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Écosse.

Publié le 26/10/2013

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Écosse. anciennement Calédonie. en anglais Scotland. partie septentrionale de la GrandeBretagne, limitée au sud par le golfe de Solway (Solway Firth), les monts Cheviot et la Tweed. Sa superficie totale, y compris les îles Hébrides, Orcades et Shet land, est de 78 783 km 2. Sa population est de l'ordre de 5,3 millions d'habitants. Densité moyenne : 67 hab./km2. La capitale est Édimbourg (Edinburgh). Géographie. On distingue trois grandes régions naturelles, du nord au sud : les Hautes-Terres (Highlands), les Basses-Terres (Lowlands) et les Southern Uplands. Les Hautes-Terres sont formées de deux masses montagneuses usées, orientées du sud-ouest au nord-est et séparées par la dépression du Glen More et le canal Calédonien. Ces montagnes, parsemées de lacs d'origine glaciaire (lochs), coupées de profondes vallées, souvent couvertes de vastes landes, composent quelques-uns des paysages les plus pittoresques des îles Britanniques. Au sud du Glen More se dresse le Ben Nevis (1 343 m), point culminant de la Grande-Bretagne. Les Basses-Terres forment un isthme étroit entre les golfes du Firth of Forth (mer du Nord) et du Firth of Clyde (Atlantique). La facilité des communications et un puissant gisement de houille en font la partie la plus peuplée et la plus active du pays. C'est dans les Basses-Terres que se trouvent les deux villes les plus importantes : Édimbourg, centre politique et intellectuel, et Glasgow, centre industriel plus populeux, dont les chantiers navals sur la Clyde ont construit les géants de la flotte commerciale britannique. Les Southern Uplands sont constituées de hauteurs confuses. De sol pauvre, cette région se consacre à l'élevage ovin ; la laine des moutons « cheviot « est utilisée pour fabriquer les tissus « tweed «. Les côtes d'Écosse sont échancrées de fjords, que l'on appelle firths, et bordées d'une multitude d'îles. Le climat est de caractère océanique très accusé. La vie économique de l'Écosse repose sur deux types d'activités essentiels : activités maritimes (pêche et commerce) et activités industrielles (constructions navales dans l'Ouest ; travail du jute dans l'Est). Tandis que l'extraction de la houille et la sidérurgie déclinent, de nouvelles industries apparaissent (métallurgie, pétrochimie, constructions mécaniques). Depuis 1975, la côte est a pris de l'importance grâce à l'exploitation des hydrocarbures de la mer du Nord. Complétez votre recherche en consultant : Les livres Écosse - les Highlands, page 1561, volume 3 Édimbourg, page 1564, volume 3 Royaume-Uni - le Ben Nevis, en Écosse, page 4497, volume 8 Royaume-Uni - le Firth of Forth, en Écosse, page 4500, volume 8 Histoire. Habitée dès le IIIe millénaire, l'Écosse entra dans l'histoire lors de la campagne romaine d'Agricola, décrite par Tacite (81 après J.-C.). Tenue en échec par la population celte, l'influence de Rome ne dépassa pas le mur d'Hadrien, construit au IIe siècle, de la Tyne au golfe de Solway, et cette occupation prit fin en 410. À la fin du Ve siècle, les Scots, venus d'Irlande, se joignirent aux Pictes. En 843, les deux peuples, christianisés par les disciples de saint Colomba, furent unis par Kenneth MacAlpin, roi des Scots. Son successeur, Malcolm II, étendit leur domination au XIe siècle sur le Lothian, dans le nord de l'Angleterre. Le royaume d'Écosse, consolidé par David Ier (1124/1153), entra ainsi en contact avec celui d'Angleterre, dont il adopta progressivement la langue et certaines institutions. Mais, alors qu'était repoussée la menace scandinave, les relations entre les deux pays se détériorèrent à la mort d'Alexandre III en 1286. Profitant de l'extinction de cette première dynastie, le roi d'Angleterre, Édouard Ier , annexa le pays en 1296. Une résistance nationale se développa alors autour de Robert Ier Bruce, qui, après la bataille de Bannockburn (1314), rétablit l'indépendance du royaume (traité de Northampton en 1328) et inaugura l'alliance avec la France, connue sous le nom d'Auld Alliance. À partir de 1371, ses successeurs, les Stuarts, aidés par le Parlement, tentèrent d'imposer l'autorité monarchique aux barons féodaux des Lowlands et aux chefs des clans gaéliques des Highlands. Mais l'assassinat de Jacques Ier en 1437, à la suite d'une conspiration aristocratique, inaugura une longue période de luttes intestines. C'est aux XVIe et XVIIe siècles que l'Écosse connut les bouleversements les plus profonds. La défaite subie à Flodden en 1513 réveilla tout d'abord les ambitions anglaises, mais le changement fondamental fut d'ordre religieux. Sous l'impulsion du prédicateur John Knox, les Écossais, notamment la noblesse et la population des Lowlands, se rallièrent à la Réforme (abolition de l'autorité papale en 1560). La reine catholique Marie Stuart dut s'exiler en Angleterre en 1568. En montant sur le trône d'Angleterre en 1603, son fils Jacques VI (Jacques Ier d'Angleterre) scella une union personnelle entre les deux royaumes, qui restèrent toutefois indépendants et opposés sur la question religieuse. En 1638, une ligue presbytérienne (Covenant) empêcha ainsi Charles Ier d'imposer l'anglicanisme à l'Écosse et appuya le Long Parlement pendant la guerre civile anglaise. C'est cependant Oliver Cromwell qui força l'Écosse à rejoindre le Commonwealth en 1654. Après la restauration des Stuarts en 1660, certains Écossais poursuivirent leur résistance. Il fallut attendre la « Glorieuse Révolution « de 1688 pour que l'Église presbytérienne fût définitivement établie en 1690. Si des soulèvements jacobites (partisans du prétendant Stuart) éclatèrent parmi les rudes guerriers celtes des Highlands, l'Acte d'union des deux royaumes de 1707 fut finalement accepté par le parlement écossais. Depuis lors, l'Écosse est partie intégrante du RoyaumeUni. Mais en 1997, à l'issue d'un référendum, elle accède à une semi-indépendance qui sera consacrée par l'élection du nouveau parlement d'Édimbourg, prévue en 1999, et par la mise en place d'une équipe exécutive dirigée par un Premier ministre. Complétez votre recherche en consultant : Les corrélats Royaume-Uni - Histoire Les livres Écosse - l'église de l'abbaye de Melrose, page 1561, volume 3 Écosse - un chef de clan au XVIIe siècle, page 1561, volume 3 Royaume-Uni - la reine Anne recevant l'Acte d'union entre l'Angleterre et l'Écosse (1707), page 4509, volume 8 Complétez votre recherche en consultant : Les corrélats Aberdeen Angleterre Barrie (James Matthew) Ben Nevis Boswell James Carlyle Thomas clan Clyde Dundee Édimbourg Forfar Forth gaélique Glasgow Glasgow (École des beaux-arts de) Grande-Bretagne Hadrien Hébrides (îles) Highlands Hogg James Jacques - ÉCOSSE Knox John Lomond (loch) Lowlands Macpherson James Malcolm Marie - ÉCOSSE - Marie Ire Stuart Orcades (îles) Pictes presbytérianisme Révolution d'Angleterre (Première) Royaume-Uni - Géographie Royaume-Uni - Géographie - L'organisation de l'espace - Les disparités régionales Royaume-Uni - Histoire Scots Scott (sir Walter) Shetland (îles) Smollett Tobias George Solway Firth Southern Uplands Stevenson (Robert Louis Balfour) Stuart Union (actes d') Wallace (sir William) Les médias Royaume-Uni - carte physique Royaume-Uni - carte politique

