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comédie musicale.

Publié le 25/10/2013

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comédie musicale. spectacle insérant des numéros musicaux -chant et danse -au sein d'une intrigue de type classique, dépourvue de tout aspect dramatique, dans la tradition théâtrale de Broadway. Au cinéma, ce terme désigne un genre de films reprenant la même construction. Il s'agit d'une catégorie spécifiquement américaine, différente de celle des opérettes filmées, par sa dimension et sa variété : si l'on y trouve la même légèreté de ton et cette alternance de fiction et de musique, la modernité du style, la place accordée à la danse et l'ampleur des moyens généralement prodigués l'en distinguent. Il est significatif que le premier film parlant ait aussi été la première comédie musicale : le chant apparut immédiatement avec la parole dans le Chanteur de jazz (1927), permettant à Al Jolson de devenir le tout premier interprète chanteur du septième art. La révolution du parlant au début des années trente détermina l'éclosion de la comédie musicale à l'écran, auquel elle était destinée, puisque spectaculaire par essence. Or l'industrie hollywoodienne se dut de trouver alors un dérivatif joyeux aux crises nationales (le krach de 1929, les années de dépression, puis la guerre...). Ainsi l'opulence visuelle déployée par Busby Berkeley à la Warner Bros coïncida-t-elle paradoxalement avec la récession économique des années trente, offrant au public un rêve à base de strass, de chorus girls et de paillettes. De plus, les possibilités techniques du cinéma aboutirent à une surenchère dans l'extravagance de la représentation ; chez Berkeley, la caméra se fit danseuse étoile. En contrepoint de ce gigantisme, un couple régnait dans les studios de la RKO : Fred Astaire et Ginger Rogers. Danseur, acteur, chanteur mais aussi chorégraphe, Astaire innova et modernisa la danse. Grâce à lui, notamment, la comédie musicale devint, à la fin des années trente, un genre majeur et chéri du public, de Chercheuses d'or (1933) au Magicien d'Oz (1939). Peu à peu, on quitta les coulisses des music-halls de Broadway (42 e Rue, 1933) pour la rue ou la maison d'à côté : les intermèdes musicaux, justifiés jusque-là par le cadre théâtral, intervinrent désormais à tout moment et en tout lieu. On délaissa les biographies des gloires de la scène (tel Florenz Ziegfeld) pour s'intéresser à l'Américain moyen. L'âge d'or. La comédie musicale connut son apogée dans les années quarante et jusqu'au milieu des années cinquante, en particulier à la Metro-Goldwyn-Mayer, où, sous l'égide du producteur Arthur Freed, étaient réunies les équipes les plus talentueuses : les cinéastes Stanley Donen, Vincente Minnelli, Charles Walters, George Sidney, les scénaristes Betty Comden et Adolph Green, les chorégraphes Michael Kidd, Bob Fosse, Gower Champion, ainsi bien sûr que Fred Astaire et Gene Kelly, en compagnie de stars douées pour la comédie comme pour la danse - et notamment la danse à claquettes - ou le chant, Judy Garland, Cyd Charisse, Frank Sinatra, Leslie Caron... Tous donnèrent ses lettres de noblesse au genre, avec entre autres le Pirate (1948), Un Américain à Paris (1951), Chantons sous la pluie (1952), Tous en scène (1953) ou Brigadoon (1954). On y retrouve un rythme trépidant, un optimisme constant, une virtuosité artistique au service du divertissement. Mais l'arrivée de la télévision et le coût inhérent à ce type de production en provoquèrent le déclin. Au fil des ans, les comédies musicales se sont faites rares. En 1961, West Side Story a rajeuni le genre, introduisant le drame social et les décors naturels. Les succès de Broadway ont alimenté à nouveau Hollywood, de My Fair Lady (1964) à Chorus Line (1985), en passant par la Mélodie du bonheur (1965), Oliver ! (1968), Un violon sur le toit (1971), JésusChrist Superstar (1972) et Hair (1979). Mais la qualité d'autrefois n'a réapparu que sous forme d'anthologie nostalgique (Il était une fois Hollywood, 1974). Née en Amérique, la comédie musicale n'a connu nulle part ailleurs un essor comparable. Si certains films allemands, autrichiens, soviétiques, voire indiens ou égyptiens, semblent s'y rattacher en écho à une tradition nationale, il serait hasardeux de les y assimiler. Hors Hollywood, point de salut, ou presque. Seul Jacques Demy a su fournir en France un équivalent personnel, en forme d'hommage, de la comédie musicale avec notamment les Parapluies de Cherbourg (1964) et les Demoiselles de Rochefort (1967). Complétez votre recherche en consultant : Les livres comédie musicale - Un Américain à Paris (1951), page 1189, volume 3 comédie musicale - West Side Story (1961), page 1189, volume 3 comédie musicale - Oliver ! (1968), page 1189, volume 3 Complétez votre recherche en consultant : Les corrélats Astaire (Frederick Austerlitz, dit Fred) Chantons sous la pluie Demy Jacques États-Unis - Arts - Musique - Introduction Garland (Frances Gumm, dite Judy) Hollywood - L'âge d'or d'Hollywood Kelly (Eugene Joseph Curran, dit Gene) Minnelli Vincente Opéra de quat'sous (l') [Die Dreigroschenoper] opérette Rogers (Virginia Katherine McMath, dite Ginger) Les livres Hollywood - Chantons sous la pluie (1952), page 2383, volume 5

« par la Mélodie du bonheur (1965), Oliver ! (1968), Un violon sur le toit (1971), Jésus- Christ Superstar (1972) et Hair (1979).

Mais la qualité d'autrefois n'a réapparu que sous forme d'anthologie nostalgique ( Il était une fois Hollywood , 1974). Née en Amérique, la comédie musicale n'a connu nulle part ailleurs un essor comparable.

Si certains films allemands, autrichiens, soviétiques, voire indiens ou égyptiens, semblent s'y rattacher en écho à une tradition nationale, il serait hasardeux de les y assimiler.

Hors Hollywood, point de salut, ou presque.

Seul Jacques Demy a su fournir en France un équivalent personnel, en forme d'hommage, de la comédie musicale avec notamment les Parapluies de Cherbourg (1964) et les Demoiselles de Rochefort (1967). Complétez votre recherche en consultant : Les livres comédie musicale - Un Américain à Paris (1951), page 1189, volume 3 comédie musicale - West Side Story (1961), page 1189, volume 3 comédie musicale - Oliver ! (1968), page 1189, volume 3 Complétez votre recherche en consultant : Les corrélats Astaire (Frederick Austerlitz, dit Fred) Chantons sous la pluie Demy Jacques États-Unis - Arts - Musique - Introduction Garland (Frances Gumm, dite Judy) Hollywood - L'âge d'or d'Hollywood Kelly (Eugene Joseph Curran, dit Gene) Minnelli Vincente Opéra de quat'sous (l') [Die Dreigroschenoper] opérette Rogers (Virginia Katherine McMath, dite Ginger) Les livres Hollywood - Chantons sous la pluie (1952), page 2383, volume 5. »

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