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Art ROMANTIQUE (L')

Publié le 15/02/2019

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Art ROMANTIQUE (L') recueil posthume qui constitue, en 1869, deux ans après la mort du poète, le troisième volume des œuvres de Baudelaire publiées par l'éditeur parisien Michel Lévy. Asselineau et Banville sont les responsables de cette édition à laquelle ne correspond aucun projet explicite de Baudelaire et qui se borne à rassembler, sous un titre commun, le reliquat des textes critiques de l'auteur qui n'avaient pas été repris dans le volume précédent, les Curiosités esthétiques, paru l'année d'avant. Il n’y a pas de doute que Baudelaire avait depuis longtemps formé le projet de deux recueils qui auraient contenu, l'un pour la peinture et l'autre pour la littérature, les essais qu'il avait fait paraître en revue ou en plaquette. Dès 1860, il signe un contrat avec Poulet-Malassis pour un volume intitulé Opinions littéraires. Il annonce, la même année, des Réflexions sur quelques-uns de mes contemporains. Et, lorsque, neuf ans plus tard, l'Art romantique paraît, il reprend effectivement l'ensemble de la critique littéraire baudelairienne (à l'exception des écrits sur Edgar Poe) : on y trouve les « Conseils aux jeunes littérateurs » de 1846, le texte sur Théophile Gautier, l'article sur les Misérables et celui sur Madame Bovary. Mais il y ajoute l'étude sur Wagner de 1861 et plusieurs textes relatifs à la peinture : deux portent sur Delacroix, un troisième sur Constantin Guys, où Baudelaire prend occasion des aquarelles du « Peintre de la vie moderne » pour développer, en des paradoxes intelligents et passionnés, une esthétique de la modernité qui devait servir de référence à plusieurs générations.

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