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éclairage.

Publié le 26/10/2013

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éclairage. n.m. TECHNIQUE : action et manière d'éclairer artificiellement. Après les périodes ancestrales du feu, des torches, des lampes à huile et des bougies, l'éclairage moderne commença au début du XIXe siècle avec les lampes à pétrole et l'éclairage au gaz, conçu par le Français Philippe Lebon. L'invention tardive, en 1885, du manchon incandescent par l'Autrichien Carl Auer von Welsbach permit aux lampes à essence et aux lampes à gaz de diffuser une lumière intense et très blanche. La lampe à arc de l'Anglais Humphry Davy (1810) ne parvint pas à s'imposer, et seule l'invention de la lampe à incandescence par l'Américain Thomas Alva Edison (1879) permit d'amorcer une réelle progression de l'éclairage électrique qui supplanta définitivement, en quelques décennies, la totalité des procédés concurrents. Les lampes à incandescence. Le filament de carbone des ampoules sous vide d'Edison est aujourd'hui remplacé par un filament de tungstène spiralé, dont la sublimation est ralentie par la présence soit de gaz inerte (krypton), établissant une faible pression à chaud, soit de gaz halogène (très réactif mais inerte vis-à-vis du tungstène) enfermé dans une ampoule résistante qui lui permet de monter significativement en pression. Les lampes fixes à incandescence sont normalisées pour des puissances allant de 25 à 2 000 W et présentent des rendements de 20 lumens par watt ou davantage. Les lampes à décharge. Les gaz raréfiés contenus dans les tubes à décharge, excités par le passage du courant, émettent un rayonnement sur une ou plusieurs raies spectrales. C'est ainsi que les tubes au néon émettent sur une raie rouge unique dans le spectre visible, les lampes à vapeur de sodium, sur une raie jaune unique dont la fréquence correspond opportunément au maximum de sensibilité de l'oeil humain, les lampes à vapeur de mercure, un peu sur des raies visibles mais essentiellement sur une raie ultraviolette invisible. Les tubes au néon sont réservés à la publicité, les lampes à vapeur de sodium, à l'éclairage public, et les lampes à vapeur de mercure ont donné naissance aux tubes fluorescents. Ces derniers comportent un dépôt interne de sels et d'oxydes sélectionnés qui, excités par le rayonnement ultraviolet, réémettent dans le spectre visible avec une température de couleur que l'on peut contrôler en jouant sur la composition des dépôts. Leur rendement est cinq fois supérieur à celui des lampes à incandescence. Technique moderne de l'éclairage. Deux facteurs concourent au confort de l'utilisateur : l'intensité lumineuse (de 15 lux dans la rue à 500 lux pour lire) et la couleur de l'éclairage. Pour éviter les contrastes ombrelumière trop violents, la tendance actuelle est orientée vers la multiplication des sources. Un procédé révolutionnaire est toutefois en train d'émerger ; c'est celui de la centrale de lumière qui, à partir d'une source centrale considérable, achemine la lumière par fibres optiques à tous les points à partir desquels une diffusion dans l'ambiance paraît souhaitable. Complétez votre recherche en consultant : Les corrélats Auer von Welsbach Carl Davy (sir Humphry) EDF (Électricité de France) Edison Thomas Alva électricité - Les applications industrielles de l'électricité filament fluorescent (tube) lampe d'éclairage Lebon Philippe lumière néon papillons - La disparition des papillons Swan (sir Joseph Wilson) Les livres fluorescent (tube), page 1938, volume 4

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