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Césaire Aimé, né en 1913 à Basse-Pointe (Martinique), écrivain et homme politique français.

Publié le 24/10/2013

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Césaire Aimé, né en 1913 à Basse-Pointe (Martinique), écrivain et homme politique français. Ni européen ni africain, il est l'un des plus grands poètes contemporains de langue française et, en Afrique, l'écrivain noir le plus célèbre. Cette célébrité, il la doit autant à sa poésie de la « négritude « qu'à son combat quotidien pour la libération définitive de l'homme noir et le dialogue entre les différentes civilisations. Chez Aimé Césaire, l'oeuvre poétique est indissociable de l'engagement politique. Spectateur désolé et révolté de la situation des Antilles, il vient à Paris, entre à l'École normale supérieure, se mêle à la vie littéraire de l'époque (surréalisme) et, comme Claudel, reçoit le choc de Rimbaud. Poète de la négritude. En 1934, il fonde, avec Léon-Gontran Damas et Léopold Sédar Senghor, l'Étudiant noir, revue destinée à regrouper les Africains et les Antillais dans l'inventaire de leurs richesses culturelles passées et dans la lutte contre le colonialisme politique et intellectuel. En 1938, il compose le Cahier d'un retour au pays natal avant de rentrer lui-même au pays natal, en 1939. Il publie la revue Tropiques, écrit Soleil cou coupé (1948), Corps perdu (1949), tout en militant politiquement. Député de la Martinique en 1945, puis à l'Assemblée nationale en 1946, il n'a cessé d'être réélu jusqu'en 1993. Maire de Fort-de-France depuis 1946, fondateur du parti progressiste martiniquais, il a beaucoup milité pour l'indépendance des colonies françaises d'Afrique (Discours sur le colonialisme, 1951) et pour l'autonomie des Antilles. Pour ce qui relève du domaine poétique, il veut à tout prix que prenne fin l'imitation des Européens et créer une poésie d'« exploration « remontant, sans tricher, jusqu'aux sources de lui-même et de ses frères. Il trouve des images, des rythmes, des mots qui sont la vraie nature de son peuple et dont le lyrisme et la violence n'excluent pas une quête universelle de bonheur. Après Cadastre (1961), Une saison au Congo (1967), Une tempête (1969)..., ses OEuvres complètes ont paru à Fort-de-France en 1976. Césaire tente de redonner aux descendants d'esclaves l'orgueil et la vigueur perdus, non pas en entretenant la nostalgie d'un monde d'« avant «, mais en créant une fraternité nouvelle, une société moderne. Et il compte pour cela, en bonne partie, sur la puissance de la poésie qui (étymologiquement) « fait « et ne se contente pas de décrire ou d'évoquer. C'est cela qu'il admirait déjà dans l'oeuvre de Rimbaud. Complétez votre recherche en consultant : Les corrélats Martinique (972) négritude Serreau Jean-Marie Les livres Césaire Aimé, page 954, volume 2

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