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câble.

Publié le 23/10/2013

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câble. n.m., nom générique des faisceaux longs et souples de fibres, de fils métalliques ou de conducteurs électriques. Les câbles classiques constituent des éléments d'amarrage ou de suspension ; les câbles électriques sont des organes de transport d'énergie, d'impulsions de télécommande, de courants de mesure ou de courants téléphoniques. Certains auteurs ont étendu le sens du mot câble aux transmetteurs fixes à très haute fréquence par conducteurs coaxiaux ou fibres optiques. Les câbles classiques. Formés de fils élémentaires torsadés en torons, eux-mêmes regroupés et torsadés pour constituer des câbles de section approximativement circulaire, ils constituent des éléments souples de résistance à la traction. Les câbles d'origine, composés de fibres naturelles relayées ensuite par des fibres artificielles, sont encore utilisés dans l'amarrage des bateaux (aussières) et comme élingues légères, cordages d'alpiniste, accessoires d'aérostation (guiderope, suspentes de nacelles), etc. Les câbles d'acier constituent des éléments de suspension statiques (ponts suspendus, haubans, câbles porteurs de téléphériques) ou mobiles (ascenseurs, cages et skips de mines). Les câbles métalliques dits fermés présentent une résistance accrue à la corrosion : ils sont revêtus d'une couche d'éléments plats, semi-emboîtés avec les éléments adjacents, qui leur confère un aspect cylindrique rigoureux, circulaire et lisse, peu favorable à la pénétration interne de l'eau. Les câbles électriques. Ils revêtent les aspects les plus divers. Les câbles aériens et nus de transport d'énergie, regroupés par ternes (ou groupes de trois câbles), sont suspendus, par l'intermédiaire d'isolateurs, aux bras porteurs de poteaux ou de pylônes ; initialement fabriqués en cuivre, ils sont aujourd'hui le plus souvent en aluminium. Les câbles d'interconnexion de forte section (donc lourds) et de grande portée comportent généralement un toron central en acier qui résiste à la tension mécanique sans fluer (comme le ferait un câble entièrement en aluminium). À l'intérieur des installations industrielles, l'alimentation des moteurs ainsi que la transmission des impulsions de télécommande, des mesures effectuées à partir de capteurs électroniques, des courants téléphoniques, se font par câbles multiconducteurs reposant sur des chemins de câbles. Chaque conducteur est isolé par une gaine en matière plastique choisie pour ses propriétés diélectriques (polyéthylène, par exemple), et l'ensemble est recouvert d'une gaine générale de protection en matière plastique choisie pour ses propriétés mécaniques et ses caractéristiques d'auto-extinguibilité (PVC, par exemple). Le transport de l'énergie et les liaisons téléphoniques peuvent utiliser des câbles enterrés, dont la protection extérieure est renforcée par un feuillard métallique galvanisé, ou des câbles sous-marins, dont la protection externe est encore plus sophistiquée. Les gros câbles téléphoniques peuvent regrouper plusieurs centaines de paires de conducteurs. La télévision par câble ou télédistribution. Procédé de transmission des programmes de télévision sur des réseaux de câble, la télédistribution est apparue aux États-Unis en 1948. Elle sert à résorber des zones d'ombre, qui ne sont pas desservies par les réseaux de transmission hertzienne de la télévision classique. Elle s'est développée selon le même modèle, dans les années soixante et soixante-dix, dans les pays du Benelux. L'essor véritable a eu lieu lorsque les réseaux câblés ont été utilisés pour retransmettre des chaînes nouvelles diffusées par satellites. Ce procédé fut utilisé pour la première fois en 1975 aux États-Unis, par Home Box Office, une chaîne payante de films. La télévision par câble s'organise en réseaux, généralement centrés sur des agglomérations urbaines importantes. La tête du réseau est le lieu d'où sont transmises les émissions au téléspectateur. Outre la retransmission de signaux hertziens, le réseau peut disposer de sa propre station de télévision ou diffuser des émissions sur cassettes. À l'origine, l'infrastructure des réseaux câblés était réalisée en câble coaxial de cuivre. Ces canaux ont une capacité limitée (quinze canaux environ). Réalisés selon un plan en arbre, enterrés (au Benelux) ou accrochés à des pylônes (aux États-Unis), ils permettent essentiellement d'améliorer la distribution des chaînes existantes. Apparue dans les années quatre-vingt, la fibre optique a une capacité beaucoup plus grande (plusieurs dizaines de canaux). En outre, elle permet, si l'on adopte un plan approprié (dit en étoile), les échanges d'informations entre téléspectateurs, ou du téléspectateur à la tête de réseau. On parle alors d'interactivité. Équipé du visiophone, le réseau français de Biarritz, inauguré en 1984, est de ce type. Dans la pratique actuelle, la plupart des réseaux ont un soit entièrement en câble coaxial, soit en câble coaxial communication se fait essentiellement de la tête de réseau cependant d'une voie de retour lui permettant par exemple d'émettre un vote. plan en arbre, et sont réalisés et fibre optique (France). La au téléspectateur, qui dispose de choisir des programmes ou Pour le téléspectateur, le mérite essentiel du câble est d'abolir l'étroitesse de l'espace hertzien et de procurer une image de grande qualité. Généralement protégé des aléas climatiques et facile d'accès sur le plan technique, le câble paraît supérieur au satellite de diffusion directe. La concurrence que ce dernier lui fait est toutefois réelle en raison du développement de la numérisation. Le nombre de chaînes se multipliant, le câble est utilisé conjointement avec un décodeur et un système de brouillage pour facturer au téléspectateur un service sans publicité. La pénétration du câble est déjà ancienne au Benelux et en Suisse (70 % des foyers abonnés dès 1990) ; elle touche également plus de 60 % des foyers aux États-Unis, mais 27 % seulement en 1994 en France, qui doit cependant être couverte à l'horizon de l'an 2000. Plus qu'à l'interactivité (téléachat), l'avenir paraît être aux chaînes de services que proposent les différents câblo-opérateurs : programmes spécialisés de musique, de cinéma, de sport, d'émissions pour la jeunesse, chaînes francophones ou locales, etc., tandis que le système dit de pay per view (programme payable à la carte) est appelé à se développer. Complétez votre recherche en consultant : Les corrélats télévision - Réception et consommation Les livres télévision - interview dans les coulisses d'un match de basket-ball, sur Eurosport, page 5109, volume 9 Complétez votre recherche en consultant : Les corrélats fibre optique hauban navires - Les navires spéciaux télécommunications - Télécommunications et électronique télévision - Réception et consommation tréfilage Les livres câble, page 795, volume 2 fibre optique, page 1893, volume 4

