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?https://www.larousse.fr/encyclopedie/divers/révolution_française_de_1848/140734 https://geoffreyhistoire.pagesperso-orange.fr/monarchiejuillet.html http://lesdefinitions.fr/discours http://www.toupie.org/Dictionnaire/Suffrage_universel.htm https://www.napoleon.org/histoire-des-2-empires/chronologies/du-consulat-a-vie-a-lempire-hereditaire-1802-1804/ « Il y a plus de

Publié le 17/10/2019

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discours
?https://www.larousse.fr/encyclopedie/divers/révolution_française_de_1848/140734 https://geoffreyhistoire.pagesperso-orange.fr/monarchiejuillet.html http://lesdefinitions.fr/discours http://www.toupie.org/Dictionnaire/Suffrage_universel.htm https://www.napoleon.org/histoire-des-2-empires/chronologies/du-consulat-a-vie-a-lempire-hereditaire-1802-1804/ « Il y a plus de chances de rencontrer un bon souverain par l'hérédité que par l'élection ». Par cette citation, Napoléon Bonaparte légitime la succession héréditaire qu?a connue la France. En effet, La royauté française est héréditaire. Certes, en quelques rares occasions, les grands seigneurs du royaume eurent à désigner un roi. Mais ils privilégiaient, en règle générale, des prétendants appartenant aux familles royales, demeurant très réticents à un changement de dynastie. Ce point de vue de Napoléon Bonaparte apparait en contradiction avec l?évènement qui va suivre le Discours de Grévy à l?Assemblée Constituante le 6 octobre 1848 puisque ce dernier va devenir Président de la République sous la 2ème République. Dès 1812, l?Empire de Napoléon va commencer à donner des signes d?affaiblissement. Ce dernier va être remplacé par la première Restauration en 1814. Louis XVIII va monter sur le trône. Il va octroyer au français un acte constitutionnel qui va donner une charte, le titre de charte est très révélateur car la charte est un type de document très ancien, c?est le document qui est accordé par un seigneur ou par le roi à une ville, ce document assure des privilèges à cette ville. Il s?agit d?un acte unilatéral qui manifeste l?autorité du roi sur ses sujets. En 1824, Louis XVIII est remplacé par Charles X qui se fait sacrer à Reims. La révolution de 1830 a entrainé la chute du régime. La monarchie de Juillet est le régime politique du royaume de France entre 1830 et 1848. Elle a été instaurée le 9 août 1830 après les émeutes dites des « Trois Glorieuses », elle succède à la Restauration. Ces émeutes ont eu lieu après les 4 ordonnances royales prises par Charles X. Une proclamation rédigée par Thiers propose la nomination du duc d'Orléans. Sous la monarchie de Juillet la charte va être révisée de telle sorte que la monarchie de Juillet devient un régime contractuel, c?est un contrat entre le roi et le peuple. Depuis 1830, la France était dirigée par Louis-Philippe, son dernier roi. Sous son règne, le capitalisme avait commencé à s?implanter solidement en France. Il infligeait des conditions terribles à la jeune classe ouvrière : des journées de travail de 11 à 16 h, l?arbitraire patronal et des salaires misérables. Le régime politique était basé sur le suffrage censitaire, qui réservait le droit de vote aux citoyens payant un certain montant d?impôt. Face aux demandes d?élargissement du corps électoral, François Guizot avait répondu : « Enrichissez-vous et vous deviendrez électeurs » ! En 1847, la France est dans une situation économique désastreuse. Une mauvaise récolte a entraîné la hausse du prix du blé et un début de disette. Dans le même temps, une crise de surproduction fait flamber le chômage et s?effondrer la bourse. On a interdit au républicain de se réunir, ils ont quand même organisé des banquets dans toutes la France pour détourner cette interdiction. Les autorités de police ne peuvent pas les interdire. Pendant l'année 1847, les opposants à Guizot se réunissent régulièrement lors de banquets, afin de tenir des réunions publiques et exprimer des opinions politiques. On s?aperçoit qu?avec la conjoncture politique et éco, les banquets se multiplient et les discours se radicalisent. Il y...
discours

« étudiants, les gardes nationaux, et les ouvriers se renouvelle.

