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Athènes - encyclopédie.

Publié le 19/10/2013

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Athènes - encyclopédie. en grec Athínai - encyclopédie. capitale de la Grèce. 910 000 habitants ; 3 400 000 dans l'agglomération. La ville, située dans la péninsule de l'Attique, occupe une plaine bordée de montagnes sur trois côtés, s'ouvrant au sud-ouest sur le golfe d'Égine en mer Égée, et hérissée de hauteurs, dont celle de l'Acropole. L'Athènes antique. Dès l'époque mycénienne (XVe -XIIe siècle avant J.-C.), un château fort royal se dressait sur l'Acropole. C'est autour de ce noyau que se développa la ville qui, à l'époque classique (Ve -IVe siècle avant J.-C.), étendit sa domination sur toute l'Attique et devint la première des cités-États de la Grèce. Elle connut ensuite les invasions macédoniennes, romaines, barbares puis turques, avant de devenir la capitale de la Grèce. Au IIe millénaire avant J.-C., des rois gouvernaient Athènes, qui doit son nom à la déesse Athéna. Le territoire de la cité possédait d'importantes ressources : argile pour la poterie, marbre et autres roches calcaires pour la construction, gisements d'argent et bons ports naturels. Ces atouts expliquent la prospérité de l'Athènes primitive, qui profita en outre de l'afflux de réfugiés éoliens et ioniens et qui fut épargnée par l'invasion des Doriens vers 1200 avant J.-C. À la royauté succéda une république oligarchique. Athènes, alors aux mains de puissants propriétaires terriens, les Eupatrides, était gouvernée par neuf archontes, élus pour un an, et par un conseil, l'Aréopage. En 632 avant J.-C., Cylon, un aristocrate athénien, tenta d'imposer une tyrannie, puis, vers 620 avant J.-C., le législateur Dracon établit un code écrit d'une extrême rigueur (de là vient le mot draconien), puisqu'il punissait de mort certaines fautes légères. Peu après, des conflits sociaux entraînèrent des changements profonds. Les paysans étaient très endettés envers l'aristocratie ; les marchands voulaient participer au gouvernement. En 594 avant J.-C., l'archonte Solon reçut tout pouvoir pour accomplir des réformes. Il fit annuler les dettes hypothécaires des paysans, interdit aux créanciers de vendre leurs débiteurs en esclavage et, d'une façon générale, adoucit la législation. Il créa la boulê, nouvelle assemblée de quatre cents membres, et le tribunal de l' héliée. Les citoyens furent répartis en quatre classes, selon leur situation de fortune et leurs prouesses militaires. Les simples salariés avaient accès aux tribunaux et à l'assemblée du peuple. En 560 avant J.-C., Pisistrate, s'appuyant sur les classes populaires, devint tyran, ce qui, dans la Grèce ancienne, signifie simplement qu'il s'empara de la puissance souveraine. En fait, son gouvernement assura la prospérité économique ; la culture et les arts se développèrent. Ses deux fils, Hippias et Hipparque, lui succédèrent, mais l'un fut assassiné et l'autre, banni en 510 avant J.-C. Complétez votre recherche en consultant : Les livres cariatide, page 871, volume 2 L'essor athénien. Les réformes que Clisthène promulgua vers 508 avant J.