Davis Miles Dewey, 1926-1991, né à Alton (Illinois), trompettiste et chef d'orchestre américain.

Davis Miles Dewey, 1926-1991, né à Alton (Illinois), trompettiste et chef d'orchestre américain. Dès la fin des années quarante, sa personnalité charismatique a dominé toute l'évolution de la musique instrumentale afro-américaine. Son intuition et sa faculté de renouvellement lui ont permis d'intégrer - et souvent de préfigurer - tous les styles qui se sont succédé dans le jazz moderne. Refusant toute forme de nostalgie ou d'académisme, ignorant superbement la critique, il a fini par s'imposer au grand public, qui ne l'appelle plus que par son prénom, et plus encore aux jeunes musiciens qui lui vouent un véritable culte. Du be-bop au funk-jazz. Fils d'un dentiste réputé, il a bénéficié d'une formation classique, à la Juilliard School, et du parrainage du trompettiste Clark Terry. Ami intime et partenaire privilégié de Charlie Parker de 1945 à 1948, il a été le benjamin des pionniers du be-bop regroupés dans les clubs de la 52e Rue à New York. Son style lyrique et elliptique contrastait déjà avec la turbulence véloce des grands solistes du moment : Dizzy Gillespie et Fats Navarro. Cependant, c'est comme chef d'orchestre que Miles Davis a révélé son génie créateur. Organisant autour de ses solos admirablement structurés, sans vibratos ni appoggiatures, des pièces contrapuntiques subtilement instrumentées par les meilleurs arrangeurs du moment - dont Gil Evans, avec lequel il allait enregistrer une magnifique série de concertos pour trompette et big-band -, il a été au centre des sessions historiques baptisées « naissance du cool «. Dans les années cinquante et soixante, ses quintettes et sextettes ont vu se succéder les plus grands solistes des jeunes générations : John Coltrane, Cannonball Adderley, Wynton Kelly, Bill Evans, Herbie Hancock, Wayne Shorter, Tony Williams. Sa musique s'est alors écartée des schémas harmoniques et rythmiques du jazz : thèmes laconiques, improvisation modale, tempos élastiques, ponctuations brutales et imprévisibles. Dans les années soixante-dix, le son de la trompette, souvent déguisé par les effets électroniques, s'est fondu dans une étonnante mixture de toutes les tendances musicales de l'époque (rock, funk, influences africaines, brésiliennes et orientales). Après une interruption (1976-1981) due à des problèmes de rendu l'aura d'un véritable phénix de la musique instrumentale toujours assimiler les innovations technologiques ou stylistiques musical, à la fois perméable et immuable : « Je n'ai jamais cessé un vieux preacher «, aimait-il répéter. Complétez votre recherche en consultant : Les corrélats ballade Coltrane William John cool Corea (Armando Anthony, dit Chick) Evans (William John, dit Bill) Evans Gil Gordon Dexter Hancock Herbie Jarrett Keith jazz - Une « musique d'art « d'essence populaire j azz-rock Konitz Lee Legrand Michel Marsalis McLaughlin John Monk Thelonious Sphere Mulligan (Gerald Joseph, dit Gerry) Parker (Charles Christopher, dit Charlie) Pascoal Hermeto rock - Un spectacle musical à l'échelle planétaire Silver Horace Vaughan Sarah Les livres Davis Miles, page 1390, volume 3 jam-session, page 2645, volume 5 jazz - Miles Davis, page 2680, volume 5 santé, son retour lui a populaire, dont il sait à son propre discours de m'exprimer comme