Devoir de Philosophie

Grand oral du bac : Les défenses immunitaires

Publié le 13/11/2018

Extrait du document

UNE ARMEE POUR DEFENDRE NOTRE CORPS
Les multiples intrusions microbiennes dont notre organisme est continuellement l'objet, par les piqûres, les petites blessures, etc., ne nous causent généralement aucun mal, car notre corps est capable de détruire immédiatement la plupart des micro-organismes (ou « microbes ») indésirables -notamment des bactéries et virus. Parfois, cependant, la lutte est plus difficile et on observe un certain nombre de phénomènes caractéristiques : inflammation (rougeur, gonflement local), suppuration (formation de pus), dilatation des ganglions lymphatiques, fièvre... Ces phénomènes ne résultent pas tant de l'action des micro-organismes sur notre organisme que du combat qui est mené contre eux par les défenseurs de notre corps : les cellules du système immunitaire. Le système immunitaire rassemble des organes et des cellules spécialisées présentes dans tout l’organisme et circulant dans le sang et la lymphe. Il permet de détruire toute substance ou organisme reconnus comme étrangers, et de garder la « mémoire » de ces hôtes indésirables afin de les attaquer plus rapidement et avec plus d'efficacité dans l'éventualité d'une nouvelle intrusion.
LA PROTECTION CONTRE LES INTRUSIONS
Les barrières externes :
 
PEAU ET MUQUEUSES
 
La peau
 
En cas de blessure de la peau, des bactéries peuvent s'accumuler sur la lésion et s'Y développer. L'organisme
 
met alors en œuvre un processus de défense, qui se traduit par une inflammation (ou réaction inflammatoire), avec rougeur, gonflement de la zone lésée et sensation de chaleur, dus à l'intensité de l'activité cellulaire. • Le calibre des petits vaisseaux sanguins augmente (phénomène de
 
vasodilatation), favorisant l'arrivée de cellules du système immunitaire circulant en leur sein.
 
• La coagulation du sang referme la plaie, empêchant l’intrusion de nouveaux micro-organismes.
 
• Le tissu lésé libère des substances qui renforcent la réaction inflammatoire, notamment de l'histamine qui stimule la vasodilatation et des prostaglandines qui attirent les globules blancs.
 
• Le taux de globules blancs ou leucocytes, augmente. Ces cellules sanguines « protectrices » éliminent l'infection et nettoient la plaie.
 
Si l'inflammation se poursuit en dépit de ces premières réactions, on observe les symptômes suivants :
 
• apparition de pus, formé par l’accumulation de globules blancs, de micro-organismes tués et de débris cellulaires ;
 
• formation d'un abcès par accumulation de pus ;
 
• élévation de la température du corps (fièvre), qui limite la multiplication des micro-organismes et renforce l'activité des phagocytes.
 
Les muqueuses
 
Au niveau des muqueuses, membranes des cavités du corps (par exemple du nez), s'élabore la réponse immédiate du système immunitaire : 80 % des cellules immunitaires y sont localisées. Leurs sécrétions - notamment le mucus -jouent un rôle essentiel. En effet, les muqueuses sont la voie de pénétration de 90 °/o des microorganismes qui nous envahissent. C'est ce qui fait l'intérêt des vaccinations par voie orale ou nasale, lorsque l'une ou l'autre est possible. Les sécrétions digestives contiennent des bactéricides et des anticorps, substances-dés de l'immunité. Le suc gastrique, très acide, élimine une partie des éléments étrangers, tandis que la flore intestinale contribue à empêcher le développement d'une nouvelle population de bactéries : on regroupe sous l'appellation de « flore intestinale » les bactéries déjà présentes dans le tube digestif dont elles facilitent le fonctionnement (cas de symbiose).
 
• Le mucus du nez, des bronches et des poumons fixe et élimine (en s'écoulant) les impuretés de l'air.
 
• Au niveau de l'œil, les larmes contiennent une enzyme qui détruit les micro-organismes.
 
LES ORGANES LYMPHOÏDES
 
Les organes lymphoïdes sont les sites de fabrication et de mise en circulation de globules blancs particuliers, les lymphocytes, cellules de la défense immunitaire spécifique.
 
• Dans les organes lymphoïdes dits « primaires », moelle osseuse et thymus, sont produites les cellules

« Le groupe sanguin, dont on tient compte lors d'une transfusion mnguine, permet une classification des personnes selon la partie de leur système HLA concernant les cellules du sang.

À ce niveau, la complexité du système est moins grande, c'est pourquoi de nombreuses personnes appartiennent au même groupe sanguin, ce qui simplifie la procédure de don de sang.

LE FONCTIONNEMENT DU SYmME IMMUNITAIRE Le système immunitaire fonctionne selon deux mécanismes : la défense immunitaire non spécifique et la défense immunitaire spécifique, qui se complètent en s'interpénétrant étroitement • La défense non spécifique (c'est-à-dire qui s'effectue à l'identique quel que soit l'agent infectieux) est la première réaction, immédiate, lors d'une tentative d'infection par un corps étranger.

Son mode d'action principal est la phagocytose : des cellules spécialisées, les leucocytes, englobent les micro-organismes et-en quelque sorte -les digèrent Les leucocytes donnent également l'alerte aux cellules de la défense spécifique.

• La défense spécifique utilise des mécanismes plus lents à mettre en œuvre, car la reconnaissance préalable de l'élément étranger est nécessaire pour ce type de défense.

Ses acteurs sont les lymphocytes : -l es lymphocytes B produisent des anticorps, toxiques pour les micro­ organismes cibles, qui se fixent sur leurs antigènes (les marqueurs moléculaires permettant leur reconnaissance) ; - les lymphocytes T se fixent à la membrane des cellules intruses et la perforent à l'aide d'une enzyme particulière.

• Par la voie humorale, les lymphocytes B sécrètent des anticorps correspondant à l'antigène détecté.

Cette voie est plus lente que la précédente.

La particularité du système spécifique est qu'il conserve après chaque agression des « cellules mémoire », c'est-à-dire des lymphocytes Tet B qui gardent la mémoire de l'antigène rencontré, accélérant ainsi la réponse spécifique lors de rencontres ultérieures.

Lymphocytes B et immunoglobulines Les lymphocytes B n'interviennent pas directement pour détruire le micro­ organisme, mais agissent par l'action des anticorps.

Ils ne produisent qu'un seul type d'anticorps, une immunoglobuline (grosse protéine du plasma) spécifique d'un antigène précis.

Tant que les lymphocytes B ne sont pas activés, ils portent les immuno globulines sur leur membrane.

Lors de l'activation apparaît une modification de la structure des immunoglobulines qui se spécialisent dans des fonctions différentes.

Une immunoglobuline est formée par 4 chaînes moléculaires, deux longues en position centrale et deux courtes en position latérale.

Chacune de ces molécules a une partie variable et une partie semblable à celle des autres anticorps.

partie constante Il existe cinq catégories différentes d'immunoglobulines (lg), classées selon une partie de leur architecture : ce sont les lgG (70% des lg),les lgM (10-15%), les lgD (1%) ,les lgA et les IgE (. »

↓↓↓ APERÇU DU DOCUMENT ↓↓↓

Liens utiles