-C. assurèrent le triomphe de la démocratie athénienne. À la division par classes de la population fut substituée une répartition plus équitable des citoyens en circonscriptions administratives appelées dèmes, tribus et trittyes. L'ecclésia, assemblée de tous les citoyens, reçut l'autorité suprême et la boulê fut désormais composée de cinq cents membres (le conseil des Cinq Cents) issus de toutes les circonscriptions. Ces mesures diminuèrent l'influence des Eupatrides. L'ostracisme fut instauré : c'était un vote des citoyens par lequel un Athénien qui mettait la démocratie en danger pouvait être banni de la cité. Clisthène procéda également à une réforme militaire qui plaça l'armée sous les ordres de dix stratèges élus chaque année, afin d'empêcher une prise de contrôle par un seul homme. Mais il restait de nombreux exclus de la démocratie, puisque seuls étaient citoyens les hommes ayant un parent athénien. Les étrangers, les femmes et les esclaves étaient tenus à l'écart de la vie politique. Les guerres contre les Perses, ou guerres médiques, furent l'occasion pour Athènes de renforcer sa puissance. Dès 498 avant J.-C., elle intervint aux côtés des cités d'Ionie. En 490, la bataille de Marathon sauva momentanément la cité, et Thémistocle réussit à imposer la construction d'une flotte qui donna à Athènes la suprématie maritime après la victoire de Salamine contre Xerxès en 480 avant J.-C. La ville, qui avait été envahie, fut reconstruite. En 477 avant J.-C., elle forma avec la plupart des cités riveraines de la mer Égée la Confédération maritime de Délos, dont elle prit la direction. À l'intérieur, le conseil perdit son pouvoir au profit de l'assemblée du peuple et des stratèges, véritables dirigeants de la cité. L'un d'entre eux, le démocrate Périclès, lui donna un éclat sans précédent, à tel point qu'on parle souvent du « siècle de Périclès « pour désigner son gouvernement, qui dura de 461 à 429 avant J.-C. : Athènes devint alors la première place commerciale de la Méditerranée ; elle s'orna de monuments splendides, dont le plus célèbre est le Parthénon ; des murs la relièrent à son port du Pirée ; la littérature, et surtout la tragédie avec Eschyle, Sophocle et Euripide, produisit des chefs-d'oeuvre que l'on joue encore. Périclès resserra fortement l'emprise d'Athènes sur les autres cités grecques au sein de la Confédération de Délos. En 454, il fit même transférer le trésor de la ligue à Athènes afin de financer ses grandes entreprises, ce qui provoqua la méfiance, voire l'hostilité des cités grecques de la Confédération. Le déclin de la puissance athénienne. Un conflit latent existait depuis longtemps entre Sparte et Athènes, que tout opposait ; il aboutit à la guerre du Péloponnèse (431-404 avant J.-C.). Athènes, vaincue, perdit la suprématie politique. Mais sa culture resta florissante ; la philosophie connut son âge d'or avec Socrate et ses disciples, parmi lesquels Platon, le plus éminent, qui devait nourrir plusieurs siècles de pensée. En dépit d'un redressement politique au début du IV e siècle avant J.-C., grâce à une nouvelle Confédération maritime, Athènes était dès lors incapable de sauvegarder son indépendance face à une grave menace. Le grand orateur Démosthène exhorta en vain les Athéniens contre les entreprises de Philippe de Macédoine. À partir de 330 avant J.-C., celui-ci subjugua la majeure partie de la Grèce. Athènes, cependant, resta un centre intellectuel et artistique. La réputation de ses écoles philosophiques survécut même à la conquête romaine en 146 avant J.-C. En 86 avant J.