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ENCYCLOPEDIE: best-seller

Publié le 18/07/2010

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Oeuvre qui bat des records de vente.

Commentaire

Le mot « best-seller « désigne essentiellement les succès momentanés atteignant un large public dit « populaire «, par opposition à des succès de librairie plus étalés dans le temps.

Les best-sellers alimentent une polémique où s'affrontent deux conceptions de la littérature : la première définit le livre comme un objet sacré, la seconde comme un objet de consommation. Le best-seller, associé à la notion de commerce, devient, par assimilation, un livre vulgaire qui déforme le goût du public.

Citations

C'est aujourd'hui Parmi les livres « politiques « qu'il faut chercher les best-sellers. Catherine Nay ou Frantz-Olivier Giesbert battent les records jadis réservés aux romans « grand public «, comme si les romans « vrais «, ou acceptés comme tels, séduisaient davantage que les romans romanesques. (Jean-Jacques Brochier, Magazine littéraire, janvier 1990.)

L'éditeur est condamné à « faire des coups « — c'est son oxygène. Sachant qu'il serait périlleux d'escompter, sauf exception singulière, des divines surprises atteignant 300 000 exemplaires, il considère comme périlleux trop d'ouvrages tirés à moins de 10 000. À défaut d'un vrai best-seller, cumulant une formidable diffusion nationale et une kyrielle de traductions, il vise sept ou huit fortes ventes (de 50 000 à 150 000) qui fourniront l'équivalent du précédent. Il lui faut donc plus d'auteurs à succès et moins d'auteurs à risques. La « bestsellerisation « des méthodes de recrutement et de lancement est inversement proportionnelle à l'effritement des best-sellers. (Hervé Hamon, Patrick Rotman, les Intellocrates ; Expédition en haute intelligentsia.)

 

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