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Burundi.

Publié le 23/10/2013

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burundi
Burundi. État d'Afrique centrale, partie méridionale de l'ancien Ruanda-Urundi, aujourd'hui limitrophe du Zaïre, du Rwanda et de la Tanzanie. La Constitution promulguée en 1992 a instauré le multipartisme. L'Assemblée nationale (79 membres) reflète les antagonismes entre les communautés hutue et tutsie. Géographie. Le coeur du pays est une chaîne de montagnes orientée nord-sud dont les altitudes dépassent 1 500 m. Le modelé de collines y est caractéristique. Partie du vieux socle africain, la montagne s'abaisse en pente douce vers l'est. En revanche, elle est puissamment faillée à l'ouest et laisse place au Grand Rift occidental, occupé en partie par le lac Tanganyika. Le climat, équatorial, est rafraîchi par l'altitude. Le Burundi présente de nombreuses analogies avec le Rwanda voisin : les densités de population sont très élevées, l'habitat rural est dispersé, le taux d'urbanisation parmi les plus faibles du monde et la population essentiellement catholique. De même, la population est formée de deux groupes, les Tutsis, très minoritaires, et les Hutus, qui parlent la même langue. Mais, contrairement à ceux du Rwanda voisin, les Tutsis du Burundi ont longtemps exercé leur suprématie. Pasteurs de haute taille, les Tutsis détenaient le pouvoir grâce au prestige que leur conférait la possession du bétail, tandis que les Hutus cultivaient le sol. Or la pratique de l'élevage, support des relations sociales, s'est étendue aux Hutus sans que les rivalités ethniques s'en trouvent effacées. Une agriculture intensive produit des bananes (notamment pour la fabrication de la « bière « locale), du maïs, du sorgho et des haricots. Le café est la principale culture d'exportation. Le Burundi est un pays très enclavé. La voie d'exportation principale passe par le port de Bujumbura, le lac Tanganyika, puis la voie ferrée qui relie Kigoma à Dar asSal?m. Le pays, très peu industrialisé, exporte peu et est très pauvre. Hormis les plaines de l'lmbo, dans le Grand Rift, le Burundi, très exigu, dispose d'espaces limités à mettre en valeur. Complétez votre recherche en consultant : Les livres Burundi - une plantation de thé à Teza, page 784, volume 2 Histoire. La région fut d'abord peuplée par les Twas de souche pygmée, descendants des premiers occupants, puis les Hutus, agriculteurs bantous, s'établirent sur ce territoire à l'âge de fer. Enfin, les Tutsis, pasteurs de langue couchitique venus de la Corne de l'Afrique, arrivèrent vers les XVe et XVIe siècles. L'organisation de la société, après le XVIe siècle, contribua à opposer les trois groupes. Au sommet se trouvait l'aristocratie pastorale et guerrière tutsie, d'où émanait le roi, le mwami ; au-dessous, les paysans hutus ; tout en bas, les Twas, voués aux bas métiers. Des rapports de vassalité entre Tutsis et Hutus garantissaient aux premiers une oisiveté confortable. Ces institutions se rigidifièrent au cours des XVIIIe et XIXe siècles. Les Tutsis instaurèrent une monarchie centralisée qui n'eut guère de relations avec la côte avant le XIXe siècle. Sous le mwami Gisabo (1852-1908) se fit le premier contact avec les Allemands (1892). Ceux-ci imposèrent un protectorat (1903) qui rattachait l'Urundi à l'Afrique-Orientale allemande. À partir de 1919, la Belgique exerça au Ruanda-Urundi un mandat confié par la Société des Nations. L'administration indirecte pratiquée jusqu'en 1962 laissa le pays très démuni. Le royaume burundi obtint son indépendance en 1962. Le prince héritier évinça le roi en 1966. La même année, le Premier ministre, Michel Micombero, renversa la monarchie et établit une république à prédominance tutsie ; mais la situation intérieure demeura très fragile et, en 1972, puis en 1988, se produisirent des massacres qui firent des milliers de victimes, surtout parmi les Hutus. Aux régimes issus de coups d'État militaires, en 1976 et 1987, succéda, en juin 1993, celui de Melchior Ndadaye, un Hutu qui fut le premier président élu au suffrage universel. Quatre mois plus tard, il était assassiné par des militaires tutsis, et son successeur, également hutu, Cyprien Ntaryamira, trouvait à son tour la mort, en avril 1994, en même temps que le chef d'État du Rwanda. Après les terribles événements du Rwanda, opposant les Hutus aux Tutsis, le Burundi, à son tour, sombra à nouveau dans la guerre civile. L'élection, en septembre 1994, d'un président hutu, Sylvestre Ntibantunganya, ne mit pas un terme à la confusion, et l'armée, composée presque entièrement de Tutsis, continua d'être en butte aux milices hutues. Une intervention extérieure était envisagée afin d'éviter un génocide lorsqu'en juillet 1996 un coup d'État, provoqué par l'armée avec le soutien des modérés, mit en place le major Pierre Buyoya. Complétez votre recherche en consultant : Les corrélats Belgique - Histoire - Naissance de la Belgique Complétez votre recherche en consultant : Les corrélats Afrique Belgique - Histoire - Naissance de la Belgique Bujumbura Hutus Rwanda Tanganyika (lac) Tutsis Les médias Burundi - carte physique Burundi - tableau en chiffres Afrique - carte politique
burundi