Et à l’annonce du tir sur les manifestants, le peuple de Paris s’embrase massivement.

Le 24 février, afin d’éviter des combats sanglants, louis Philipe signe son abdication en faveur de son petit-fils « Le compte de Paris » âgé de 9 ans et de la régente la duchesse d’Orléans.

Il se sauve en Angleterre.

La monarchie de Juillet, qui a été celle d’un seul roi, marque en France la fin de la royauté.

Cette année est un véritable tournant aboutissant à la fin du régime de la monarchie de Juillet, elle met fin à la monarchie constitutionnelle. Le 24 février 1848, les révolutionnaires vont mettre en place un gouvernement provisoire formé de républicains comme Alphonse de Lamartine, François Arago, Adolphe Crémieux et Louis Blanc.

Sous la pression populaire, la république est proclamée par les députés les plus à gauche, pour éviter que se répète la domination d’une régente comme en 1830.

La république est à nouveau proclamée par des républicains libéraux.

Le gouvernement provisoire proclame la République le 24 février 1848, et va instaurer le suffrage universel masculin, abolir l'esclavage et la peine de mort, ainsi que la création d’ateliers nationaux afin de réduire le chômage.

Le gouvernement provisoire va faire élire une Assemblée Constituante le 23 avril 1848.

C’est devant cette Assemblée Constituante que Jules Grévy va prononcer son discours du 6 octobre 1848.

Un discours est un développement verbal et oral devant une audience, dans le but de communiquer ou d’exposer quelque chose, mais aussi de persuader.

Dans ce discours, Grévy expose sa vision de la présidence de la république ainsi que du Suffrage universel et cela à l’aube des élections pour instituer un Président de la République pour ce nouveau régime.

Jules Grévy est élu député du Jura en avril 1848, à l'assemblée constituante.

Lors des débats relatifs à l'élaboration de la Constitution, il propose « l'amendement Grévy », contre l'élection du président de la République au suffrage universel, qui est repoussé. De quelle manière la deuxième République attribue la légitimité et le rôle du Président de la République ? I) La figure de Président de la République sous la deuxième République L’innovation majeure que veulent mettre en place les constituants de la Constitution de la 2 ème République consiste en la création d’un président de la République, élu pour 4 ans élu au suffrage universel direct.

Il convient donc d’étudier les pouvoirs accordés au Président de la République (A) pour ensuite voir que pour Grévy, il est nécessaire de limiter les pouvoirs conférer au Président de la République (B). a) Les pouvoirs accordés au Président de la République - Une charte constitutionnelle est promulguée le 4 juin 1814 par Louis XVIII.

Il s’agit d’une charte « octroyée » à ses sujets.

C’est-à-dire que sans discussion, le roi a fixé lui-même ces pouvoirs.

Il se déclare roi de France par la grâce de dieu et précise qu’il est dans sa 19ème année de son règne (comme s’il n’y avait pas eu de révolution…). - La charte est en réalité une conciliation entre les principes d’ancien régime (autorité du roi, la notion de providence) et surtout beaucoup de principe de la révolution française. - Dans cette charte, le roi de France est le chef suprême de l’état. - L’article 13 stipule « qu’au roi seul appartient la puissance exécutive.

» Article 14 : « Il est le chef suprême de l’état ».

il nomme les ministres et sa personne est inviolable et sacré : art 13. En ce qui concerne l’accession au trône, elle est réglée par les règles d’évolution de la couronne qui sont dans les lois fondamentales du royaume.

Le roi a toutes les prérogatives de l’exécutif : droit de déclaration de guerre, conclure les traité sans ratification du parlement, pouvoir réglementaire, nomme à tous les emplois publics.

Il participe largement à l’exercice du pouvoir législatif.

Il dispose de l’initiative législative exclusive en vertu de l’article 16.

Les chambres ne peuvent que supplier le roi de bien vouloir éventuellement déposer un projet de loi.

Aucun amendement ne peut être fait à une loi = article 46.

De plus, le roi seul,. »

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