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Barrès Maurice, 1862-1923, né à Charmes (Vosges), écrivain et homme politique français.

Publié le 21/10/2013

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Barrès Maurice, 1862-1923, né à Charmes (Vosges), écrivain et homme politique français. Né dans une famille de la bourgeoisie lorraine aisée, Barrès coula une enfance paisible qui ne fut troublée que par le sentiment cuisant de la défaite de 1870. Il fit ses études secondaires à Nancy, puis se rendit à Paris poursuivre des études de droit, mais il préférait de beaucoup la lecture des poètes et la fréquentation des cénacles littéraires à celle de la faculté. Présenté à Leconte de Lisle, il rencontra chez ce dernier des écrivains célèbres, Taine, Renan et même Victor Hugo. Le Culte du moi, formé de trois ouvrages, Sous l'oeil des Barbares (1888), Un homme libre ( 1889), l e Jardin de Bérénice (1891), représente l'affirmation de l'idéal barrésien : idéal personnel où la seule valeur indiscutable est le moi, qu'il faut épurer « de toutes les parcelles qui lui sont étrangères « et qu'il faut cultiver dans sa pureté. Le corollaire du moi, c'est la communication avec le groupe, permise par l'opposition aux « barbares «, et la recherche d'une identité nationale, d'une « patrie psychique «, de racines historiques. En 1889, Barrès fut élu député boulangiste à Nancy : ce fut le début de sa carrière politique. Avec l'affaire Dreyfus, le nationalisme barrésien, qui avait jusqu'alors laissé place à des idées de solidarité et de cosmopolitisme, se durcit. Il fonda en 1898 la Ligue de la patrie française, nettement antidreyfusarde. Une nouvelle trilogie romanesque, sous le signe de ce que Barrès lui-même appelait le « racinement «, vit le jour au tournant du siècle : les Déracinés (1897), l'Appel au soldat (1900), Leurs figures (1902). Élu à nouveau député en 1906, en même temps qu'à l'Académie française, Barrès était cependant toujours très antiparlementaire et favorable à la restauration de l'ordre dans la République. Malgré une incontestable admiration pour l'Allemagne, Barrès faisait figure de chef de file de la « génération de la revanche «. La guerre de 1914-1918 fut pour lui l'occasion de nombreux articles pleins d'un lyrisme patriotique. Après la guerre, il écrivit notamment Un jardin sur l'Oronte (1922), qui témoigne de sa fascination pour l'Asie. Ses Cahiers , journal qu'il avait commencé en 1896, furent publiés de 1929 à 1951. Complétez votre recherche en consultant : Les corrélats Dreyfus (affaire) - Les deux France ligue - Les ligues politiques françaises nationalisme - Le nationalisme de droite en France symbolisme - Le symbolisme en littérature - La multiplicité du symbolisme Les livres Barrès Maurice, page 562, volume 1

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