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détente.

Publié le 26/10/2013

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détente. n.f. 1. PHYSIQUE : abaissement du niveau de pression d'un fluide compressible. Une détente avec mise en vitesse s'effectue dans les aubes des turbines à vapeur et à gaz (voir turbine). Une détente sans mise en vitesse s'effectue dans les cycles frigorifiques (voir liquéfacteur). Si l'organe de détente est une machine produisant un travail, il extrait du cycle une quantité équivalente d'énergie calorifique. Si l'organe de détente est statique (orifice calibré, par exemple), aucun échange énergétique ne s'effectue à son niveau. Seule une variation de température se produit dans le cas des gaz réels : c'est l'effet Joule-Thomson. Dans les conditions initiales habituelles de température et de pression, les gaz usuels subissent généralement un refroidissement, produisant un effet frigorigène en aval. Mais l'hydrogène, quant à lui, subit un échauffement. Complétez votre recherche en consultant : Les corrélats Caus (Salomon de) cycle frigorifique liquéfacteur turbine tuyère 2. HISTOIRE : mot désignant une nouvelle phase des relations internationales née au lendemain de la crise de Cuba en 1962, moment culminant de la guerre froide. Dans le face-à-face des États-Unis et de l'Union soviétique, la détente correspond à un rapprochement en vue d'éviter un conflit armé ; mais, la menace nucléaire persistant de part et d'autre, la détente mérite l'appellation d'« ersatz de paix «, que lui donna le journaliste André Fontaine. Les précédents de la détente résidaient dans les phases de « dégel « consécutives à la mort de Staline (1953), mais celles-ci étaient restées précaires, comme l'ont montré les crises de Suez et de Budapest en 1956. En 1962, la crainte d'un affrontement fatal entre les deux puissances nucléaires rendait la détente militairement nécessaire. Économiquement, elle se justifiait par le coût de la course aux armements dans les deux pays. Politiquement, chaque « camp « pensait pouvoir imposer son modèle idéologique sans recourir à la force. Le rapprochement fut d'abord opéré par Nikita Khrouchtchev et John F. Kennedy (remplacé par Lyndon Johnson en 1963), Leonid Brejnev et Richard Nixon ensuite. Le « téléphone rouge «, qui reliait le Kremlin à la Maison-Blanche depuis 1963, s'ajouta aux rencontres personnelles. Des accords limitant la prolifération d'armements furent signés dès 1963. Les répercussions étaient inévitables dans le monde « bipolaire « de l'époque. En Europe, la normalisation des relations entre les deux Allemagnes put avancer sous l'égide de l'Ostpolitik de Willy Brandt. Les accords d'Helsinki (1975) entérinèrent la stabilité des frontières. Ailleurs, les deux « supergrands « continuèrent d'appuyer leurs alliés, en se fixant les mêmes limites que dans leurs rapports directs (Proche-Orient, Amérique latine). Au Viêt-nam, la détente contribua finalement au désengagement américain (1973). Le mouvement des non-alignés, né en 1961, profita également de ce nouveau climat. Cependant, chaque puissance maintenait la pression dans son « camp «, les Américains à Saint-Domingue en 1965 et au Chili en 1973 ; les Soviétiques à Prague en 1968. À la fin des années soixante-dix, la progression du communisme en Afrique et en Asie inquiéta les Américains. Les négociations sur les accords de désarmement SALT 2 piétinèrent et on entra dans la crise des euromissiles, installés en Europe par les États-Unis pour contrer les fusées SS-20 soviétiques. L'invasion de l'Afgh?nist?n par l'URSS (1979) et l'état de guerre en Pologne (1980) ravivèrent alors un moment la course aux armements, inaugurant une nouvelle phase de tension pendant le premier mandat du président Ronald Reagan. L'arrivée au pouvoir de Mikhaïl Gorbatchev, en 1985, instaura un nouveau climat de détente ; le premier accord de désarmement authentique fut signé et de grands conflits régionaux furent progressivement réglés. Enfin, la désagrégation du Bloc de l'Est a mis fin à l'affrontement idéologique américano-soviétique après 1989. Complétez votre recherche en consultant : Les corrélats Brejnev Leonid Ilitch coexistence Est (pays de l') États-Unis - Histoire - Les États-Unis de Jimmy Carter à Bill Clinton États-Unis - Histoire - Les États-Unis en crise Gorbatchev Mikhaïl Sergueïevitch guerre froide Khrouchtchev Nikita Sergueïevitch Nixon Richard Milhous URSS - Histoire - Un « dégel « prudent Les livres détente, page 1443, volume 3

« de l'Ostpolitik de Willy Brandt.

Les accords d'Helsinki (1975) entérinèrent la stabilité des frontières.

Ailleurs, les deux « supergrands » continuèrent d'appuyer leurs alliés, en se fixant les mêmes limites que dans leurs rapports directs (Proche-Orient, Amérique latine). Au Viêt-nam, la détente contribua finalement au désengagement américain (1973).

Le mouvement des non-alignés, né en 1961, profita également de ce nouveau climat. Cependant, chaque puissance maintenait la pression dans son « camp », les Américains à Saint-Domingue en 1965 et au Chili en 1973 ; les Soviétiques à Prague en 1968.

À la fin des années soixante-dix, la progression du communisme en Afrique et en Asie inquiéta les Américains.

Les négociations sur les accords de désarmement SALT 2 piétinèrent et on entra dans la crise des euromissiles, installés en Europe par les États-Unis pour contrer les fusées SS-20 soviétiques.

L'invasion de l'Afgh ānist ān par l'URSS (1979) et l'état de guerre en Pologne (1980) ravivèrent alors un moment la course aux armements, inaugurant une nouvelle phase de tension pendant le premier mandat du président Ronald Reagan. L'arrivée au pouvoir de Mikhaïl Gorbatchev, en 1985, instaura un nouveau climat de détente ; le premier accord de désarmement authentique fut signé et de grands conflits régionaux furent progressivement réglés.

Enfin, la désagrégation du Bloc de l'Est a mis fin à l'affrontement idéologique américano-soviétique après 1989. Complétez votre recherche en consultant : Les corrélats Brejnev Leonid Ilitch coexistence Est (pays de l') États-Unis - Histoire - Les États-Unis de Jimmy Carter à Bill Clinton États-Unis - Histoire - Les États-Unis en crise Gorbatchev Mikhaïl Sergueïevitch guerre froide Khrouchtchev Nikita Sergueïevitch Nixon Richard Milhous URSS - Histoire - Un « dégel » prudent Les livres détente, page 1443, volume 3. »

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