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Encyclopédie: fleuve

Publié le 16/08/2010

Extrait du document

 

Cours d'eau, remarquable pour l'importance de son débit et la longueur de son cours, qui débouche dans la mer.

Description

Le fleuve principal est alimenté, pendant son parcours, par d'autres cours d'eau appelés "affluents". Ces affluents sont à leur tour hiérarchisés : l'affluent qui se jette dans le fleuve principal a le rang 1, l'affluent qui se jette dans celui-ci le rang 2, etc. Il n'est pas toujours évident de savoir quel est le fleuve principal lorsque deux cours d'eau s'unissent. En règle générale, celui des deux qui est le plus long ou qui a le débit le plus élevé est considéré comme le fleuve principal. Ce dernier forme avec ses affluents un système fluvial. La zone dans laquelle ils coulent est appelée bassin. Celui-ci est délimité par la ligne de partage des eaux. Le rapport entre la longueur totale de tous les cours d'eau d'un bassin et la superficie du bassin constitue la densité fluviale. L'écoulement d'un fleuve, appelé aussi "débit", se modifie dans le temps en fonction de plusieurs facteurs : - Il est élevé en cas de fortes précipitations ou de dégel. - Il est bas en période de sécheresse ; un fleuve peut même s'assécher totalement. Le cycle annuel d'écoulement des eaux est appelé "régime fluvial" ou potamologique". Les fleuves permanents sont alimentés en eau toute l'année tandis que les fleuves temporaires ou saisonniers s'assèchent régulièrement. Quant aux fleuves qui s'assèchent de façon irrégulière, à la suite d'une période de sécheresse inattendue par exemple, ils sont appelés "fleuves spasmodiques". Ils sont nombreux à la surface du globe : en Australie, ils sont appelés "creek", en Afrique du Nord "oued", en Afrique du Sud "rivier" et en Italie "fiumara" ou "torrente".

Définitions

La partie où s'écoule réellement l'eau est le lit du fleuve. Il est délimité de chaque côté par les berges. Un fleuve ne s'écoule généralement pas en ligne droite si son lit est naturel, mais serpente à travers un paysage en formant des méandres. La longueur de son parcours effectif est donc supérieure à la distance mesurée à vol d'oiseau. Le rapport entre les deux permet d'établir le profil du fleuve. Le lit de certains fleuves présente de fortes dénivellations à certains endroits, donnant ainsi naissance aux rapides. Si la pente est quasiment à pic, on parle de chutes d'eau. Les rapides sur le fleuve Tornionjoki Il existe des bancs de sable dans pratiquement tous les fleuves. Ils sont souvent situés dans la partie interne des courbes du fleuve car le débit y est moins important, favorisant le dépôt de sédiments transportés par les eaux. La couleur d'un fleuve dépend de la composition de ses eaux. On distingue essentiellement : - les eaux noires, qui sont enrichies en matières organiques provenant de plantes en décomposition, ce qui les assombrit ; - les eaux blanches, qui correspondent à des eaux troubles et argileuses ; - les eaux claires, qui ne contiennent quasiment aucune substance colorante et sont pauvres en sédiments. La science qui étudie les fleuves est la potamologie (hydrologie). Particularités Certains fleuves présentent des particularités. Ainsi, dans les régions arides, les fleuves perdent tellement d'eau par évaporation qu'ils s'assèchent avant même d'avoir pu atteindre le lac ou la mer dans lequel ils doivent en principe se jeter. Ils aboutissent alors à un delta asséché. Dans des zones calcaires (karst), il est fréquent de voir des fleuves disparaître soudainement dans une cavité naturelle du sol et réapparaître à un autre endroit. Ces cours d'eau sont appelés fleuves karstiques.

Exemples

La Loire, le Rhône, la Seine et la Garonne sont les principaux fleuves de France. Le Nil, l'Amazone, le Mississippi, le Missouri, le Ienisseï, l'Ob et le Yang Tsé Kiang figurent parmi les plus longs fleuves du monde.

 

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