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cuir. n.m., peau d'animal préparée et mise en état de

Publié le 25/10/2013

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cuir. n.m., peau d'animal préparée et mise en état de conservation (après avoir été débarrassée de ses poils, s'il y a lieu). La fabrication des cuirs à partir des peaux relève de l'industrie du tannage ; on donne le nom de mégisserie à des procédés de tannage spéciaux en vue d'applications particulières, dont la principale est la ganterie. Voir mégisserie et tannage. La nature du cuir. Un cuir classique, préparé à partir d'une peau de mammifère, provient essentiellement du derme après enlèvement de l'épiderme (ébourrage) ; l'épiderme se détache facilement du derme, dont il est séparé par la membrane hyaline. La face externe du derme, après enlèvement de l'épiderme, constitue la fleur du cuir (face apparente à l'utilisation, car elle est naturellement lisse). Les cellules conjonctives du derme sont détruites et il reste un ensemble fibreux d'élastine (fibres jaunes) et de collagène (fibres blanches), une partie plus ou moins importante de ce collagène pouvant être éliminée dans les cuirs durs, comme les cuirs à semelles. Les matières premières utilisées. La matière première principale est constituée par les cuirs de bovidés et d'équidés, adultes ou jeunes, élevés et abattus en grand nombre en tant qu'animaux de boucherie, qui fournissent individuellement une grande quantité de peau (de 30 à 45 kg par adulte). Certains cuirs de jeunes bovidés portent des noms particuliers, tels que la vachette (cuir de génisse) et le boxcalf (cuir de veau préparé par tannage au chrome). La ganterie demanda, dès sa naissance au début du XIVe siècle, une grande variété de cuirs d'origine locale ou exotique, dont le pécari et les cuirs d'oiseaux ou de reptiles. La maroquinerie tire son nom de la matière principale qu'elle utilisa lors de son grand développement au XVe siècle, le cuir de caprin du Maroc, ou maroquin. La reliure fait appel également, en dehors du veau et du maroquin, à des cuirs particuliers : cuirs de Russie tannés à l'écorce de bouleau, basane (mouton), chagrin (chèvre), ainsi qu'à des peaux préparées par d'autres techniques que le tannage (parchemin et vélin). La place du cuir dans l'économie. Le cuir a occupé et occupe toujours d'importants créneaux dans l'industrie de la chaussure (semelles et tiges), du vêtement (vêtements de ville et vêtements professionnels de protection), de la ganterie, de la maroquinerie et de la reliure. Depuis la fin de la Seconde Guerre mondiale, il est concurrencé par des produits de substitution élaborés par l'industrie chimique et dont le premier fut mis au point en 1942 aux États-Unis. L'industrie du cuir et de la chaussure se caractérise par sa faible concentration (en 1994, il n'y avait plus guère, en France, que 500 entreprises de plus de 20 salariés) et par la faible qualification des emplois. Aussi le marché mondial est-il principalement approvisionné par des pays où l'économie informelle est développée et où le prix de la main-d'oeuvre est bas : l'Italie en Europe, Taiwan et la Corée du Sud en Asie. La concurrence des pays d'Europe du Sud (Italie, Espagne, Portugal) a accéléré en France le déclin de cette industrie, dont la balance commerciale est déficitaire depuis 1975, et qui a perdu le tiers de ses emplois depuis cette date. Complétez votre recherche en consultant : Les corrélats chaussure galuchat mégisserie tannage

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