-C., Sylla pilla Athènes, mais de nouveaux édifices furent encore élevés, surtout pendant le règne de l'empereur Hadrien, et, au II e siècle de notre ère, c'est par les soins du riche Athénien Hérode Atticus, qui fit notamment agrandir le stade, que plusieurs autres furent érigés. Lors des invasions barbares, Athènes fut prise par les Wisigoths et les Hérules. Elle demeura pourtant le foyer de la culture païenne jusqu'à la fermeture de son université, sur l'ordre de l'empereur Justinien, en 529. Elle ne fut plus alors qu'une ville provinciale byzantine ; ses temples tombèrent en ruine ou furent transformés en églises. Après la quatrième croisade, elle fut érigée en capitale d'un duché latin. Les Turcs s'en emparèrent en 1456 et l'occupèrent jusqu'en 1829, date à laquelle fut créé un État grec indépendant par le traité d'Andrinople. La capitale de la Grèce. C'est en 1834 qu'Athènes devint la capitale de la Grèce. Elle comptait alors à peine 5 000 habitants. La ville moderne a complètement débordé l'ancien centre situé au pied de l'Acropole. Au XIXe siècle, de nouveaux quartiers au plan régulier se sont constitués ; ils comprennent de grands édifices, en particulier l'université et le palais royal, ainsi que de larges avenues et de vastes places. Athènes devint le centre principal des échanges ainsi que l'unique foyer industriel important du pays, lequel s'agrandit au cours du XIXe siècle. Après 1922, elle reçut 250 000 réfugiés d'Asie Mineure. De sanglants affrontements y eurent lieu en octobre 1944 lors de la libération. À partir de 1950, un fort exode rural transforma Athènes en une grande agglomération qui englobe Le Pirée et qui rassemble désormais un tiers de la population totale du pays. Cette excessive concentration des hommes et des activités industrielles, commerciales et touristiques conduit à une redoutable pollution atmosphérique de même qu'à des difficultés de circulation et d'approvisionnement en eau. Athènes, unique grande ville de la Grèce, est aussi un relais international maritime (Le Pirée) et aérien sur la route du Moyen-Orient. Complétez votre recherche en consultant : Les livres Grèce - le port du Pirée, page 2223, volume 4 Grèce - le marché couvert d'Athènes, page 2223, volume 4 Grèce - le siège de l'Acropole d'Athènes par les forces turques en juin 1827, page 2228, volume 4 Complétez votre recherche en consultant : Les corrélats acropole agora archonte Aréopage boulê cité C odros Confédérations athéniennes C onon dème démocratie - Introduction Démosthène enseignement - Introduction eupatrides Grèce - Géographie - L'organisation de l'espace Grèce - Géographie - La vie économique Grèce - Géographie - Les aspects humains Grèce - Histoire - Les guerres médiques et l'hégémonie athénienne héliée Hipparque Hippias Marathon médiques (guerres) Parthénon Péloponnèse Périclès Perse - L'époque hellénistique : les Séleucides Pirée (Le) Pisistrate Quatre-Cents (conseil des) sycophante Les natifs de ce lieu Ahrweiler Hélène Alcibiade Angelopoulos (Theodhoros, dit Theo) Aperghis Georges Aristophane Caragatsis (Dimitrios Rhodopoulos, dit Michalis) Clément d'Alexandrie C onon Démosthène Georgiadis Nicholas Hypéride Irène Isocrate Lysias Ménandre Mercouri (María Amalía Merkoúri, dite Melina) Mitropoulos Dimitri Moréas (Ioánnis Papadhiamantopoúlos, dit Jean) Mouskouri (Johanna, dite Nana) Périclès Papagos Aléxandhros Paul Ier Phrynichos Platon Protagoras Takis (Panayiótis Vassilákis, dit) Thémistocle Thucydide Les médias Europe - carte physique Europe - carte politique Grèce - carte physique Les livres acropole - l'Acropole d'Athènes, page 33, volume 1 Athènes - l'Olympieion d'Athènes, page 429, volume 1 Athènes - le théâtre de Dyonisos, page 429, volume 1 Athènes - une rue de Plaka, page 429, volume 1 christianisme - la Petite-Métropole d'Athènes, minuscule église élevée au XIIe siècle, page 1095, volume 2 Grèce - la guerre du Péloponnèse, page 2227, volume 4 Grèce - le petit sanctuaire d'Athéna Nikê, page 2234, volume 4 Parthénon, page 3735, volume 7 propylée, page 4138, volume 8 tourisme - l'Acropole, à Athènes, page 5238, volume 10

