Côte-d'Or (21).

Côte-d'Or (21). département du centre-est de la France, dont le chef-lieu, Dijon, était l'ancienne capitale des ducs de Bourgogne au Moyen Âge. Il appartient à la Région Bourgogne. Le cadre physique et humain. La Côte-d'Or présente des paysages variés grâce à sa situation en Bourgogne : plateau du Châtillonnais et dépression de l'Auxois, drainés par la Seine et ses affluents ; hautes terres du Morvan à l'ouest, véritable château d'eau ; plaine de la Saône, dont les rivières débordent souvent, se dirigeant vers la Méditerranée. La partie amont de ces vallées, au climat rude, est peu peuplée (10 habitants au km2) et tournée vers la production de céréales dans le cadre de grosses fermes. La densité de population s'accroît vers l'aval, les prairies permettant une exploitation des bovins (race tachetée de l'Est pour la production de lait et charolaise pour celle de viande). Montbard, Saulieu, Arnay-le-Duc sont les gros bourgs de ces régions rurales. Dans la plaine de Saône se regroupent les cultures maraîchères, autour d'Auxonne notamment. La plaine est limitée à l'ouest par la Côte d'Or qui la domine de 200 m, face au sud-est ; l'ensoleillement, l'abri à l'égard des vents humides et les sols caillouteux offrent des conditions naturelles idéales pour le vignoble, dont Dijon, Beaune et Nuits-Saint-Georges sont les principaux marchés. L'agglomération dijonnaise, qui réunit environ le tiers de la population du département, garde un grand prestige sur le plan culturel grâce à son université, à son musée des beauxarts, à ses églises gothiques et Renaissance, au charme de ses vieux hôtels. Néanmoins, la très faible densité de population des campagnes qui l'entourent (à l'exception de l'axe Dijon-Beaune) ainsi que la proximité de Lyon limitent son rayonnement, qui ne s'exerce guère que dans le département. Complétez votre recherche en consultant : Les livres Semur-en-Auxois, page 4731, volume 9 La vie économique. La Côte-d'Or a été très tôt une voie de passage entre la Méditerranée et le Bassin parisien ; cette situation s'est renforcée au XIXe siècle grâce au canal de Bourgogne, puis à la voie ferrée Paris-Lyon Marseille (PLM) passant par Dijon. La ville préfecture, et capitale régionale, est aujourd'hui un des plus grands noeuds ferroviaires de France ; ses activités se sont surtout orientées vers le tertiaire, mais aussi vers l'agroalimentaire, la mécanique et l'industrie pharmaceutique. Toutefois, la modernisation des voies de communication lui a partiellement nui : l'autoroute A6 (Paris-Marseille) coupe au plus court entre Avallon et Beaune, à travers l'Auxois et la « montagne bourguignonne «, et la ligne TGV passe encore plus à l'ouest, au pied du Morvan. Seule la future liaison Rhin-Rhône replace Dijon au centre d'un carrefour. Mais ni les canaux ni la Saône n'ont été élargis, et les trains de bateaux de plus de 4 000 t ne peuvent les emprunter - la Saône se terminant vers le nord-est par un véritable cul-de-sac. Enfin, la relative proximité des grands aéroports de Lyon-Satolas et de Mulhouse-Bâle empêche Dijon d'être bien desservie par avion. Dans le reste du département, l'essor des moyens de transport a favorisé l'installation d'industries métallurgiques, notamment à Châtillon-sur-Seine et à Montbard. Complétez votre recherche en consultant : Les livres Cîteaux (ordre de) - cloître de l'abbaye de Fontenay, page 1127, volume 2 Côte-d'Or (21) - le village de Pernand-Vergelesses, page 1283, volume 3 Complétez votre recherche en consultant : Les corrélats Alésia Beaune Bourgogne Bourgogne (vignoble de) Clos-Vougeot comblanchien Dijon Fontenay Gevrey-Chambertin Montbard Nuits-Saint-Georges Pommard Saône Saulieu Seine Semur-en-Auxois vin - Les vins et leurs terroirs Vix Vosne-Romanée Vougeot Les médias Côte-d'Or (21) - carte physique Côte-d'Or (21) - tableau en bref France - carte des départements et des Régions Les livres abbaye - l'abbaye de Cîteaux, page 3, volume 1 Bourgogne (vignoble de), page 722, volume 2 Dijon, page 1477, volume 3