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De Sanctis, Francesco

Publié le 22/02/2012

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Homme de lettres et ministre italien né à Morra Irpina (Avellino) et mort à Naples (1817-1883). L'éducation littéraire qu'il avait acquise chez le puriste Basilio Puoti engendra en lui un véritable culte pour la pureté de la forme et pour les auteurs classiques. Après avoir été professeur au Collège militaire de la Nunziatella à Naples, il eut, dans la prison du Castel dell'Ovo, la possibilité d'étudier l'allemand et de lire les ouvrages de Hegel. Il passa trois ans en captivité, ayant pris part à une insurrection contre les Bourbons; ensuite il fut exilé en Amérique, mais il se réfugia d'abord à Turin, puis à Zurich, où il professa la littérature italienne à l'Ecole polytechnique et où il rencontra Mazzini, Wagner, Burckhardt En 1860, Garibaldi le nomma gouverneur d'Avellino. Plus tard, en qualité de ministre de l'Instruction publique, il apporta de sérieuses réformes à l'Université de Naples. Par la suite, il s'opposa, avec Crispi et Rattazzi, au trasformismo de Depretis. De 1872 à 1877, il détint la chaire de littérature comparée à l'Université de Naples. Ses leçons d'histoire de la civilisation littéraire en Italie ainsi que ses Saggi Critici (Essais critiques) représentent encore de nos jours un exemple de capacité interprétative et expressive. Il fut aussi un théoricien du vérisme et un rénovateur des structures de l'école italienne.

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