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Convulsionnaires (Les)

Publié le 19/06/2012

Extrait du document

                                 France. 1731

Le 1er mai 1727, mourait à Paris, dans une baraque en planches du faubourg Saint-Marceau, un diacre janséniste, François Paris. Sa simplicité, sa charité l’avaient rendu très populaire dans ce quartier pauvre. Il fut enseveli au cimetière Saint-Médard, près de l’église à laquelle il était attaché. Et tout de suite, des miracles se produisent sur sa tombe. A partir de janvier 1731, des scènes étranges attirent les curieux au cimetière : sur la tombe du diacre, les malades et les pénitents sont pris de convulsions et d’un délire prophétique. L’agitation atteint son paroxysme pen­dant l’automne de 1731 ; avec le froid, l’affluence diminue.

Le 27 janvier 1732, une ordonnance royale ordonne la fermeture du cimetière Saint-Médard, et la police exécute l’ordre le 29. Un inconnu écrivît sur la muraille :

« De par le Roi, défense à Dieu De faire miracle en ce lieu. «

L’abbé Terrasson disait : « Ce que je trouve de plus plaisant, c’est que Dieu ait obéi. «

En fait, les « convulsionnaires « continuèrent leurs réunions hors du cimetière Saint-Médard, et les documents de police abondent en renseignements sur leurs activités jusqu’à la fin du XVIlle siècle.

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