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Drame (grec drama, « action »)

Publié le 22/02/2012

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(grec drama, « action ») 1 Le genre théâtral par opposition au lyrisme et à l'épopée. 2 (à partir du XVIIIe s.) Pièce de théâtre qui n'est ni une tragédie ni une comédie. Le drame bourgeois de Diderot : sujets sérieux, peinture des conditions, personnages bourgeois, respect des unités, but moral, style en prose. (xixe s.) Drame romantique : en général, le drame tel que le définit la Préface de Cromwell (1827), mais aussi le drame tel que l'ont conçu les divers auteurs romantiques : leurs conceptions n'ont guère de commun que le mépris des unités, le mélange plus ou moins net des genres, le fait que les personnages ont des sentiments modernes. (XXe s.) L'opposition drame / tragédie n'est plus nette du fait qu'on n'écrit plus de tragédie dans les règles : toutefois le drame suppose une action plus lâche que celle de la tragédie, moins concentrée dans une crise, soumise davantage à l'influence des événements extérieurs. 3 De nos jours, on appelle drames des pièces antérieures au xvme s. qui ne sont pas des tragédies ou des comédies au sens classique du terme : ex. on qualifie de drame le Dom Juan de Molière parce que la pièce mêle le comique et le tragique. 4 (M. A.) Drame liturgique : on appelle ainsi, de nos jours, le dialogue religieux qui, aux fêtes de Noël et de Pâques, s'ajoutait à l'office, dans l'Église : des personnages, tels qu'ils figuraient dans l'Écriture, récitaient des fragments de l'Évangile. Le spectacle finit par avoir lieu sur le parvis de l'église et le dialogue se tint en français : dès lors le théâtre du M. A. était né : ex. le Jeu d'Adam (xne s.). 5 Au sens fig. toute série d'événements qui, par leur complication et l'émotion qu'ils soulèvent, rappellent le drame : ex. le drame des poisons.

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