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Clemenceau Georges, 1841-1929, né à Mouilleron-en-Pareds (Vendée), homme d'État français de la IIIe République.

Publié le 24/10/2013

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Clemenceau Georges, 1841-1929, né à Mouilleron-en-Pareds (Vendée), homme d'État français de la IIIe République. Entré très jeune dans la politique militante en faveur de la République, maire du XVIII e arrondissement de Paris pendant la Commune, élu député à l'Assemblée nationale en 1871, réélu en 1876, il siégea sans interruption jusqu'en 1893. Les remous de l'affaire de Panamá l'écartèrent du Parlement ; il y revint en 1902, et fut réélu jusqu'en 1920. Son échec à la présidence de la République lui fit alors donner sa démission. Intransigeant, impulsif et autoritaire, Clemenceau fut une des grandes figures du parti radical. Il combattit avec âpreté l'opportunisme des chefs radicaux Gambetta et Jules Ferry, auquel il reprocha sa politique coloniale. Pendant l'affaire Dreyfus, il publia dans son journal, l'Aurore, la lettre J'accuse, d'Émile Zola. Président du Conseil de 1906 à 1909, il brisa des grèves d'employés de l'État, une violente agitation ouvrière et des émeutes dans le Midi provoquées par la mévente des vins. Redevenu chef du gouvernement en 1917, il incarna alors la politique de lutte à outrance contre les Empires centraux, stimula les énergies, fit ouvrir une instruction judiciaire contre Caillaux, accusé de vouloir une « paix blanche «, fit attribuer à Foch le commandement des troupes alliées et participa aux négociations du traité de Versailles. Surnommé tour à tour « le tombeur de ministères «, « le Tigre «, « le Père la Victoire «, il mourut à Paris dans une solitude hautaine. Il a écrit, entre autres ouvrages, Grandeur et misère d'une victoire (édité en 1930). Il avait été élu à l'Académie française en 1918.

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