chaudière à vapeur.

chaudière à vapeur. organe de production, à partir d'eau liquide, de vapeur d'eau saturée sous pression, puis de surchauffe (voire de resurchauffe éventuelle) de cette vapeur. Les chaudières à vapeur utilisent l'énergie de combustion dégagée par un combustible quelconque ou l'énergie calorifique libérée par des réacteurs nucléaires de fission. L'eau est le plus employé des fluides caloporteurs et des fluides de cycles énergétiques. Une vapeur de chauffe est produite à une pression correspondant à la température maximale de chauffage recherchée et on ne lui fait subir ensuite qu'une légère surchauffe (élévation de sa température au-dessus de la température de saturation), aux seules fins d'éviter un début de condensation dans les tuyauteries de transport et de distribution. La vapeur des cycles énergétiques doit en revanche être produite aux pressions et aux températures les plus élevées possible, l'augmentation de chacun de ces paramètres se traduisant par une augmentation du rendement théorique du cycle et par une augmentation de l'énergie produite par unité de masse circulante. On pratique aujourd'hui des températures de vapeur comprises entre 545 o C et 570 o C suivant la constitution des organes les plus chauds. L'élévation de la pression, quant à elle, est limitée par le comportement des turbines : une élévation de la pression d'admission à température constante se traduit, en effet, par l'apparition précoce d'eau liquide dans leurs étages aval. On peut toutefois déplacer le compromis pressiontempérature vers les pressions plus élevées en soutirant la vapeur en cours de détente sur la turbine, en la renvoyant à la chaudière pour la resurchauffer dans un échangeur spécialisé, puis en la ramenant à la turbine, où elle achève sa détente. Ce processus permet d'atteindre des pressions d'admission se situant dans la bande de 145 à 175 bars. La conception des chaudières à combustion. Les chaudières à vapeur de chauffage à basse pression (moins de 15 bars) comportent un réservoir cylindrique horizontal contenant l'eau en cours d'ébullition et traversé par des tubes de fumée longitudinaux reliant le foyer à une boîte de sortie à la base de la cheminée. La vapeur produite est faiblement surchauffée dans un échangeur placé dans la boîte de sortie. Les chaudières de chauffage à pression moyenne ou forte et les chaudières des centrales thermiques vaporisent l'eau dans des tubes verticaux, regroupés en panneaux, ou écrans, qui délimitent la chambre de combustion. Ces tubes débouchent à leur partie supérieure dans un réservoir cylindrique horizontal, ou ballon, qui assure la séparation de l'émulsion eau-vapeur. L'eau liquide redescend par circulation naturelle vers des collecteurs alimentant les écrans à leur partie inférieure. La vapeur est ensuite dirigée vers des échangeurs surchauffeurs traversés par les fumées qui sortent à la partie supérieure de la chambre et qui traversent également le resurchauffeur, lorsque la chaudière en comporte un. Les fumées traversent ensuite un économiseur, qui réchauffe l'eau d'alimentation avant son introduction au ballon, puis un réchauffeur de l'air utilisé par les brûleurs de la chambre de combustion. On utilise de plus en plus des chaudières sans réservoir, dites à vaporisation totale, qui possèdent les mêmes zones d'échange qu'une chaudière classique, mais sont constituées d'un grand nombre de circuits tubulaires continus en parallèle dans lesquels l'eau se réchauffe, se vaporise complètement en un seul passage, puis se surchauffe. Voir aussi le dossier centrales. Complétez votre recherche en consultant : Les corrélats Carnot Nicolas Léonard Sadi centrales - Les centrales thermiques centrales - Les centrales thermiques - Les centrales thermiques à vapeur chauffage Clausius Rudolf déminéralisation - 2.TECHNIQUE désurchauffeur locomotive machine à vapeur réchauffeur Seguin Marc Serpollet Léon Stephenson George thermosiphon Trevithick Richard turbine turbopompe vapocraqueur vaporiseur ventilateur Les médias charbon - chaudière à lit fluidisé Les livres chaudière à vapeur, page 1003, volume 2