« essentiellement d'améliorer la distribution des chaînes existantes.

Apparue dans les années quatre-vingt, la fibre optique a une capacité beaucoup plus grande (plusieurs dizaines de canaux).

En outre, elle permet, si l'on adopte un plan approprié (dit en étoile), les échanges d'informations entre téléspectateurs, ou du téléspectateur à la tête de réseau.

On parle alors d'interactivité.

Équipé du visiophone, le réseau français de Biarritz, inauguré en 1984, est de ce type. Dans la pratique actuelle, la plupart des réseaux ont un plan en arbre, et sont réalisés soit entièrement en câble coaxial, soit en câble coaxial et fibre optique (France).

La communication se fait essentiellement de la tête de réseau au téléspectateur, qui dispose cependant d'une voie de retour lui permettant par exemple de choisir des programmes ou d'émettre un vote. Pour le téléspectateur, le mérite essentiel du câble est d'abolir l'étroitesse de l'espace hertzien et de procurer une image de grande qualité.

Généralement protégé des aléas climatiques et facile d'accès sur le plan technique, le câble paraît supérieur au satellite de diffusion directe.

La concurrence que ce dernier lui fait est toutefois réelle en raison du développement de la numérisation.

Le nombre de chaînes se multipliant, le câble est utilisé conjointement avec un décodeur et un système de brouillage pour facturer au téléspectateur un service sans publicité. La pénétration du câble est déjà ancienne au Benelux et en Suisse (70 % des foyers abonnés dès 1990) ; elle touche également plus de 60 % des foyers aux États-Unis, mais 27 % seulement en 1994 en France, qui doit cependant être couverte à l'horizon de l'an 2000.

Plus qu'à l'interactivité (téléachat), l'avenir paraît être aux chaînes de services que proposent les différents câblo-opérateurs : programmes spécialisés de musique, de cinéma, de sport, d'émissions pour la jeunesse, chaînes francophones ou locales, etc., tandis que le système dit de pay per view (programme payable à la carte) est appelé à se développer. Complétez votre recherche en consultant : Les corrélats télévision - Réception et consommation Les livres télévision - interview dans les coulisses d'un match de basket-ball, sur Eurosport, page 5109, volume 9 Complétez votre recherche en consultant : Les corrélats fibre optique hauban navires - Les navires spéciaux télécommunications - Télécommunications et électronique télévision - Réception et consommation tréfilage Les livres câble, page 795, volume 2 fibre optique, page 1893, volume 4. »

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