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électronégativité.

Publié le 26/10/2013

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électronégativité. n.f., attraction plus ou moins grande exercée par un atome sur le nuage électronique d'une liaison chimique. D'une manière générale, le nuage électronique assurant une liaison chimique entre deux atomes différents n'est pas symétrique, car il subit une attraction de la part de celui des deux atomes qui possède l'électronégativité la plus élevée. Globalement, les éléments appartenant à la partie droite de la classification périodique (groupes 3a, 4a, 5a, 6a et 7a) sont plus électronégatifs que ceux de la partie gauche (groupes 1a, 2a et 3b), l'hydrogène se situant dans une position médiane. Plusieurs approches ont été réalisées pour définir de manière plus ou moins quantitative l'électronégativité d'un élément. L'échelle la plus utilisée par les chimistes est celle de Linus Carl Pauling qui reçut, en 1954, le prix Nobel de chimie pour ses recherches sur la nature de la liaison chimique et leurs applications à la détermination des structures de substances complexes. Dans cette échelle, le fluor, qui est l'élément le plus électronégatif, a une électronégativité de 4, l'hydrogène de 2,1 et le césium, qui est l'un des éléments les moins électronégatifs, une électronégativité de 0,7. On peut également calculer l'électronégativité de groupements d'atomes. Le classement des éléments en entités plus ou moins électronégatives doit être préféré à celui antérieurement utilisé et qui définissait les éléments les plus électronégatifs comme ceux ayant tendance à capter un électron et les éléments les moins électronégatifs (appelés électropositifs) comme ceux ayant tendance à céder des électrons. Les conséquences de l'électronégativité relative des divers éléments sont nombreuses. L'une des plus importantes consiste en la polarisation des liaisons, qui se traduit par l'existence d'une charge positive partielle sur l'un des atomes et de la même charge négative sur l'autre atome. L'atome portant la charge négative est toujours celui possédant la plus forte électronégativité. Il en résulte qu'un élément tel que le chlore, dont l'électronégativité est de 3,0, est chargé négativement dans la molécule d'acide chlorhydrique (HCl), puisque l'électronégativité de l'hydrogène est de 2,1, et chargé positivement dans le monofluorure de chlore (FCl), puisque l'électronégativité du fluor est de 4,0. Lorsque la différence d'électronégativité entre les deux atomes est très grande, le nuage électronique est totalement accaparé par l'un des atomes qui devient anion, l'autre devenant cation. La liaison est alors ionique. En fonction de la différence d'électronégativité de deux atomes liés, on observe ainsi une gradation continue entre la liaison purement covalente (cas où les deux atomes sont identiques) et la liaison ionique. À titre d'exemple, dans les halogénures alcalins, le caractère ionique de la liaison varie de 32 % pour l'iodure de lithium à 91 % pour le fluorure de césium. L'existence d'un moment dipolaire est l'une des autres conséquences de la polarisation des liaisons. Le moment dipolaire global d'une molécule est le seul qui soit mesurable et il est la somme vectorielle des moments individuels des liaisons. Complétez votre recherche en consultant : Les corrélats hétérolytique (rupture) liaison chimique

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