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ballet - danse.

Publié le 14/05/2013

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ballet - danse. 1 PRÉSENTATION ballet, genre de spectacle de danse né en Europe occidentale à la Renaissance. La technique du ballet consiste en positions et mouvements stylisés, généralement exécutés sur pointes pour les femmes. Ils ont été élaborés et codifiés au cours des siècles, formant ce qu'on appelle le ballet académique. Celui-ci n'a cependant pas cessé d'évoluer, notamment au XXe siècle avec l'apport de la danse moderne. Ces pas ont été à l'origine codifiés en France, c'est pourquoi le français est la langue internationale du ballet. Un ballet associe habituellement à la danse une musique et, souvent, des décors et des costumes. 2 TECHNIQUE ET STYLE Dans la position de base du ballet académique, les jambes sont tournées vers l'extérieur depuis les hanches. Cette posture n'est pas propre au ballet européen : elle est aussi utilisée dans de nombreuses danses asiatiques, telles que le bharata natyam, une des danses classiques de l'Inde. Mais, dans le ballet européen, elle est systématique et s'est accentuée avec le temps jusqu'à atteindre maintenant 180 degrés. Cette position de base se diversifie en cinq positions élémentaires des jambes, appelées « première «, « seconde «, etc., auxquelles correspondent des positions des bras, tenus la plupart du temps allongés mais légèrement arrondis. La danse classique privilégie la verticale. Tous les mouvements des membres partent de cet axe, c'est pourquoi le corps doit être bien centré et stable afin d'assurer la plus grande aisance possible. Cette recherche de verticalité implique une lutte contre la gravité, qu'illustrent notamment l'importance et la diversité des sauts compliqués de tours ou changements de pieds en l'air et de « batteries «. Traditionnellement, les sauts sont plutôt considérés comme l'apanage des hommes, du moins les plus difficiles. La notion d'élévation ou de lutte contre la gravité culmine dans l'invention des pointes, au début du XIXe siècle. Leur utilisation se généralise dans les années 1830-1840, après que la ballerine italo-suédoise Marie Taglioni a fait la démonstration des effets poétiques qu'elles permettent. Le travail des pointes est à quelques exceptions près exclusivement réservé aux femmes. La ligne est un concept important. Il désigne le dessin que forme en silhouette le corps du danseur, immobile ou en mouvement. Si la beauté de cette ligne dépend en partie des caractéristiques physiques naturelles de chacun, l'exercice peut néanmoins l'améliorer. En danse classique, certaines positions respectives des bras, des jambes, de la tête et du torse sont recherchées pour leur caractère harmonieux, tandis que d'autres, tout à fait admises dans des genres différents, sont considérées comme inesthétiques. On préfère les mouvements amples des membres entiers à ceux de faible amplitude, limités à certaines parties du corps. Le ballet est souvent considéré comme caractérisé par les notions d'ouverture et d'élévation. Dans l'idéal, bras et jambes doivent donner l'impression de se prolonger jusqu'à l'infini. 3 APPRENTISSAGE Il existe diverses méthodes, désignées selon le pays où elles ont été créées (russe, française) ou selon les maîtres qui les ont mises au point (le danseur italien Enrico Cecchetti ou le chorégraphe danois August Bournonville, par exemple). Leurs différences concernent le style d'exécution et la méthode d'enseignement, mais pas les mouvements enseignés en eux-mêmes. L'âge le plus favorable pour commencer un apprentissage sérieux de la danse classique se situe entre 8 et 10 ans pour les filles, parfois un peu plus tard pour les garçons (à l'École de danse de l'Opéra national de Paris, les enfants, garçon ou fille, sont admis dès 8 ans). Plus jeunes, les enfants risqueent de souffrir de l'intensité du travail corporel que cette discipline exige ; plus âgés, ils perdent en souplesse. Les filles commencent généralement les pointes au bout de trois ans de pratique. Pour conserver force et souplesse, tous les danseurs, quels que soient leur niveau et leurs capacités, suivent des cours quotidiennement. Ceux-ci commencent généralement par des exercices à la barre, une barre ronde horizontale dont s'aident les danseurs pour travailler leur équilibre. Ces exercices servent à chauffer et étirer les muscles, à assouplir les tendons et les articulations. Le cours se poursuit sans le support de la barre par des exercices dits « au milieu «. Ils commencent par un travail de maintien assez lent, destiné à développer le sens de l'équilibre et la fluidité des mouvements, et se poursuivent par des pas vifs : d'abord les petits sauts et la petite batterie, puis d'amples déplacements en longueur avec des pirouettes, des tours et des sauts plus élevés. Un cours dure en général une heure et demie. Au fur et à mesure des progrès de l'élève, les exercices à la barre deviennent plus compliqués, mais toujours à partir des mêmes mouvements de base. Les enchaînements exécutés au milieu visent à améliorer la capacité de rapidité ou au contraire de lenteur ; plus longs et plus complexes, ils deviennent aussi de plus en plus exigeants physiquement. Par la suite, les danseurs continuent à suivre des cours davantage pour maintenir...
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« fonction déterminée.

