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clergé.

Publié le 24/10/2013

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clergé. n.m., ensemble des ecclésiastiques d'une paroisse, d'une ville ou d'un pays. Dans les civilisations antiques et païennes et pendant le haut Moyen Âge occidental, le prêtre, membre du clergé, demeura longtemps omnipotent, car il détenait un savoir exclusif (écriture, langue sacrée). Les origines du clergé catholique romain. Dès l'origine, les communautés chrétiennes se groupèrent autour d'un évêque, la primauté revenant progressivement au pape, évêque de Rome. Des prêtres et diacres étaient chargés du service du culte et de l'administration. Le clergé s'organisa au grand jour après la conversion de Constantin (313), qui fit du catholicisme la religion d'État. La hiérarchie cléricale s'étoffa peu à peu d'auxiliaires et distingua à partir du VIe siècle ordres mineurs et ordres majeurs, le célibat étant exigé des seconds. Conjointement se développa le clergé régulier, qui était constitué de confréries religieuses soumises à une règle et vivant retirées du monde. Le clergé et l'État. Parce qu'il joua souvent un rôle d'appui dans la formation des nouveaux États, comme celui des Francs en Gaule, le clergé devint une communauté de droit public grâce à l'octroi de privilèges par les souverains chrétiens. L'indépendance du clergé prit fin avec la politique centralisatrice de Charlemagne, qui réforma de son propre chef le recrutement et la discipline de ses membres. Dépendants de leur suzerain, les évêques, victimes du morcellement de l'Empire après le traité de Verdun de 843, pratiquèrent dès lors la simonie (trafic des choses sacrées), le nicolaïsme (mariage des prêtres), et cherchèrent à conserver leurs biens. Le pouvoir du pape sur le clergé se rétablit cependant au XIIe siècle, par exemple en Allemagne après le concordat de Worms, par lequel l'empereur Henri V renonçait à l'investiture spirituelle des évêques. Malgré de nombreuses tentatives des pouvoirs royaux dans toute l'Europe (pragmatique sanction de Bourges, 1438 ; concordat de Bologne, 1516) pour restreindre son rôle et ses privilèges, et malgré les coups que lui avait portés la Réforme au XVI e siècle, le clergé catholique était devenu, à la veille de 1789, le plus riche des trois ordres français. À la fin de l'Ancien Régime, un fossé s'était creusé entre évêques et prélats nobles (haut clergé) et prêtres pauvres (bas clergé) lesquels se rallièrent en majeure partie aux révolutionnaires de 1789. Lors de la Révolution, le clergé fut réorganisé par la Constitution civile du clergé votée par l'Assemblée constituante en juillet 1790, alors que les ordres religieux avaient déjà été supprimés et les biens ecclésiastiques nationalisés. Le clergé de France se scinda en prêtres assermentés ou constitutionnels et prêtres insermentés ou réfractaires. Ces derniers, qui refusaient le nouveau statut de l'Église, furent persécutés. Le Concordat de 1801 restaura la paix religieuse et permit l'essor du clergé de France au XIXe siècle. Modifiant son recrutement, de plus en plus rural, le clergé augmenta ses effectifs et développa oeuvres et missions étrangères. La séparation des Églises et de l'État en 1905, la laïcisation croissante de la société et la baisse de la pratique religieuse ont réduit son influence au XXe siècle. Complétez votre recherche en consultant : Les corrélats archevêque Assemblée du clergé cardinal [2] catholicisme chanoine Combes Émile Concordat de 1801 Constantin - ROME ET BYZANCE - Constantin Ier le Grand diacre dîme Église évêque ordres prêtre privilège Réforme séculier séparation de l'Église et de l'État (loi de) tonsure vicaire Les livres Révolution française - le déménagement du clergé après la vente des biens nationaux, page 4374, volume 8

« effectifs et développa œuvres et missions étrangères.

La séparation des Églises et de l'État en 1905, la laïcisation croissante de la société et la baisse de la pratique religieuse ont réduit son influence au XX e siècle. Complétez votre recherche en consultant : Les corrélats archevêque Assemblée du clergé cardinal [2] catholicisme chanoine Combes Émile Concordat de 1801 Constantin - ROME ET BYZANCE - Constantin Ier le Grand diacre dîme Église évêque ordres prêtre privilège Réforme séculier séparation de l'Église et de l'État (loi de) tonsure vicaire Les livres Révolution française - le déménagement du clergé après la vente des biens nationaux, page 4374, volume 8. »

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