« renforcer sa puissance.

Dès 498 avant J.-C., elle intervint aux côtés des cités d'Ionie.

En 490, la bataille de Marathon sauva momentanément la cité, et Thémistocle réussit à imposer la construction d'une flotte qui donna à Athènes la suprématie maritime après la victoire de Salamine contre Xerxès en 480 avant J.-C.

La ville, qui avait été envahie, fut reconstruite. En 477 avant J.-C., elle forma avec la plupart des cités riveraines de la mer Égée la Confédération maritime de Délos, dont elle prit la direction.

À l'intérieur, le conseil perdit son pouvoir au profit de l'assemblée du peuple et des stratèges, véritables dirigeants de la cité.

L'un d'entre eux, le démocrate Périclès, lui donna un éclat sans précédent, à tel point qu'on parle souvent du « siècle de Périclès » pour désigner son gouvernement, qui dura de 461 à 429 avant J.-C.

: Athènes devint alors la première place commerciale de la Méditerranée ; elle s'orna de monuments splendides, dont le plus célèbre est le Parthénon ; des murs la relièrent à son port du Pirée ; la littérature, et surtout la tragédie avec Eschyle, Sophocle et Euripide, produisit des chefs-d'œuvre que l'on joue encore. Périclès resserra fortement l'emprise d'Athènes sur les autres cités grecques au sein de la Confédération de Délos.

En 454, il fit même transférer le trésor de la ligue à Athènes afin de financer ses grandes entreprises, ce qui provoqua la méfiance, voire l'hostilité des cités grecques de la Confédération. Le déclin de la puissance athénienne. Un conflit latent existait depuis longtemps entre Sparte et Athènes, que tout opposait ; il aboutit à la guerre du Péloponnèse (431-404 avant J.-C.).

Athènes, vaincue, perdit la suprématie politique.

Mais sa culture resta florissante ; la philosophie connut son âge d'or avec Socrate et ses disciples, parmi lesquels Platon, le plus éminent, qui devait nourrir plusieurs siècles de pensée. En dépit d'un redressement politique au début du IV e siècle avant J.-C., grâce à une nouvelle Confédération maritime, Athènes était dès lors incapable de sauvegarder son indépendance face à une grave menace.

Le grand orateur Démosthène exhorta en vain les Athéniens contre les entreprises de Philippe de Macédoine.

À partir de 330 avant J.-C., celui-ci subjugua la majeure partie de la Grèce.

Athènes, cependant, resta un centre intellectuel et artistique.

La réputation de ses écoles philosophiques survécut même à la conquête romaine en 146 avant J.-C.

En 86 avant J.-C., Sylla pilla Athènes, mais de nouveaux édifices furent encore élevés, surtout pendant le règne de l'empereur Hadrien, et, au II e siècle de notre ère, c'est par les soins du riche Athénien Hérode Atticus, qui fit notamment agrandir le stade, que plusieurs autres furent érigés. Lors des invasions barbares, Athènes fut prise par les Wisigoths et les Hérules.

Elle demeura pourtant le foyer de la culture païenne jusqu'à la fermeture de son université, sur l'ordre de l'empereur Justinien, en 529.

Elle ne fut plus alors qu'une ville provinciale byzantine ; ses temples tombèrent en ruine ou furent transformés en églises.

Après la quatrième croisade, elle fut érigée en capitale d'un duché latin.

Les Turcs s'en emparèrent en 1456 et l'occupèrent jusqu'en 1829, date à laquelle fut créé un État grec indépendant par le traité d'Andrinople. La capitale de la Grèce. C'est en 1834 qu'Athènes devint la capitale de la Grèce.

Elle comptait alors à peine 5 000 habitants.

La ville moderne a complètement débordé l'ancien centre situé au pied de l'Acropole.

Au XIX e siècle, de nouveaux quartiers au plan régulier se sont constitués ; ils comprennent de grands édifices, en particulier l'université et le palais royal, ainsi que de larges avenues et de vastes places.

Athènes devint le centre principal des échanges ainsi que l'unique foyer industriel important du pays, lequel s'agrandit au cours du XIX e siècle. Après 1922, elle reçut 250 000 réfugiés d'Asie Mineure.

De sanglants affrontements y eurent lieu en octobre 1944 lors de la libération.

À partir de 1950, un fort exode rural transforma Athènes en une grande agglomération qui englobe Le Pirée et qui rassemble désormais un tiers de la population totale du pays.

Cette excessive concentration des hommes et des activités industrielles, commerciales et touristiques conduit à une. »

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