Le jeune danseur doit d’abord être admis au sein de l’école, par un concours : il intègre alors le quadrille (ensemble de huit ou seize danseurs figurants), puis le coryphée (ensemble de figurants mais pouvant danser de courts solos).

Le danseur passe ensuite au grade de sujet, puis premier (ou première) danseur.

Chacune de ces étapes est franchie par un concours.

Le grade d’étoile est en revanche accessible sur seule nomination du directeur de l’opéra.

Le rôle du maître de ballet, autrefois responsable des chorégraphies, des danseurs, des répétitions, et même parfois de la musique, se réduit aujourd’hui à un rôle de répétiteur quotidien. 5 MUSIQUE ET MISE EN SCÈNE Une musique déjà existante peut être le support d’une création chorégraphique mais la musique peut également être spécialement composée pour l’occasion, ce qui est le cas le plus fréquent jusqu’au milieu du XXe siècle.

Parfois, chorégraphe et compositeur travaillent en étroite collaboration ; mais il arrive aussi qu’ils n’entretiennent que peu ou pas de relations. C’est, dans une large mesure, sous l’influence de la danseuse américaine Isadora Duncan que le recours à des œuvres musicales existantes s’est généralisé.

Pionnière de la danse moderne, elle utilisait souvent des compositions de Ludwig van Beethoven ou de Frédéric Chopin.

Une œuvre musicale peut être reprise dans sa forme originale, ou transformée par un autre compositeur en fonction des besoins du chorégraphe. L’intrigue d’un ballet s’appelle livret ou argument.

Celui-ci peut être écrit spécialement pour le ballet, ou bien adapté d’un livre, d’un poème, d’une pièce de théâtre ou d’un opéra.

Aujourd’hui, les chorégraphes recourent souvent à des techniques propres au cinéma telles que le flash-back, ou bien à d’autres innovations contemporaines empruntées à la littérature ou au théâtre.

Il existe aussi des ballets sans contenu narratif visant à créer une atmosphère, interpréter une œuvre musicale ou simplement célébrer la danse pour elle-même. Les décors des ballets ne doivent pas gêner les évolutions des danseurs, c’est pourquoi le centre de la scène demeure presque toujours vide.

Ils se limitent souvent à de simples accès aux coulisses en fond de scène et sur les côtés.

Depuis la fin des années 1970, certains ballets recourent également à des projections de diapositives ou de vidéos, ainsi qu’à des effets de lumière spéciaux, comme des images numériques (Merce Cunningham notamment use de ce procédé, comme dans BIPED, 1999).

Les techniques modernes d’éclairage permettent également de nombreuses possibilités d’effet dramatique. À l’origine, les danseurs étaient vêtus selon la mode du temps.

Le tutu, jupe évasée en tissu transparent, a été popularisé par Marie Taglioni dans la Sylphide (1832), car il permet une plus grande amplitude de mouvements, induite par l’usage des pointes.

Il se raccourcit au cours du XIXe siècle pour devenir le costume traditionnel des ballerines. Au XXe siècle, sous l’influence du chorégraphe russe Michel Fokine, les costumes de ballet se font plus variés.

Il en existe aujourd’hui de toutes sortes, y compris les plus simples, comme ceux que les danseurs portent pour s’entraîner.

