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Alpes [Hautes-] (05) - Définition.

Publié le 18/10/2013

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Alpes [Hautes-] (05) - Définition. département des Alpes du Sud, faisant partie de la province du Dauphiné sous l'Ancien Régime et de la Région Provence-Alpes-Côte d'Azur aujourd'hui. Le cadre physique. Entre le département de la Drôme à l'ouest et la frontière italienne à l'est, le haut bassin de la Durance est dominé par les paysages de montagne. Dans l'est du département, le massif cristallin du Pelvoux s'élève à plus de 4 000 m (barre des Écrins) et, dans la vaste zone des nappes de charriage, les sommets du Briançonnais, du Queyras, de l'Embrunais et du Champsaur dépassent sou vent 2 500 m. Dans le Sud-Ouest, les Préalpes calcaires dressent de hautes murailles en Dévoluy, Gapençais et Bochaîne. Les vallées ont été largement sculptées par les glaciers (celui de la Durance descendait jusqu'à Sisteron) et la circulation est facilitée par des cols qui ne sont jamais très élevés : cols Bayard et du Lautaret vers Grenoble, col de Montgenèvre vers Turin. C'est en Queyras que se trouve l'une des plus hautes communes de France : Saint-Véran (2 040 m). Le climat de montagne se ressent de l'influence méditerranéenne : de fortes précipitations favorisent la couverture neigeuse, mais l'ensoleillement atteint 1 800 heures par an dans le Briançonnais. La végétation est étagée : alpages en altitude, puis forêt où feuillus et résineux se mêlent parfois. Les livres Alpes - le village de La Grave, page 172, volume 1 Alpes [Hautes-] (05) - Château-Queyras, page 174, volume 1 Population et vie économique. L'économie traditionnelle, fondée sur l'élevage dans les massifs et les cultures dans les vallées, était incapable de nourrir tous les hommes ; au XIXe siècle, les « gavots « (habitants de la région de Gap) descendaient en basse Provence louer leurs bras pour les moissons et les vendanges. L'agriculture a évolué vers des formes plus productives : arbres fruitiers et cultures fourragères en progrès grâce à l'irrigation par aspersion dans les vallées moyennes de la Durance et du Buëch, élevage du gros bétail sur les prairies des hautes vallées. Les troupeaux de moutons transhumants continuent de venir de la Crau sur les alpages en été. Les Alpes du Sud n'ont pas connu, comme les Alpes du Nord, une industrialisation à partir de l'énergie hydro électrique : une seule usine d'aluminium à L'Argentière-la-Bessée, sur la haute Durance. Mais le département est le château d'eau de toute la région, puisqu'il abrite le lac-réservoir géant de Serre-Ponçon (1,2 milliard de m3 de capacité, 29 km2 de superficie), pièce maîtresse de l'aménagement hydraulique du bassin de la Durance depuis 1967. Le tourisme est devenu un élément essentiel de l'économie du département, car celuici offre un large éventail de possibilités. La combinaison de la neige et du soleil a permis la création de stations de ski de grande capacité (Orcières-Merlette, Vars, Serre-Chevalier, Montgenèvre, Superdévoluy). Le climat de montagne a suscité la création d'établissements de cure, de lycées d'altitude (Briançon, Embrun), de centres de classes de neige, de villages de vacances. La haute montagne attire randonneurs et alpinistes : le massif du Pelvoux est devenu en 1973 le parc national des Écrins, et le parc naturel régional du Queyras a été créé en 1977. Les hauts cols sont les passages obligés du Tour de France cycliste. Sauf dans les moyennes montagnes de l'ouest du département, l'exode rural s'est arrêté et la population s'accroît à nouveau, surtout dans les grandes vallées où les petites villescarrefours sont dynamiques (Gap, Embrun, Briançon).

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