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Armstrong Louis, surnommé Satchmo (« la bouche en sac »), 1900-1971, né à La Nouvelle-Orléans, trompettiste, chanteur et chef d'orchestre américain.

Publié le 19/10/2013

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Armstrong Louis, surnommé Satchmo (« la bouche en sac «), 1900-1971, né à La Nouvelle-Orléans, trompettiste, chanteur et chef d'orchestre américain. Interné à 11 ans dans une maison de redressement pour avoir fêté le Jour de l'an en tirant des coups de feu en l'air, il y apprit le cornet à pistons. Dès l'année suivante, il joua dans les cabarets du quartier réservé de Storyville et s'affirma le disciple de King Oliver, qui l'engagea comme deuxième cornet (Chicago, 1922). C'est dans ce jazz-band qu'il enregistra ses premiers disques, avant d'entrer, en 1924, dans le grand orchestre de Fletcher Henderson, à New York. Il accompagna aussi les plus grandes chanteuses de blues, dont Ma Rainey et Bessie Smith, et forma un quintette (Hot Five), puis un septuor (Hot Seven), qui sont des modèles pour toutes les petites formations de jazz classiques. Abandonnant le cornet pour la trompette, il devint aussi le plus célèbre chanteur afro-américain en popularisant le scat (improvisation en onomatopées, démarquée du jeu des cuivres). « Ambassador Satch «. Accueilli triomphalement en Europe dès 1932, il y fut consacré comme l'archétype du jazz hot (chaud, épicé) par opposition au jazz straight (correct) des orchestres blancs à la mode. Très sollicité par le cinéma et même le dessin animé (Betty Boop), Armstrong joua un rôle de Noir débonnaire et facétieux qui lui valut bien des reproches injustifiés. Personnage rabelaisien, il mena toujours une vie simple et bohème, marquée par une foi profonde, le culte de l'amitié et une profonde curiosité pour tous les genres de musique. Son répertoire s'élargit très tôt à celui de Broadway et des grands « standards « de la comédie musicale. Indifférent à l'évolution du jazz après 1945, il parcourut le monde à la tête de ses All Stars, accueilli partout, et notamment en Afrique, comme l'ambassadeur d'une Amérique idéale d'où la ségrégation aurait disparu. Si sa grande période créatrice a pris fin vers 1930, Louis Armstrong est demeuré, bien au-delà de cette période, le pionnier incontesté d'une révolution musicale. Son génie de la paraphrase a fait de ses solos improvisés (souvent sur des mélodies banales) des oeuvres intemporelles, nées d'une imagination spontanée autant que d'une extraordinaire maîtrise technique. La place toujours imprévisible des accentuations rythmiques, l'étonnante diversité des timbres ont donné à son jeu de trompette une singularité qu'aucun plagiaire n'a jamais réussi à approcher. Sa voix rauque, mais fluide, a donné naissance à un style vocal puissamment expressif, ouvrant la voie à tous les grands chanteurs populaires de la seconde moitié du siècle, mais solidement enraciné dans les traditions du blues et du gospel qui ont marqué sa genèse. Complétez votre recherche en consultant : Les corrélats cornet États-Unis - Arts - Musique - Jazz jazz - Une « musique d'art « d'essence populaire jazz - Une musique de couleur nuancée Mingus (Charles, dit Charlie) negro-spiritual Nouvelle-Orléans (La) Oliver (Joe, dit King) scat Smith Bessie trompette Williams (Mary Elfrieda Scruggs, dite Mary Lou) Wilson (Theodore, dit Teddy) Les livres Armstrong Louis, page 351, volume 1 jazz - Louis Armstrong, dans le film de Raoul Walsh Artistes et modèles, page 2678, volume 5

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