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Bretagne.

Publié le 23/10/2013

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Bretagne. province de l'ancienne France. De 3500 à 1500 avant J.-C., la civilisation des mégalithes y prospéra, suivie de celle des tumulus. Les Celtes ne s'y installèrent qu'au VIe siècle avant J.-C. En 56 avant J.-C., les Vénètes (région de Vannes) opposèrent une vive résistance à la conquête romaine. De 470 au VIIe siècle, des Celtes insulaires (surtout cornouaillais), fuyant devant les Angles et les Saxons, s'installèrent en Armorique, région qui prit le nom de Britannia au VIe siècle. Cette migration servit plus tard de trame aux romans dits « bretons « du cycle d'Arthur (Lancelot, la Quête du Graal, Tristan), où souvenirs légendaires et merveilleux féerique se mêlent. Les Carolingiens n'exercèrent sur les ducs et rois des Bretons (Nominoë, Erispoë, Salomon) qu'une domination théorique, et, au XIIe siècle, les ducs cherchèrent l'alliance anglaise. En 1213, l'héritière du duché, Alix, épousa un prince capétien, Pierre de Dreux, ce qui renforça l'influence française en Bretagne. La longue guerre de la Succession de Bretagne entre Jeanne de Penthièvre et Charles de Blois, soutenus par la France, et Jean de Montfort, allié aux Anglais (1341-1364), aboutit au traité de Guérande (1365), qui installa les Montfort sur le trône ducal et fut à l'origine d'une longue période de stabilité politique et de prospérité économique pour la Bretagne. En 1491, le roi de France Charles VIII épousa la duchesse Anne. Le duché n'était pas réuni à la couronne, mais il fut convenu qu'Anne épouserait le successeur de Charles VIII si celui-ci mourait sans enfant. Elle devint donc la femme de Louis XII. Et Claude, leur fille, épousa François d'Angoulême, le futur François Ier . François Ier prononça en 1532 la réunion définitive de la Bretagne à la France, tout en laissant à la province une relative autonomie. Au cours des XVIIe et XVIIIe siècles se produisirent des manifestations de l'esprit d'indépendance breton comme la révolte du papier timbré (1675-1676) ou la conspiration Pontcallec (1718), mais, sous la Révolution, la Bretagne fut un foyer de résistance monarchiste et catholique. L'économie, restée agricole, ne cessa de décliner au XIX e siècle, ce qui entraîna une forte émigration. Le régionalisme devint nationalisme avec la fondation du parti nationaliste breton par Le Mercier d'Erm en 1905 et de la revue Breiz atao e n 1918. Mais ce mouvement se discrédita pour avoir cherché une solution dans la collaboration pendant la guerre. En 1966 fut créé le Front de libération de la Bretagne, dernier avatar du courant indépendantiste breton. Littérature. Il existe en français une littérature qui a pris la Bretagne pour sujet de prédilection. Qu'on songe à Chateaubriand, à Renan ou à Henri Queffélec. Mais il existe aussi une littérature en langue bretonne qui ne devrait pas rester confinée dans un terroir et qui a ses titres de noblesse. Si aucune oeuvre littéraire de la période du « vieux breton « n'a été conservée, on sait qu'elle avait porté à son point de perfection le lai, poème chanté accompagné de musique, et qu'elle a inspiré de grandes oeuvres du cycle arthurien. La période du « moyen breton « (XIIe -XVIIe siècle) nous est surtout connue par des oeuvres tardives, des pièces de théâtre en particulier, et par l'activité de Julien Maunoir. L'événement décisif fut la première édition, en 1839, du Barzaz-Breiz par La Villemarqué, source de tout un courant poétique qui, de Brizeux à Roparz Hémon en passant par Calloc'h, est riche et émouvant. Voir aussi bretons (romans). La tradition populaire du théâtre s'est maintenue. La personnalité de Pierre Jakez Hélias (1914-1995) a enrichi tous les domaines de cette littérature et lui a attiré un vaste public. Les mouvements culturels importants dépassent la douzaine (Kendalc'h est une confédération des sociétés culturelles, artistiques et sportives qui regroupe cent quatrevingt associations et produit la revue Breizh, Emgleo Breiz, Diwan, etc.) ; soixante à quatre-vingts livres par an (sans compter les revues), tirés entre 500 et 4 000 exemplaires, paraissent en breton. La littérature y avoisine souvent la politique. Complétez votre recherche en consultant : Les corrélats Brizeux Auguste Julien Pélage Complétez votre recherche en consultant : Les corrélats Alain - Alain Ier Arthur - Arthur Ier Arthur - Arthur II Arthur - Arthur III Bretagne breton bretons (romans) Celtes - La culture celtique Claude de France Fail (Noël du) Guérande Jean - BRETAGNE - Jean Ier le Roux Jean - BRETAGNE - Jean II Jean - BRETAGNE - Jean III le Bon Jean - BRETAGNE - Jean IV (ou V) le Vaillant Jean - BRETAGNE - Jean V (ou VI) le Sage papier timbré (révolte du) Pierre - BRETAGNE - Pierre II Succession (guerres de) Table ronde (romans de la) Les livres ethnomusicologie - fête à Carnac, page 1776, volume 4

« Les mouvements culturels importants dépassent la douzaine (Kendalc'h est une confédération des sociétés culturelles, artistiques et sportives qui regroupe cent quatre- vingt associations et produit la revue Breizh, Emgleo Breiz, Diwan, etc.) ; soixante à quatre-vingts livres par an (sans compter les revues), tirés entre 500 et 4 000 exemplaires, paraissent en breton.

La littérature y avoisine souvent la politique. Complétez votre recherche en consultant : Les corrélats Brizeux Auguste Julien Pélage Complétez votre recherche en consultant : Les corrélats Alain - Alain Ier Arthur - Arthur Ier Arthur - Arthur II Arthur - Arthur III Bretagne breton bretons (romans) Celtes - La culture celtique Claude de France Fail (Noël du) Guérande Jean - BRETAGNE - Jean Ier le Roux Jean - BRETAGNE - Jean II Jean - BRETAGNE - Jean III le Bon Jean - BRETAGNE - Jean IV (ou V) le Vaillant Jean - BRETAGNE - Jean V (ou VI) le Sage papier timbré (révolte du) Pierre - BRETAGNE - Pierre II Succession (guerres de) Table ronde (romans de la) Les livres ethnomusicologie - fête à Carnac, page 1776, volume 4. »

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