« opposer les trois groupes.

Au sommet se trouvait l'aristocratie pastorale et guerrière tutsie, d'où émanait le roi, le mwami ; au-dessous, les paysans hutus ; tout en bas, les Twas, voués aux bas métiers.

Des rapports de vassalité entre Tutsis et Hutus garantissaient aux premiers une oisiveté confortable.

Ces institutions se rigidifièrent au cours des XVIII e et XIX e siècles.

Les Tutsis instaurèrent une monarchie centralisée qui n'eut guère de relations avec la côte avant le XIX e siècle.

Sous le mwami Gisabo (1852-1908) se fit le premier contact avec les Allemands (1892).

Ceux-ci imposèrent un protectorat (1903) qui rattachait l'Urundi à l'Afrique-Orientale allemande.

À partir de 1919, la Belgique exerça au Ruanda-Urundi un mandat confié par la Société des Nations.

L'administration indirecte pratiquée jusqu'en 1962 laissa le pays très démuni. Le royaume burundi obtint son indépendance en 1962.

Le prince héritier évinça le roi en 1966.

La même année, le Premier ministre, Michel Micombero, renversa la monarchie et établit une république à prédominance tutsie ; mais la situation intérieure demeura très fragile et, en 1972, puis en 1988, se produisirent des massacres qui firent des milliers de victimes, surtout parmi les Hutus.

Aux régimes issus de coups d'État militaires, en 1976 et 1987, succéda, en juin 1993, celui de Melchior Ndadaye, un Hutu qui fut le premier président élu au suffrage universel.

Quatre mois plus tard, il était assassiné par des militaires tutsis, et son successeur, également hutu, Cyprien Ntaryamira, trouvait à son tour la mort, en avril 1994, en même temps que le chef d'État du Rwanda.

Après les terribles événements du Rwanda, opposant les Hutus aux Tutsis, le Burundi, à son tour, sombra à nouveau dans la guerre civile.

L'élection, en septembre 1994, d'un président hutu, Sylvestre Ntibantunganya, ne mit pas un terme à la confusion, et l'armée, composée presque entièrement de Tutsis, continua d'être en butte aux milices hutues.

Une intervention extérieure était envisagée afin d'éviter un génocide lorsqu'en juillet 1996 un coup d'État, provoqué par l'armée avec le soutien des modérés, mit en place le major Pierre Buyoya. Complétez votre recherche en consultant : Les corrélats Belgique - Histoire - Naissance de la Belgique Complétez votre recherche en consultant : Les corrélats Afrique Belgique - Histoire - Naissance de la Belgique Bujumbura Hutus Rwanda Tanganyika (lac) Tutsis Les médias Burundi - carte physique Burundi - tableau en chiffres Afrique - carte politique. »

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