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concentration.

Publié le 25/10/2013

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concentration. n.f. 1. CHIMIE : quantité d'une substance donnée présente dans une solution. Il existe plusieurs façons d'exprimer une concentration ; parmi les plus couramment utilisées, il faut citer : la molarité (symbolisée par M), qui représente le nombre de molécules-grammes contenues dans un litre de solution ; la molalité, qui représente le nombre de molécules-grammes dissoutes dans 1 000 g du solvant ; et la fraction molaire, qui est utilisée lorsque la solution renferme plusieurs substances distinctes. Cette fraction molaire, pour une entité donnée, est égale au rapport du nombre de molécules de ce composé au nombre total des molécules des divers constituants du mélange. Complétez votre recherche en consultant : Les corrélats activité - 1.CHIMIE chimie - Les réactions chimiques mole solution - 2.CHIMIE titre d'une solution 2. ÉCONOMIE : accroissement de la taille et du pouvoir relatifs d'une unité économique au sein de l'ensemble auquel elle appartient. Cette tendance de l'entreprise à créer constamment une situation d'asymétrie à son profit découle des pressions concurrentielles qui s'exercent dans tout système productif marchand. Des débuts du capitalisme jusqu'à nos jours, on peut voir la concentration à l'oeuvre. Seules ses modalités ont évolué, dans leur contenu et dans leur importance. On peut les distinguer selon deux axes : les moyens utilisés et les objectifs poursuivis. Les moyens de la concentration sont ceux de la croissance interne et ceux de la croissance externe. Dans la croissance interne, l'entreprise réinvestit ses profits dans l'achat de moyens de production neufs ; une rentabilité plus forte que chez ses concurrents permet à cette firme de consolider sa position en améliorant sa productivité, ce qui lui procure des moyens supplémentaires pour un autofinancement encore plus grand. Dans la croissance externe, l'entreprise prend le contrôle de moyens de production existants. La concentration peut alors découler de l'achat d'autres unités économiques avec absorption ou fusion, ou d'une prise de participation financière par acquisition en Bourse d'une part plus ou moins grande des actions déjà émises. Dans ce dernier cas, les entreprises concernées restent juridiquement indépendantes, mais il y a dépendance économique selon le niveau de contrôle permis par la possession du capital : au-delà de 50 %, le contrôle est majoritaire, et il définit une relation de société mère à filiale ; entre 30 et 50 %, le contrôle est minoritaire, mais peut suffire si aucun autre actionnaire ne détient une part plus importante du capital ; au-dessous de 30 %, le contrôle est dit interne ou technocratique, car seule une alliance entre plusieurs actionnaires permet de diriger l'entreprise. Lorsque de nombreuses entreprises réalisent des prises de participation croisées, on est en présence d'un groupe, sans que l'on puisse toujours définir quelle est la société mère qui contrôle réellement l'ensemble. Le portefeuille d'actions qui assure la cohérence du groupe (appelé trust aux États-Unis ou Konzern en Allemagne) est souvent géré par une société purement financière, la holding. Les objectifs de la concentration sont de trois ordres :- la recherche d'un meilleur contrôle des débouchés pour une marchandise déterminée ; la concentration horizontale est ainsi le regroupement de plusieurs firmes produisant cette marchandise ;- la recherche d'un abaissement des coûts de production, par intégration en amont ou en aval de phases complémentaires de la transformation d'une matière première en un produit fini ; cette concentration verticale aboutit en général à une transformation des technologies, plus continues et plus lourdes : la sidérurgie, par exemple, est très concentrée verticalement ;- la recherche d'une amélioration de la situation financière des entreprises par la mise en commun des liquidités disponibles, afin de profiter au meilleur moment et au moindre coût des opportunités d'investissements productifs ou boursiers. L'objectif est souvent la rentabilité à court terme, alors que les pratiques précédentes visent plutôt des résultats à moyen ou à long terme. Cette logique financière développe les transactions boursières, car elle passe en général par des OPA dont le caractère spéculatif est souvent en contradiction avec les contraintes d'une saine gestion de la production. Voir aussi entente. Complétez votre recherche en consultant : Les corrélats absorption - 3.ÉCONOMIE contrôle financier croissance - 2.ÉCONOMIE entente entreprise - La diversité des entreprises - L'histoire et la dimension groupe - 2.ÉCONOMIE holding konzern OPA (offre publique d'achat) participation trust zaibatsu

« croisées, on est en présence d'un groupe, sans que l'on puisse toujours définir quelle est la société mère qui contrôle réellement l'ensemble.

Le portefeuille d'actions qui assure la cohérence du groupe (appelé trust aux États-Unis ou Konzern en Allemagne) est souvent géré par une société purement financière, la holding. Les objectifs de la concentration sont de trois ordres :– la recherche d'un meilleur contrôle des débouchés pour une marchandise déterminée ; la concentration horizontale est ainsi le regroupement de plusieurs firmes produisant cette marchandise ;– la recherche d'un abaissement des coûts de production, par intégration en amont ou en aval de phases complémentaires de la transformation d'une matière première en un produit fini ; cette concentration verticale aboutit en général à une transformation des technologies, plus continues et plus lourdes : la sidérurgie, par exemple, est très concentrée verticalement ;– la recherche d'une amélioration de la situation financière des entreprises par la mise en commun des liquidités disponibles, afin de profiter au meilleur moment et au moindre coût des opportunités d'investissements productifs ou boursiers.

L'objectif est souvent la rentabilité à court terme, alors que les pratiques précédentes visent plutôt des résultats à moyen ou à long terme.

Cette logique financière développe les transactions boursières, car elle passe en général par des OPA dont le caractère spéculatif est souvent en contradiction avec les contraintes d'une saine gestion de la production. Voir aussi entente . Complétez votre recherche en consultant : Les corrélats absorption - 3.ÉCONOMIE contrôle financier croissance - 2.ÉCONOMIE entente entreprise - La diversité des entreprises - L'histoire et la dimension groupe - 2.ÉCONOMIE holding konzern OPA (offre publique d'achat) participation trust zaibatsu. »

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