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club. n.m., réunion de personnes associées pour un but commun.

Publié le 25/10/2013

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club. n.m., réunion de personnes associées pour un but commun. L'usage du terme s'est fortement diversifié au cours de l'époque contemporaine ; en son sens originel, c'était un lieu de sociabilité masculine de l'aristocratie britannique, protégé par des règles strictes de cooptation, puis son usage s'est étendu aux salles abritant des rassemblements politiques démocratiques pendant la Révolution française, avant de s'appliquer essentiellement aujourd'hui aux institutions associatives qui organisent les pratiques sportives. Du coup, les connotations un peu élitaires du terme en ont condamné de nombreux usages en France, à l'exception du champ sportif, et du champ politique de façon assez intermittente. L'histoire des clubs est, à cet égard, représentative de la complexité du phénomène de démocratisation des loisirs dans l'Europe contemporaine. Du club mondain au club populaire. Apparus au milieu du XIXe siècle, les premiers clubs (au sens courant du terme) furent, en France, des groupements mondains d'aristocrates centrés sur une activité sportive : éléments d'une panoplie de fêtes et de rencontres, ils permettaient autant de consolider et d'étendre des réseaux relationnels que de se livrer à une activité sportive. Ces premiers groupements (appelés tantôt clubs, tantôt cercles) étaient surtout consacrés aux pratiques de loisirs traditionnellement aristocratiques, comme le cheval : ainsi le JockeyClub (fondé en 1834, sous le nom de Cercle de la société d'encouragement pour l'amélioration des races de chevaux en France) a promu, à partir de la chasse à courre, l'équitation, tandis que le Yacht-Club promouvait (1858) le nautisme et d'autres encore l'escrime ou le patinage. Les fondateurs des clubs de « nouveaux sports « (à partir de 1880) appartenaient aussi à la noblesse : vélo, lawn-tennis (Cercle de l'île de Puteaux, en 1896), golf (Cercle du bois de Boulogne), polo (Polo de Paris, en 1892), automobile (Automobile-Club de France, en 1895) et aviation. Les nobles et certains bourgeois se retrouvaient alors entre eux (au club-house), les conditions de maintien et d'allure étant au moins aussi difficiles à remplir pour les autres que les conditions financières. Ils n'y concevaient pas le sport comme une véritable compétition exigeant un savoir-faire, mais comme l'occasion de cultiver une manière d'être, ce qui explique de nombreux accidents, notamment pour le sport automobile. L'augmentation du nombre d'adhérents et la diversification sociale des membres des clubs, liées à l'apparition des premières formes de codification explicite (baron de Coubertin) d'un idéal sportif qui auparavant allait de soi, ont éloigné l'aristocratie et consacré l'ère des grands clubs populaires. Le mode d'entrée dans le club (lié à la loi dite de 1901) est devenu la licence, qui est avant tout une assurance contre les risques. En conséquence, l'appartenance à un club sportif, si elle reste faible en France (moins de 20 % de la population, mais en croissance régulière), revêt aujourd'hui une très grande diversité de pratiques. Clubs de loisirs et clubs de services. Il n'en reste pas moins que de nombreuses activités de loisirs non sportifs s'ordonnent également autour de clubs, que l'on pourrait ranger en deux types. Un premier type rassemble des personnes désirant s'investir dans une activité culturelle au sens large (clubs d'astronomie, clubs de bridge ou d'échecs, etc.) ou dans une intervention caritative (Rotary clubs ou Lion's Clubs). À des degrés divers, ce type de clubs est consommateur de temps libre. L'autre type suppose une moindre intervention personnelle de l'adhérent, qui y est avant tout consommateur de services, comme dans les clubs de culture physique, très en vogue aujourd'hui. Les clubs de livres comme France Loisirs, reposant sur des techniques de fidélisation de la clientèle, se sont beaucoup développés dans la période récente : ils permettent de réduire le coût des ouvrages (livres, disques, vidéocassettes), tout en éclairant les choix. Quant aux clubs du troisième âge, qui se développent considérablement, ils oscillent, selon les cas, entre les deux types de clubs. Complétez votre recherche en consultant : Les corrélats tourisme - Les usages sociaux du tourisme Complétez votre recherche en consultant : Les corrélats ciné-club clubs révolutionnaires France Loisirs Hot Club de France (HCF) rotary clubs sport Touring Club de France

« Clubs de loisirs et clubs de services. Il n'en reste pas moins que de nombreuses activités de loisirs non sportifs s'ordonnent également autour de clubs, que l'on pourrait ranger en deux types.

Un premier type rassemble des personnes désirant s'investir dans une activité culturelle au sens large (clubs d'astronomie, clubs de bridge ou d'échecs, etc.) ou dans une intervention caritative (Rotary clubs ou Lion's Clubs).

À des degrés divers, ce type de clubs est consommateur de temps libre.

L'autre type suppose une moindre intervention personnelle de l'adhérent, qui y est avant tout consommateur de services, comme dans les clubs de culture physique, très en vogue aujourd'hui.

Les clubs de livres comme France Loisirs, reposant sur des techniques de fidélisation de la clientèle, se sont beaucoup développés dans la période récente : ils permettent de réduire le coût des ouvrages (livres, disques, vidéocassettes), tout en éclairant les choix.

Quant aux clubs du troisième âge, qui se développent considérablement, ils oscillent, selon les cas, entre les deux types de clubs. Complétez votre recherche en consultant : Les corrélats tourisme - Les usages sociaux du tourisme Complétez votre recherche en consultant : Les corrélats ciné-club clubs révolutionnaires France Loisirs Hot Club de France (HCF) rotary clubs sport Touring Club de France. »

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