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ballon - encyclopédie.

Publié le 21/10/2013

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ballon - encyclopédie. n.m., engin plus léger que l'air s'élevant ou circulant dans l'atmosphère. Au sens restreint du terme, ce mot désigne les ballons libres de forme sphérique ou ovoïdale. Son sens a été étendu aux engins captifs profilés (ballons captifs surnommés « saucisses «) ainsi qu'aux engins profilés et motorisés (ballons dirigeables, ou « dirigeables «). Description. Issus de la montgolfière originelle en papier et à air chaud, les ballons sont rapidement actionnés par des gaz légers (hydrogène, hélium) enfermés dans des enveloppes souples en textiles imperméabilisés. Ces enveloppes comportent toujours, à leur pôle inférieur, une gaine cylindrique ouverte (ou manche) équilibrant la pression du gaz avec la pression atmosphérique pendant les phases de décompression et de recompression. Elles sont recouvertes d'un filet auquel est suspendue, au-dessous du pôle inférieur, la nacelle portant la charge utile et le lest. Complétez votre recherche en consultant : Les livres ballon, page 536, volume 1 Navigation. Elle est fondée sur la recherche de vents favorables. Après largage des amarres, le ballon prend rapidement de la hauteur et n'arrête spontanément son ascension que lorsque la diminution de pression ambiante a réduit la poussée jusqu'à la valeur de son poids. On peut interrompre volontairement cette ascension ou provoquer une descente en actionnant une soupape de dégonflement placée au pôle supérieur, par l'intermédiaire d'un câble axial passant dans la manche. On reprend de l'altitude en lâchant du lest. L'atterrissage doit être conduit au terme d'une descente qui a tendance à s'accélérer et qu'il faut donc maîtriser en lâchant un peu de lest. Au ballon est pendue une lourde corde, ou guiderope, dont le double rôle est de freiner le mouvement horizontal du ballon en traînant sur le sol et de ralentir la descente finale en allégeant le ballon de son propre poids. La complexité du remplissage et de la manoeuvre des ballons classiques explique l'actuel renouveau des montgolfières, munies de brûleurs à gaz très souples qui permettent de conduire les montées et les descentes de façon simple et précise. Les dirigeables. Les premiers ballons dirigeables motorisés, dérivés du prototype construit par le Français Henry Giffard en 1851, étaient à enveloppe souple. Ils furent remplacés par des dirigeables rigides, fondés sur les brevets du Français Spiers (1873) et développés en Allemagne par Ferdinand von Zeppelin à partir de 1890. Ils sont constitués d'une carcasse en alliage léger, recouverte d'une enveloppe aérodynamique non étanche, portant les nacelles, les moteurs et les gouvernes. La sustentation est assurée par des ballonnets internes gonflés de gaz léger. Les dirigeables pourraient se placer sur un créneau précis de l'économie des transports à longue distance, entre le bateau et l'avion. Ils pourraient également se transformer en engins de montage lourd sur de grands chantiers. Mais des accidents gravissimes et spectaculaires ont jeté sur ces appareils un tel discrédit que la construction en a été pratiquement abandonnée. Le dernier accident, et le plus grave, fut l'incendie du dirigeable de prestige allemand Hindenburg, gonflé à l'hydrogène en raison du manque d'hélium, lors de son arrivée à Lakehurst, près de New York, en 1937, accident qui coûta la vie à trente-six personnes, sur les quatre-vingt-dix-sept qui se trouvaient à bord. Complétez votre recherche en consultant : Les corrélats Blanchard Jean-Pierre Renard Charles Complétez votre recherche en consultant : Les corrélats aérostat aviation - Histoire de l'aviation - Introduction aviation - L'aviation militaire - Introduction ballon-sonde Charles Jacques Alexandre César Giffard Henry hélium Montgolfier Piccard Auguste pôles - L'homme à la conquête des pôles - L'exploration de l'Arctique radiosonde Sécession (guerre de) techniques (histoire des) - La révolution industrielle Tissandier Gaston Van Allen James Alfred Zeppelin (Ferdinand, comte von) Les livres techniques (histoire des) - usine à gaz de La Villette (1880), page 5083, volume 9

« transformer en engins de montage lourd sur de grands chantiers.

Mais des accidents gravissimes et spectaculaires ont jeté sur ces appareils un tel discrédit que la construction en a été pratiquement abandonnée.

Le dernier accident, et le plus grave, fut l'incendie du dirigeable de prestige allemand Hindenburg, gonflé à l'hydrogène en raison du manque d'hélium, lors de son arrivée à Lakehurst, près de New York, en 1937, accident qui coûta la vie à trente-six personnes, sur les quatre-vingt-dix-sept qui se trouvaient à bord. Complétez votre recherche en consultant : Les corrélats Blanchard Jean-Pierre Renard Charles Complétez votre recherche en consultant : Les corrélats aérostat aviation - Histoire de l'aviation - Introduction aviation - L'aviation militaire - Introduction ballon-sonde Charles Jacques Alexandre César Giffard Henry hélium Montgolfier Piccard Auguste pôles - L'homme à la conquête des pôles - L'exploration de l'Arctique radiosonde Sécession (guerre de) techniques (histoire des) - La révolution industrielle Tissandier Gaston Van Allen James Alfred Zeppelin (Ferdinand, comte von) Les livres techniques (histoire des) - usine à gaz de La Villette (1880), page 5083, volume 9. »

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