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Ballets russes - encyclopédie.

Publié le 21/10/2013

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Ballets russes - encyclopédie. troupe de ballet formée en 1909 par Serge de Diaghilev et dont l'activité cessa en 1929, à la mort de celui-ci. Serge de Diaghilev eut le talent de réunir les plus grands artistes, qu'ils soient chorégraphes, interprètes, compositeurs ou peintres. Sans être lui-même un créateur, il sut provoquer la rencontre de tous les courants de l'art moderne. Ayant formé le projet de conduire à Paris le Ballet impérial du théâtre Mariinski de SaintPétersbourg, il s'associa à Gabriel Astruc, qui bientôt allait édifier le théâtre des ChampsÉlysées pour organiser une saison russe au Châtelet. C'est ainsi que, en mai 1909, il présenta le Pavillon d'Armide, les Sylphides, Cléopâtre e t les Danses polovtsiennes, tirées du Prince Igor, de Borodine. Toutes ces chorégraphies étaient réglées par Michel Fokine, dont le talent novateur fit merveille. Paris découvrait une vitalité inconnue, des décors somptueux et des couleurs flamboyantes évoquant un Orient de rêve, de même que des danseurs magnifiques comme Anna Pavlova, Tamara Karsavina, Vaslav Nijinski. L'année suivante, en 1910, la saison parisienne des Ballets russes fut plus brillante encore. On créa l'Oiseau de feu, dont Diaghilev avait commandé la musique à un inconnu du nom de Stravinski. D'autres créations, Carnaval de Schumann, avec Karsavina et Nijinski, et Shéhérazade, de Rimski-Korsakov, dans des décors de Bakst, ballet qui marque ce qu'on a appelé le « style Ballets russes «, complétaient le programme. Le scandale du Sacre. En 1911, la saison fut pour la première fois préparée à Monte-Carlo, désormais point d'attache régulier de la troupe. Nijinski interprétait les rôles-titres dans Narcisse, Petrouchka et le Spectre de la rose. Lors de la saison parisienne, les Ballets russes déchaînèrent l'enthousiasme : Diaghilev démontrait que la danse était un art de premier plan. Dès 1911, Nijinski ayant été renvoyé des Théâtres impériaux et se trouvant donc libre, Diaghilev mit sur pied le projet de constituer une compagnie indépendante avec Enrico Cecchetti comme maître de ballet et Nijinski comme vedette. En 1912 furent créés l e Dieu bleu , qui réunit Cocteau, Reynaldo Hahn et Fokine, et Daphnis et Chloé sur la musique de Ravel, chorégraphié par Fokine et interprété par Nijinski. La même année, Nijinski se lança dans la chorégraphie, encouragé par Diaghilev. Il régla l'Après-midi d'un faune , qui fit scandale. Un plus grand scandale encore éclata en 1913 avec le Sacre du printemps, sur la musique d'Igor Stravinski. Par sa modernité, le ballet provoqua une nouvelle bataille d'Hernani. Le jour de la première représentation publique, le tumulte dépassa tout ce que l'on peut imaginer. Quelques mois plus tard, la compagnie partait pour la première fois en Amérique du Sud. Libéré de l'emprise de Diaghilev, resté en Europe, Nijinski se maria avec Romolá Pulszky, une jeune Hongroise qui s'était fait engager dans les Ballets russes. Diaghilev apprit ce qu'il considéra comme la trahison de son protégé Nijinski. Ce fut la rupture et le renvoi. Léonide Massine lui succéda et fit ses débuts de chorégraphe avec Soleil de nuit en décembre 1915, au Grand Théâtre de Genève. Mais l'événement inaugurant l'ère Massine fut la création de Parade, un ballet cubiste qui associait les noms de Cocteau, Satie, Picasso et Massine. La première eut lieu au théâtre du Châtelet, le 18 mai 1917. Il créa aussi pour Diaghilev la Boutique fantasque (1919), le Tricorne, Pulcinella et une nouvelle version du Sacre du printemps e n 1920. Massine, qui décida de se marier, quitta les Ballets russes en 1921. Boris Kochno devint bientôt le bras droit de Diaghilev, à la fois médiateur entre les artistes et le maître et créateur du livret de plusieurs ballets. Revenant aux grandes oeuvres du répertoire, Diaghilev remonta l a Belle au bois dormant , sans grand succès. Aussi fit-il appel à une nouvelle chorégraphe, Bronislava Nijinska, soeur de Nijinski. Elle créa, le 13 juin 1923 - à la Gaîté-Lyrique, Noces de Stravinski, dans les décors et costumes de Gontcharova. En 1924, elle régla les Biches, puis le Train bleu, dont l'argument était de Cocteau, la musique de Darius Milhaud, les décors d'Henri Laurens, les costumes de Chanel et le rideau de scène de Picasso. Plusieurs jeunes danseurs russes, parmi lesquels Serge Lifar, puis George Balanchine, rejoignirent alors les Ballets russes. La troupe se produisit pour la première fois en 1926 au théâtre Sarah-Bernhardt. Le 12 juin 1928, elle inscrivit un nouveau chef-d'oeuvre à son répertoire, Apollon musagète, de Balanchine, sur une musique de Stravinski. Lifar interpréta en 1929 le Fils prodigue, sur la musique de Prokofiev, dans une chorégraphie de Balanchine et des décors de Rouault. Après Paris, la compagnie se rendit à Londres, où elle avait assis sa notoriété. La mort de Diaghilev, en août 1929, signa la disparition des Ballets russes. Complétez votre recherche en consultant : Les corrélats Après-midi d'un faune (l') Bakst (Lev Samoïlovitch Rosenberg, dit Léon) Balanchine (Gueorgui Melitonovitch Balanchivadze, dit George) ballet - Les Ballets russes Cecchetti Enrico Champs-Élysées (théâtre, comédie et studio des) Danilova Aleksandra Dionisïevna Diaghilev (Serge de) Fokine (Mikhaïl Mikhaïlovitch, dit Michel) France - Arts - Musique - Le XXe siècle Karsavina Tamara Platovna Lifar Serge Massine Léonide Fedorovitch Nijinska Bronislava Nijinski Vaslav Fomitch Pavlova Anna Rubinstein Ida Lvovna Russie - Arts - Musique Sacre du printemps (le) Spessivtseva Olga Aleksandrovna Stravinski Igor URSS - Arts - Musique Les livres Ballets russes - Nijinski dans Petrouchka, page 531, volume 1 Ballets russes - Tamara Karsavina et Valslav Nijinski, page 531, volume 1 Ballets russes - Rideau de scène peint par Pablo Picasso, page 531, volume 1 Russie - Nijinski dansant les Orientales, en 1910, page 4548, volume 8 Russie - Serge de Diaghilev, en compagnie d'Igor Stravinski et du chef d'orchestre Ernest Ansermet, page 4549, volume 8