« alors qu'était repoussée la menace scandinave, les relations entre les deux pays se détériorèrent à la mort d'Alexandre III en 1286.

Profitant de l'extinction de cette première dynastie, le roi d'Angleterre, Édouard I er, annexa le pays en 1296.

Une résistance nationale se développa alors autour de Robert I er Bruce, qui, après la bataille de Bannockburn (1314), rétablit l'indépendance du royaume (traité de Northampton en 1328) et inaugura l'alliance avec la France, connue sous le nom d'Auld Alliance.

À partir de 1371, ses successeurs, les Stuarts, aidés par le Parlement, tentèrent d'imposer l'autorité monarchique aux barons féodaux des Lowlands et aux chefs des clans gaéliques des Highlands.

Mais l'assassinat de Jacques I er en 1437, à la suite d'une conspiration aristocratique, inaugura une longue période de luttes intestines.

C'est aux XVI e et XVII e siècles que l'Écosse connut les bouleversements les plus profonds.

La défaite subie à Flodden en 1513 réveilla tout d'abord les ambitions anglaises, mais le changement fondamental fut d'ordre religieux.

Sous l'impulsion du prédicateur John Knox, les Écossais, notamment la noblesse et la population des Lowlands, se rallièrent à la Réforme (abolition de l'autorité papale en 1560).

La reine catholique Marie Stuart dut s'exiler en Angleterre en 1568.

En montant sur le trône d'Angleterre en 1603, son fils Jacques VI (Jacques I er d'Angleterre) scella une union personnelle entre les deux royaumes, qui restèrent toutefois indépendants et opposés sur la question religieuse.

En 1638, une ligue presbytérienne (Covenant) empêcha ainsi Charles I er d'imposer l'anglicanisme à l'Écosse et appuya le Long Parlement pendant la guerre civile anglaise.

C'est cependant Oliver Cromwell qui força l'Écosse à rejoindre le Commonwealth en 1654.

Après la restauration des Stuarts en 1660, certains Écossais poursuivirent leur résistance.

Il fallut attendre la « Glorieuse Révolution » de 1688 pour que l'Église presbytérienne fût définitivement établie en 1690.

Si des soulèvements jacobites (partisans du prétendant Stuart) éclatèrent parmi les rudes guerriers celtes des Highlands, l'Acte d'union des deux royaumes de 1707 fut finalement accepté par le parlement écossais.

Depuis lors, l'Écosse est partie intégrante du Royaume- Uni.

Mais en 1997, à l'issue d'un référendum, elle accède à une semi-indépendance qui sera consacrée par l'élection du nouveau parlement d'Édimbourg, prévue en 1999, et par la mise en place d'une équipe exécutive dirigée par un Premier ministre. Complétez votre recherche en consultant : Les corrélats Royaume-Uni - Histoire Les livres Écosse - l'église de l'abbaye de Melrose, page 1561, volume 3 Écosse - un chef de clan au XVIIe siècle, page 1561, volume 3 Royaume-Uni - la reine Anne recevant l'Acte d'union entre l'Angleterre et l'Écosse (1707), page 4509, volume 8 Complétez votre recherche en consultant : Les corrélats Aberdeen Angleterre Barrie (James Matthew) Ben Nevis Boswell James Carlyle Thomas clan Clyde Dundee Édimbourg. »

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