Devoir de Philosophie

Eiffel, Gustave-Alexandre

Publié le 07/04/2015

Extrait du document

eiffel

Eiffel, Gustave-Alexandre (Dijon 1832-Paris 1923). Ingénieur français. La Maison Eiffel, qu'il fonde en 1867, ouvre des chantiers dans de nombreux pays du monde, réalisant des ponts, des digues, des écluses et des structures métalliques pour toutes sortes d'édifices. Sa réalisation la plus célèbre est sans nul doute la tour de 300 mètres de haut (dite Tour Eiffel), construite pour l'Exposition universelle de Paris en 1889 et qui n'a jamais été démontée. C'est surtout dans ces réalisations que l'esthétique issue des grandes œuvres des ingénieurs du XIXe devient le symbole de la nouvelle architecture.

 

 

Elsheimer, Adam (Francfort 1578-Rome 1610). Peintre allemand. En 1600, il s'installe à Rome, où il exécute des tableaux de petit format, de préférence sur cuivre: compositions religieuses peuplées de figures, tracées dans la lumière avec une précision de miniaturiste (Exaltation de la croix, Francfort, Städelsches Kunstinstitut) et paysages d'inspiration biblique et mythologique. S'inspirant des modèles de Caravage, il peint des scènes nocturnes aux clairs-obscurs fortement contrastés (Incendie de Troie, Munich, Alte Pin.), dans lesquelles les influences stylistiques italiennes se mêlent à une conception du paysage qui dérive de la peinture flamande et allemande.

 

 

Ensor, James (Ostende 1860-1949). Peintre belge. Elève de l'Académie de Bruxelles, il travaille pour l'essentiel à Ostende, dans sa maison-musée. Après s'être rapproché des thèmes figuratifs du symbolisme et du décadentisme, il entreprend une recherche plus personnelle qui bien vite révolutionnera l'art belge, annonçant les courants expressionnistes. Il ne participe pas activement à la culture de son époque, en partie parce que ses œuvres sont souvent refusées aux expositions à cause de leur excentricité. Isolé à cause aussi de ses écrits polémiques à l'égard de la critique officielle, il se tourne vers un monde fantastique et grotesque, peignant des natures mortes peuplées de masques (Les Masques bizarres, 1892, Bruxelles, Musées Royaux des Beaux-Arts) et des intérieurs habités de squelettes et de démons, qui sont autant de satires du monde bourgeois et compassé. Il est à l'apogée de son art dans la grande Entrée du Christ à Bruxelles (1888, Zurich, Kunsthaus). Il laisse également une importante production de gravures et de dessins représentant des paysages et des scènes de la vie quotidienne, qui mêlent le rêve et la réalité et semblent annoncer le surréalisme.

 

 

EYCK, JAN VAN

Liens utiles