« de Picasso. Plusieurs jeunes danseurs russes, parmi lesquels Serge Lifar, puis George Balanchine, rejoignirent alors les Ballets russes.

La troupe se produisit pour la première fois en 1926 au théâtre Sarah-Bernhardt.

Le 12 juin 1928, elle inscrivit un nouveau chef-d'œuvre à son répertoire, Apollon musagète , de Balanchine, sur une musique de Stravinski.

Lifar interpréta en 1929 le Fils prodigue , sur la musique de Prokofiev, dans une chorégraphie de Balanchine et des décors de Rouault.

Après Paris, la compagnie se rendit à Londres, où elle avait assis sa notoriété.

La mort de Diaghilev, en août 1929, signa la disparition des Ballets russes. Complétez votre recherche en consultant : Les corrélats Après-midi d'un faune (l') Bakst (Lev Samoïlovitch Rosenberg, dit Léon) Balanchine (Gueorgui Melitonovitch Balanchivadze, dit George) ballet - Les Ballets russes Cecchetti Enrico Champs-Élysées (théâtre, comédie et studio des) Danilova Aleksandra Dionisïevna Diaghilev (Serge de) Fokine (Mikhaïl Mikhaïlovitch, dit Michel) France - Arts - Musique - Le XXe siècle Karsavina Tamara Platovna Lifar Serge Massine Léonide Fedorovitch Nijinska Bronislava Nijinski Vaslav Fomitch Pavlova Anna Rubinstein Ida Lvovna Russie - Arts - Musique Sacre du printemps (le) Spessivtseva Olga Aleksandrovna Stravinski Igor URSS - Arts - Musique Les livres Ballets russes - Nijinski dans Petrouchka, page 531, volume 1 Ballets russes - Tamara Karsavina et Valslav Nijinski, page 531, volume 1 Ballets russes - Rideau de scène peint par Pablo Picasso, page 531, volume 1 Russie - Nijinski dansant les Orientales, en 1910, page 4548, volume 8 Russie - Serge de Diaghilev, en compagnie d'Igor Stravinski et du chef d'orchestre Ernest Ansermet, page 4549, volume 8. »

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