisne a une vocation agricole, où les céréales occupent une place majeure, avec la betterave à sucre, la pomme de terre, les oléagineux ; de gros espoirs sont mis dans le ginseng, une plante asiatique. L'ensemble des cultures, parfois accompagnées d'élevage, se fait au sein d'exploitations atteignant en moyenne 60 hectares. En Thiérache, région herbagère et laitière, les petites exploitations familiales dominent. L'activité agricole est valorisée par une industrie agroalimentaire qui représente le sixième du secteur industriel : laiteries, sucreries, biscuiteries, etc. Des groupes importants sont présents : Nestlé, Danone. Toutefois, c'est l'activité métallurgique qui domine, avec plus de 30 % des effectifs salariés de l'industrie. Elle est concentrée dans les villes ou dans les vallées : Saint-Quentin (machines agricoles), sur la Somme ; Tergnier, Chauny, sur l'Oise ; Soissons, sur l'Aisne. Comme pour les entreprises de la chimie et du verre (SaintGobain, qui abandonne la ville de ce nom), les sociétés métallurgiques à la tête de grosses usines continuent de réaliser des suppressions d'emplois. Ainsi, la dépopulation a atteint 5 % entre 1968 et 1990. Dans le textile et l'habillement, les petites usines implantées en milieu rural (Vermandois et Thiérache) composent un tissu industriel ancien. Soissons et la région de Château-Thierry sont de plus en plus sensibles à l'influence directe de Paris. L'Aisne possède un réseau de villes moyennes commerciales et administratives (Laon, Saint-Quentin). Dans l'est du département, l'attraction rémoise est forte. Complétez votre recherche en consultant : Les livres Aisne (02) - moisson dans les environs de La Fère, page 110, volume 1 La vie culturelle. Le patrimoine médiéval de l'Aisne, riche en églises gothiques (cathédrales de Soissons et de Laon) témoigne de l'importance historique de la Picardie. Plus discrètes, insérées dans des villages verdoyants, plus de cinquante églises fortifiées sont disséminées en Thiérache. Par ailleurs, la Première Guerre mondiale a rendu célèbres certains sites, lieux de terribles combats, tel le Chemin des Dames, au sud de Laon.

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