Devoir de Philosophie

électroacoustique.

Publié le 26/10/2013

Extrait du document

électroacoustique. n.f. 1. PHYSIQUE : discipline couvrant la traduction, la transmission et l'émission de sons par des moyens électriques. Un des buts que s'assigne l'électroacoustique est de restituer un son identique à celui qui a été saisi, ce qui est impossible de façon absolue, mais peut être approché de très près. La difficulté majeure tient au fait que, dans tout système électroacoustique, variables électriques (courant et tension) et acoustiques (pression et vitesse de l'air) sont fortement couplées et interagissent. Le découplage exige des systèmes coûteux et gros consommateurs d'énergie. Il existe également une électro-acoustique ultrasonore, qui concerne aussi bien les sonars sous-marins que l'échographie médicale. Complétez votre recherche en consultant : Les corrélats acoustique son - Percevoir les sons - Principe général d'un détecteur sonore son - Produire des sons 2. MUSIQUE : ensemble de phénomènes musicaux produits par l'exploitation de découvertes scientifiques et technologiques modernes concernant l'analyse et la reproduction du son. Depuis les années cinquante, on utilise ce terme pour désigner un genre de musique réalisé en studio sur bande magnétique, avec des sons d'origine concrète et électronique. Les premières expériences de musiques composées et interprétées à l'aide d'instruments électriques eurent lieu dans les années vingt, grâce au perfectionnement de la radiodiffusion et des amplificateurs, et à l'emploi de l'enregistrement du son sur disque, bande magnétique et film. On assista aussi à la création des premiers instruments électrifiés (notamment les ondes Martenot, du nom de leur inventeur). Après 1945, influencé par la recherche de Varèse, Pierre Schaeffer commença des expériences sur la manipulation d'enregistrements sonores. Il est l'un des fondateurs de la musique « concrète «, composée de l'assemblage de différents bruits amplifiés, transformés et diffusés par bande magnétique. À la même époque, diverses tentatives d'emploi de l'électronique furent faites en Allemagne (Herbert Eimer) et aux États-Unis (John Cage), mais les sons n'étaient plus enregistrés pour être transformés par la suite ; ils étaient directement produits par des moyens électroniques grâce à des générateurs de sons, synthétiseurs, ordinateurs, etc. Ces deux tendances coexistèrent jusqu'en 1956, quand Stockhausen composa Gesang der Jünglinge, et Pierre Henry Haut voltage, premières oeuvres à mêler musique électronique et musique « concrète « utilisant des bruits. Ces deux courants de la musique concrète (empirique et sensible) et électronique (systématique et abstraite) continuent d'ailleurs de se développer dans l'électroacoustique, mélangés et distincts à la fois. Avec la multiplication des studios expérimentaux consacrés à la recherche musicale (Milan, Cologne ou T? ky? ) entre les années 1955 et 1965, l'électroacoustique est devenue un genre à part. Dans les années soixante, les progrès de l'ordinateur et du synthétiseur ont ouvert de nouvelles perspectives et ils sont devenus d'une utilisation aisée (le synthétiseur a été créé en 1950 à l'université de Columbia, et commercialisé en 1964). Une des tendances les plus récentes est de joindre des sons d'origine électronique à un instrument jouant en direct (Maderna : Musica su due dimensioni I e n 1952 ; Varèse : Déserts). C'est l'un des objectifs de l'IRCAM, qui a conçu la machine « 4X «, synthétiseur numérique qui traite le son en temps réel (Repons de Boulez). La musique électroacoustique a également profondément transformé la façon d'écrire des compositeurs, en créant de nouvelles sonorités qui ont été adaptées par la suite aux instruments traditionnels (oeuvres de Xenakis, Ligeti ou Penderecki). Complétez votre recherche en consultant : Les corrélats Allemagne - Arts - Musique - La période moderne Bayle François Boulez Pierre bruit Cage John Centre national d'art et de culture Georges-Pompidou (CNAC Georges-Pompidou) concrète (musique) Groupe de recherches musicales (GRM) Henry Pierre instruments de musique - Les mécanismes sonores IRCAM (Institut de recherche et de coordination acoustique-musique) Ligeti György Maderna Bruno Martenot Maurice Penderecki Krzysztof Schaeffer Pierre Scherchen Hermann Stockhausen Karlheinz synthétiseur Varèse Edgar Xenakis Iannis Les livres électroacoustique, page 1607, volume 3

« synthétiseur ont ouvert de nouvelles perspectives et ils sont devenus d'une utilisation aisée (le synthétiseur a été créé en 1950 à l'université de Columbia, et commercialisé en 1964). Une des tendances les plus récentes est de joindre des sons d'origine électronique à un instrument jouant en direct (Maderna : Musica su due dimensioni I en 1952 ; Varèse : Déserts ).

C'est l'un des objectifs de l'IRCAM, qui a conçu la machine « 4X », synthétiseur numérique qui traite le son en temps réel ( Repons de Boulez). La musique électroacoustique a également profondément transformé la façon d'écrire des compositeurs, en créant de nouvelles sonorités qui ont été adaptées par la suite aux instruments traditionnels (œuvres de Xenakis, Ligeti ou Penderecki). Complétez votre recherche en consultant : Les corrélats Allemagne - Arts - Musique - La période moderne Bayle François Boulez Pierre bruit Cage John Centre national d'art et de culture Georges-Pompidou (CNAC Georges-Pompidou) concrète (musique) Groupe de recherches musicales (GRM) Henry Pierre instruments de musique - Les mécanismes sonores IRCAM (Institut de recherche et de coordination acoustique-musique) Ligeti György Maderna Bruno Martenot Maurice Penderecki Krzysztof Schaeffer Pierre Scherchen Hermann Stockhausen Karlheinz synthétiseur Varèse Edgar Xenakis Iannis Les livres électroacoustique, page 1607, volume 3. »

↓↓↓ APERÇU DU DOCUMENT ↓↓↓

Liens utiles