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défenses immunitaires.

Publié le 25/10/2013

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défenses immunitaires. ensemble des phénomènes ayant pour fonction de protéger l'organisme contre les agressions du monde extérieur. Défenses immunitaires innées. L'organisme dispose naturellement de cellules et de protéines qui participent à la défense immunitaire. Ainsi, les globules blancs du sang (polynucléaires neutrophiles, monocytes) peuvent attaquer, digérer et éliminer des microbes : c'est la phagocytose. De même, les cellules de Kupffer participent à la protection de la paroi des vaisseaux. L'organisme possède également dans le sang un ensemble de protéines (on parle du « système du complément plasmatique «) qui peut être activé pour défendre l'organisme contre une agression extérieure. Défenses immunitaires humorales acquises. Peu après la naissance, l'organisme développe dans le sang une série de protéines appelées immunoglobulines (ou anticorps). Ces anticorps sont capables de reconnaître des substances étrangères (et potentiellement toxiques) à l'organisme, caractérisées par leur site antigénique (antigènes). Les anticorps sont sécrétés par deux types de globules blancs (lymphocytes et plasmocytes). La réaction antigène-anticorps est à la base de l'immunité humorale acquise. On peut apporter à l'organisme des anticorps supplémentaires (sérothérapie), qui permettront d'augmenter temporairement les défenses de l'organisme vis-à-vis d'un agent extérieur déterminé. Ainsi, la sérothérapie antitétanique permet de protéger l'organisme contre le tétanos en lui apportant des anticorps spécifiques. Elle a une efficacité temporaire (quatre semaines) et est donc réalisée juste après une plaie éventuellement tétanigène. Le vaccin, au contraire, est une substance (extraits de microorganismes inactivés) qui permet de stimuler l'organisme pour qu'il fabrique lui-même des anticorps vis-à-vis de l'agent introduit. Défenses immunitaires cellulaires acquises. Ces défenses sont spécifiquement assurées par le groupe cellulaire des lymphocytes T, dont le rôle est de reconnaître les agents agresseurs, de les identifier exactement et d'assurer la coordination de l'ensemble des mécanismes de défense immunitaire de l'organisme. L'altération congénitale ou acquise des défenses immunitaires a toujours des conséquences graves. L'organisme est alors beaucoup plus sensible aux différentes infections, mais, aussi, à la survenue de certaines tumeurs ; c'est par exemple ce que l'on observe dans le syndrome d'immunodéficience acquise (sida) causé par le virus HIV. Complétez votre recherche en consultant : Les corrélats antitoxine cancer Dausset Jean immunité immunoglobuline immunothérapie pneumocystose

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