mur. n.m., ouvrage vertical en maçonnerie, qui porte les planchers
Publié le 15/11/2013
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mur. n.m., ouvrage vertical en maçonnerie, qui porte les planchers et la toiture d'un édifice et qui en limite ou subdivise les volumes. Selon les matériaux mis en oeuvre, on distingue les murs massifs, en pierres, briques, béton ou empilage de madriers, des murs à ossature de poutres ou de poteaux dont les vides sont remplis de matières légères (par exemple les murs à colombage). Histoire. Nombre de murailles élevées pour garantir la sécurité d'un territoire marquèrent l'histoire par leur taille ou par le gigantisme des travaux mis en oeuvre. D'autres, reliquats de bâtiments disparus ou témoins d'événements marquants, prirent place dans la mémoire collective, se transformant en lieux de pèlerinage. Le mur d'enceinte construit autour de Paris en 1785 pour faciliter la perception de l'octroi donna même naissance à une chanson anonyme : Le mur murant Paris rend Paris murmurant. Les murailles défensives. La conception de murailles défensives remonte à la plus haute Antiquité. Entre 461 et 445 avant J.-C., la ville d'Athènes protégea ainsi les trois routes la reliant à son débouché essentiel, le port du Pirée, par la construction des Longs Murs. À la fin du IIIe siècle avant J.-C. débuta en Chine la construction de la Grande Muraille, ensemble d'ouvrages défensifs élevés au nord de l'empire. À l'origine conçue pour empêcher les incursions des nomades d'Asie centrale (Xiongnu), la Grande Muraille fut consolidée et étendue jusqu'au XVIe siècle. En Grande-Bretagne, les Romains bâtirent entre 122 et 128 le mur d'Hadrien pour défendre leur territoire contre les invasions des Scots et des Pictes. Courant entre mer d'Irlande et mer du Nord, ce mur marquait la limite de leur implantation et fut péniblement tenu et plusieurs fois consolidé jusqu'au départ définitif des Romains en 409. Lors de la Seconde Guerre mondiale, deux ouvrages, la ligne Maginot, du nom du ministre de la Guerre qui la fit élever sur la frontière est de la France entre 1927 et 1936, et le mur de l'Atlantique, fortification de bunkers construite par les Allemands à partir de 1942 sur les côtes hollandaises, belges et françaises pour prévenir un débarquement allié, s'illustrèrent par leur inefficacité. Le mur de Berlin, enfin, fut élevé le 13 août 1961 par l'Allemagne de l'Est pour empêcher la fuite de ses habitants vers l'Ouest. Son démantèlement en 1989 symbolisa la réunion des deux Allemagnes, l'échec de la politique du rideau de fer et l'effondrement général du communisme en Europe orientale. Vestiges symboliques. Parmi les murs à caractère symbolique, le Mur des lamentations, portion de la muraille du Temple de Jérusalem qui survécut à la destruction de la ville par les Romains (70 après J.C.), devint un lieu saint du judaïsme. Le mur des Fédérés, au cimetière du Père-Lachaise à Paris, contre lequel furent fusillés les derniers communards de 1871, demeure quant à lui un lieu de commémoration, à la mémoire de ces révolutionnaires. Complétez votre recherche en consultant : Les corrélats Atlantique (mur de l') Berlin - L'histoire de Berlin brique Chine (Grande Muraille de) colombage fresque - Introduction Jérusalem maçonnerie Maginot André muralisme parement
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