Si ceux-ci ont d’abord été utilisés par le chorégraphe russo-américain George Balanchine par mesure d’économie, collants et justaucorps ordinaires sont souvent privilégiés pour leur dépouillement et la pureté des lignes. 6 HISTOIRE Le ballet naît des somptueux spectacles dont se divertissent les cours de la Renaissance italienne.

Très élaborés, ils associent peinture, poésie, musique et danse et se donnent dans les vastes salles de bal ou de banquet.

Dans les festins du XVe siècle, le service des mets alterne avec la présentation des différentes parties d’un spectacle dansé dont l’action a parfois un rapport direct avec le menu : par exemple, l’histoire de Jason et de la Toison d’or précédait un rôti d’agneau.

La chorégraphie s’appuie sur les danses de société de l’époque. D’origine italienne, le ballet de cour se développe ensuite en France ( voir danse baroque).

Le Ballet comique de la Reine, le plus ancien dont le livret nous soit parvenu, est représenté à Paris en 1581.

C’est Balthazar de Beaujoyeux, violoniste et maître de danse à la cour de Catherine de Médicis, qui en assure la mise en scène, dans une salle occupée à une extrémité par la famille royale, installée sur une estrade et, dans des galeries sur les trois autres côtés, par l’assistance.

Les danseurs sont des amateurs appartenant à la noblesse.

Comme la plupart des spectateurs voient le ballet du dessus, la chorégraphie repose avant tout sur des figures géométriques tracées au sol par les déplacements des exécutants, disposés en lignes ou en groupes.

Les danses sont accompagnées de poèmes et de chants. La plupart des ballets de cour français comprennent une suite de danses, liées entre elles par un argument réduit au minimum.

Essentiellement conçues pour l’agrément de l’aristocratie, elles accordent une large place à la richesse des costumes, aux décors et aux effets de machinerie.

Les salles disposant d’une avant-scène ( voir théâtre) font leur apparition au milieu du XVII e siècle, époque où l’on voit également des artistes professionnels se produire pour la première fois.

Ceux-ci ne sont toutefois pas autorisés à participer au grand ballet qui conclut le spectacle, ce privilège demeurant l’apanage du roi et de ses courtisans. Le ballet de cour connaît son apogée sous le règne de Louis XIV (1643-1715), surnommé le Roi-Soleil d’après un rôle qu’il a lui-même tenu dans un ballet.

Nombre des œuvres dansées devant la cour sont des créations du compositeur italo-français Jean-Baptiste Lully et du chorégraphe français Pierre Beauchamp, auquel on attribue la mise au point des cinq positions de base.

C’est à cette même époque que l’auteur dramatique Molière invente la comédie-ballet, où les intermèdes dansés alternent avec les scènes théâtrales. 6. 1 Débuts du ballet professionnel En 1661, Louis XIV fonde l’Académie royale de danse, institution à caractère professionnel destinée aux maîtres de danse.

Il cesse lui-même de pratiquer cette discipline en 1670, imité par ses courtisans.

Le ballet de cour a déjà ouvert ses portes aux professionnels, tous des hommes à l’origine, portant des masques dans les rôles féminins.

Les danseuses professionnelles font leur apparition en 1681, dans une œuvre de Lully intitulée le Triomphe de l’Amour. La technique chorégraphique de cette période, décrite dans Chorégraphie (1700), ouvrage du maître de danse français Raoul-Augier Feuillet, comprend un grand nombre de pas et de positions encore connus de nos jours ( voir notation chorégraphique).

Une nouvelle forme de spectacle naît : l’opéra-ballet, qui met sur un même plan chant et danse et consiste généralement en une suite de pièces dansées sur un thème commun.

Parmi les œuvres de ce genre figure les Indes galantes. Cet opéra-ballet, créé par le compositeur français Jean-Philippe Rameau en 1735, évoque des contrées exotiques et leurs habitants. Les danseurs du XVIII e siècle sont encombrés de tout un attirail de masques, perruques ou coiffures imposantes, et portent des chaussures à talons.

Les femmes sont vêtues de robes à panier, jupons à baleines bouffant sur les hanches pour leur donner de l’ampleur.

Quant aux hommes, ils portent le tonnelet, une sorte de jupon à cerceau descendant aux genoux.

C’est la danseuse française Marie Camargo qui, la première, raccourcit ses jupes et porte des chaussons sans talon, afin de mettre. »

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