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Bunuel Luis, 1900-1983, né à Calanda (Aragon), cinéaste mexicain d'origine espagnole.

Publié le 23/10/2013

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Bunuel Luis, 1900-1983, né à Calanda (Aragon), cinéaste mexicain d'origine espagnole. Issu d'une famille bourgeoise, il reçut une éducation catholique qui le marqua profondément et le conduisit à un athéisme radical. Après des études scientifiques à Madrid, il partit à Paris en 1925, où il se lia aux surréalistes. En compagnie de son ami, le peintre Salvador Dalí, Buñuel réalisa en 1928 Un chien andalou. Ce court métrage d'avant-garde, aux images agressives (gros plan d'un oeil sectionné par un rasoir et description d'un cas d'inhibition sexuelle), lui valut l'estime des surréalistes. Il persista dans la provocation avec l'Âge d'or (1930), où le thème de l'« amour fou « était traité avec une telle liberté de ton que la censure empêcha la projection du film. De retour en Espagne, Buñuel n'eut pas plus de chance avec Terre sans pain (1932), reportage d'une âpre authenticité sur la région déshéritée de Las Hurdes, alors en proie à la malnutrition et à la dégénérescence : le gouvernement républicain ne supporta pas cette peinture sans concession, et interdit le film. Le second souffle. Après la guerre, Buñuel s'établit au Mexique, où il entama une deuxième et féconde carrière (1946-1962), alternant les comédies anodines (le Grand Noceur, On a volé un tram), les mélodrames (Susana, l'Enjôleuse) et les adaptations romanesques (Robinson Crusoé, les Hauts de Hurlevent). Il réalisa aussi quelques oeuvres plus ambitieuses, à caractère social (Los Olvidados en 1950, plaidoyer pour les mal-aimés des bidonvilles) ou psychologique (El en 1952, analyse d'un cas de refoulement). Il put dès lors donner libre cours à son imaginaire avec les rêveries éveillées d'Archibald de la Cruz (1955), de Nazarin (1958) et de l'Ange exterminateur (1962). Dans ces films, la vision anarchiste était estompée au profit de la vision poétique. Cette période s'acheva sur un film tourné en Espagne, Viridiana (1961), qui fit scandale, son aspect édifiant masquant une satire virulente de la religion. Complétez votre recherche en consultant : Les livres Buñuel Luis - Viridiana, page 779, volume 2 Le retour en France. Pendant cette dernière période, qui s'étend de 1963 à 1977, ses films, librement inspirés d'oeuvres de romanciers à scandale (Octave Mirbeau, Pierre Louÿs), ou écrits pour l'écran avec Jean-Claude Carrière, devinrent de vraies charades qui firent la joie des exégètes : la Voie lactée (1969), le Charme discret de la bourgeoisie (1972), le Fantôme de la liberté (1974), Cet obscur objet du désir (1977). Un dernier intermède espagnol lui fournit l'occasion de brosser le portrait d'une jeune bourgeoise de Tolède, Tristana (1970). Luis Buñuel a clos sa carrière en égrenant ses souvenirs d'« homme libre « dans une autobiographie, Mon dernier soupir. Son oeuvre se caractérise par un recours constant à l'humour, même pour aborder les sujets les plus graves et, sur le plan technique, par son dépouillement. Elle reste attachée à la culture hispanique littéraire (Cervantès, le roman picaresque) et picturale (Goya, Murillo). Personnage sans compromis, Luis Buñuel resta fidèle au surréalisme et combattit dans ses films les valeurs prônées par l'Église, la bourgeoisie et l'armée. Complétez votre recherche en consultant : Les livres Buñuel Luis - La Voie lactée, page 779, volume 2 Complétez votre recherche en consultant : Les corrélats Âge d'or (l') Carrière Jean-Claude Cène cinéma - L'art - Le triomphe du parlant cinéma - L'art - Nouvelles vagues Dalí Salvador Douy Max Espagne - Arts - Beaux-arts - Vers l'art contemporain Espagne - Arts - Cinéma Mirbeau Octave Rey (Fernando Casado d'Arambillet, dit Fernando) Ripstein Arturo surréalisme - Le surréalisme au cinéma - De Buñuel à Buñuel surréalisme - Le surréalisme au cinéma - Introduction surréalisme - Le surréalisme au cinéma - Le surréalisme sans surréalistes Les livres Buñuel Luis - Un chien andalou, page 779, volume 2 Buñuel Luis, page 779, volume 2 surréalisme - L'Âge d'or (1930), de Luis Buñuel, page 4971, volume 9

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« sujets les plus graves et, sur le plan technique, par son dépouillement.

Elle reste attachée à la culture hispanique littéraire (Cervantès, le roman picaresque) et picturale (Goya, Murillo). Personnage sans compromis, Luis Buñuel resta fidèle au surréalisme et combattit dans ses films les valeurs prônées par l'Église, la bourgeoisie et l'armée. Complétez votre recherche en consultant : Les livres Buñuel Luis - La Voie lactée, page 779, volume 2 Complétez votre recherche en consultant : Les corrélats Âge d'or (l') Carrière Jean-Claude Cène cinéma - L'art - Le triomphe du parlant cinéma - L'art - Nouvelles vagues Dalí Salvador Douy Max Espagne - Arts - Beaux-arts - Vers l'art contemporain Espagne - Arts - Cinéma Mirbeau Octave Rey (Fernando Casado d'Arambillet, dit Fernando) Ripstein Arturo surréalisme - Le surréalisme au cinéma - De Buñuel à Buñuel surréalisme - Le surréalisme au cinéma - Introduction surréalisme - Le surréalisme au cinéma - Le surréalisme sans surréalistes Les livres Buñuel Luis - Un chien andalou, page 779, volume 2 Buñuel Luis, page 779, volume 2 surréalisme - L'Âge d'or (1930), de Luis Buñuel, page 4971, volume 9. »

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