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Diderot Denis, 1713-1784, né à Langres (Haute-Marne), écrivain français.

Publié le 26/10/2013

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Diderot Denis, 1713-1784, né à Langres (Haute-Marne), écrivain français. À l'image de l'Encyclopédie, son entreprise majeure, cet esprit universel s'est exercé dans les domaines les plus divers : sciences, arts, littérature, philosophie, alliant dialectique et empirisme, aventure intellectuelle et honorabilité bourgeoise. Fils d'un artisan aisé, il était destiné à l'état ecclésiastique et fut un élève brillant, mais indiscipliné des jésuites de Langres. Venu à Paris achever ses études, il y mena une vie de bohème. Il se lia avec Rousseau, Condillac, d'Alembert, Grimm. En 1743, il épousa une lingère, dont il eut une fille très aimée, Angélique. Incrédulité et éclectisme. En 1746, il publia sa première oeuvre personnelle, les Pensées philosophiques, qui laissait entrevoir son profond scepticisme religieux. Un an plus tard, il produisit un autre essai, la Promenade du sceptique, puis, en 1748, un premier roman, plus libertin que philosophique, les Bijoux indiscrets, et des Mémoires sur différents sujets de mathématiques. Il fut aussi chargé, avec d'Alembert, de la direction scientifique de l'Encyclopédie par le libraire Le Breton. Son matérialisme s'affirma dans la Lettre sur les aveugles à l'usage de ceux qui voient (1749), qui lui valut plusieurs mois d'emprisonnement à Vincennes. La parution de l'Encyclopédie, lancée en 1751, l'absorba pendant plus de quinze ans, sans pour autant interrompre sa production personnelle. Il collabora aussi à la Correspondance littéraire que l'écrivain allemand Grimm diffusait dans toute l'Europe. Son amitié passionnée avec Sophie Volland lui fit écrire d'admirables Lettres (1759-1774). À partir de 1755 commencèrent des années difficiles : deuils, maladie, brouilles avec Rousseau, difficultés avec l'Encyclopédie, attaques contre les philosophes... En 1765, la tsarine Catherine II l'invita à Saint-Pétersbourg (1773-1774), où il fit l'expérience (comme Voltaire) du despotisme éclairé. Sa production littéraire se poursuivait, toujours diverse. Au théâtre, il inaugura un genre nouveau, le drame sérieux, qu'il illustra ( le Fils naturel , 1757 ; le Père de famille , 1758) et dont il fixa les principes (les Entretiens sur le Fils naturel , 1757 ; De la poésie dramatique , 1758). Dans le Paradoxe sur le comédien (1773), il exposa une théorie de la distanciation dramatique qui fit date dans la réflexion sur le théâtre. Diderot s'intéressait aussi à la critique d'art : il développa dans l'article « Beau « de l' Encyclopédie ses conceptions esthétiques, et publia, à partir de 1759, des Salons qui commentaient la création plastique de son temps. Sa production se caractérise par l'originalité de formes narratives, la primauté accordée au dialogue et l'accent mis sur les facteurs biologiques et sociaux, déterminant sensibilité et morale : le Neveu de Rameau (rédigé à partir de 1762 et remanié jusqu'en 1777, traduit en allemand par Goethe en 1805, publié en 1891 en français à partir du texte original), J acques le fataliste (1778), la Religieuse ( 1780-1782). Complétez votre recherche en consultant : Les corrélats théâtre - Du mélodrame au théâtre bourgeois Complétez votre recherche en consultant : Les corrélats Alembert (Jean Le Rond d') Argenson (de Voyer d') art dramatique bouffons (Querelle des) Catherine - RUSSIE - Catherine II la Grande Chambers Ephraïm comédie critique drame encyclopédie épistolaire (littérature) exposition - 2.ARTS France - Arts - Littérature - Le XVIIIe siècle Greuze Jean-Baptiste Grimm (Friedrich Melchior, baron de) Holbach (Paul Henri Dietrich, baron d') La Barre (Jean-François Lefebvre, chevalier de) Louvre Lumières (philosophie des) - L'Encyclopédie : l'esprit des Lumières Lumières (philosophie des) - La critique de la religion Lumières (philosophie des) - Une esthétique de la création matérialisme mise en scène - Du mystère à la tragédie : le goût du spectacle néoclassicisme - Une doctrine esthétique opéra - De l'acteur au chanteur - Les querelles Prades (Jean Martin, abbé de) Raynal (Guillaume Thomas François, abbé) réalisme - Le réalisme en littérature - Introduction salon théâtre - Du mélodrame au théâtre bourgeois Volland (Louise Henriette, dite Sophie) Les livres Diderot Denis, page 1467, volume 3 encyclopédie - frontispice du tome 1 de l'Encyclopédie, page 1654, volume 3 encyclopédie - planche de l'encyclopédie consacrée à la fabrication de la dentelle, page 1654, volume 3 Lumières (philosophie des) - un dîner de philosophes (Voltaire, Diderot, l'abbé Maury, Condorcet.), page 2937, volume 6
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« Argenson (de Voyer d') art dramatique bouffons (Querelle des) Catherine - RUSSIE - Catherine II la Grande Chambers Ephraïm comédie critique drame encyclopédie épistolaire (littérature) exposition - 2.ARTS France - Arts - Littérature - Le XVIIIe siècle Greuze Jean-Baptiste Grimm (Friedrich Melchior, baron de) Holbach (Paul Henri Dietrich, baron d') La Barre (Jean-François Lefebvre, chevalier de) Louvre Lumières (philosophie des) - L'Encyclopédie : l'esprit des Lumières Lumières (philosophie des) - La critique de la religion Lumières (philosophie des) - Une esthétique de la création matérialisme mise en scène - Du mystère à la tragédie : le goût du spectacle néoclassicisme - Une doctrine esthétique opéra - De l'acteur au chanteur - Les querelles Prades (Jean Martin, abbé de) Raynal (Guillaume Thomas François, abbé) réalisme - Le réalisme en littérature - Introduction salon théâtre - Du mélodrame au théâtre bourgeois Volland (Louise Henriette, dite Sophie) Les livres Diderot Denis, page 1467, volume 3 encyclopédie - frontispice du tome 1 de l'Encyclopédie, page 1654, volume 3 encyclopédie - planche de l'encyclopédie consacrée à la fabrication de la dentelle, page 1654, volume 3 Lumières (philosophie des) - un dîner de philosophes (Voltaire, Diderot, l'abbé Maury, Condorcet.), page 2937, volume 6. »

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