densité.

densité. n.f. 1. PHYSIQUE : on appelle densité d'un corps la densité relative de ce corps par rapport à un autre ; c'est le quotient des masses d'un même volume des deux corps considérés, pris dans les mêmes conditions de température et de pression. La densité d'un liquide ou d'un solide s'exprime par rapport à l'eau, à 4 o C, sous pression normale ; celle d'un gaz s'exprime par rapport à l'air. C'est un nombre sans dimensions, indépendant du système d'unités. La détermination rapide de la densité d'un liquide se fait à l'aide d'un appareil appelé densimètre. Complétez votre recherche en consultant : Les corrélats Archimède densimètre eau - Les propriétés physico-chimiques de l'eau - Propriétés physiques Les médias Archimède - exemple d'application du principe d'Archimède 2. SCIENCES SOCIALES : rapport entre une donnée statistique (population, logement, emploi) et une surface. La densité de population est le nombre d'habitants par unité de surface. On peut ainsi calculer la densité d'un quartier, d'une ville (nombre d'habitants par hectare) ou d'un pays (nombre d'habitants par km2). Les extrêmes vont de moins de 1 habitant au km 2 (désert, terres arctiques, forêt équatoriale) à plus de 1 000 dans les deltas de l'Asie des moussons et à plusieurs milliers dans les villes. C'est là un indicateur qu'il faut manier avec précaution ; quelle est, en effet, la signification géographique réelle d'une densité de 3 habitants au km2 pour l'immense Canada, où la distribution de la population est très déséquilibrée ? Pour obtenir une évaluation plus proche des conditions réelles, on peut mieux expliciter l'un des deux termes du rapport ; par exemple, on peut calculer le nombre d'habitants (ou d'actifs agricoles) par km2 de surface agricole utile. La densité de logement est le rapport du nombre de logements ou de la surface de plancher à la surface de terrain occupée au sol. Cette densité résidentielle est dite nette lorsqu'elle prend en compte l'ensemble des surfaces directement affectées à l'habitat et à ses annexes (emprise des bâtiments, voirie, stationnement...). Elle est dite brute lorsqu'on inclut les équipements collectifs (écoles, terrains de sport...). Elle se calcule au niveau de la parcelle, de l'îlot, du quartier ou de la ville. La notion de densité sous-tend celle de coefficient d'occupation des sols (COS), en fonction de laquelle les permis de construire sont attribués en agglomération urbaine ; les densités d'espaces bâtis, à usage d'habitation ou de bureaux, diminuent du centre vers la périphérie. Voir aussi le dossier urbanisme. La densité d'emploi, exprimée en nombre d'emplois par unité de surface (par hectare ou en m 2 de plancher), donne une image, variable selon les activités, de l'importance de l'industrie dans un espace donné. C'est une notion utile pour la programmation des zones industrielles aménagées, où les densités d'emplois oscillent entre 50 et 200 emplois à l'hectare (20 à 50 m2 de plancher par emploi). Le nombre de m2 de plancher par emploi permet de mettre en évidence les secteurs urbains où s'accumulent les emplois, en particulier les emplois tertiaires au centre des villes. Ce ratio permet également de montrer la différence qui existe entre les densités résidentielles (qui sont en fait celles de la population séjournant la nuit) et les densités d'emplois correspondant à la population diurne. Ces indicateurs sont utiles pour déterminer la politique de l'aménagement urbain. Complétez votre recherche en consultant : Les corrélats COS (coefficient d'occupation des sols) population - L'inégale répartition de la population mondiale