décollage vertical.

décollage vertical. procédure de décollage appliquée par certains aérodynes (engins volants motorisés plus lourds que l'air) qui n'ont pas besoin de prendre de la vitesse en roulant sur une piste avant de décoller. Cette procédure s'applique, en sens inverse, à l'atterrissage. Tous les hélicoptères pratiquent le décollage et l'atterrissage vertical. Leur vitesse limitée a conduit à la conception transitoire d'engins dotés d'une voilure tournante et d'un propulseur horizontal spécialisé. Cette filière fut toutefois abandonnée, car les voilures tournantes s'avérèrent inaptes aux grandes vitesses horizontales ; le propulseur horizontal ne put donc apporter qu'un gain de vitesse faible par rapport à l'hélicoptère classique. C'est ainsi que le Fairey Rotodyne britannique, produit en 1958, ne dépassa pas 300 km/h en croisière. On réalisa, en revanche, des avions à turbopropulseurs basculants, mieux réussis, qui restent cependant handicapés par les problèmes d'adaptation des hélices à deux rôles différents, et ce sont finalement les progrès remarquables des turboréacteurs en matière de poussée qui ont rendu possible la conception d'avions à réaction rapides, de structure relativement classique, mais capables de bénéficier transitoirement d'une poussée verticale supérieure à leur poids : certains auteurs les appellent avions convertibles, ou « convertibles «.