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éocène.

Publié le 27/10/2013

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éocène. n.m., première époque de l'ère tertiaire, qui a duré environ 21 millions d'années. Le terme (du grec heos, « aurore «, et kainos, « récent «) a été créé en 1833 par le géologue écossais Charles Lyell pour désigner les formations du Bassin parisien déposées audessus de la craie. Bien que les grandes masses continentales soient déjà individualisées à cette époque, les limites des continents étaient encore fort éloignées de celles que nous connaissons aujourd'hui : étroitesse de l'océan Atlantique, fermé au nord par l'isthme d'Islande qui a permis la migration vers l'Europe des faunes de l'Amérique du Nord ; séparation des deux Amériques ; persistance de la mer ouralienne qui séparait l'Europe de l'Asie ; insularité de l'Inde qui s'éloigna de Madagascar ; importance de la Téthys, ancêtre de la Méditerranée, qui s'étendait des Antilles à l'Insulinde. C'est au voisinage de cette mer que se sont achevées les Pyrénées, tandis que d'autres chaînes ont commencé à surgir (Alpes, Him?laya...). À la fin de l'éocène s'ouvrit l'Atlantique nord, au moment même où s'amorcaient les premières glaciations antarctiques. Ces phénomènes ont contribué à provoquer un refroidissement du climat de quelques degrés. Flore et faune en furent affectées, mais d'une façon moins dramatique que lors du passage du crétacé au tertiaire. La faune de l'éocène. Dans les mers chaudes de l'éocène, la faune de mollusques comportait plusieurs milliers d'espèces dont beaucoup étaient voisines des espèces actuelles. Une tendance au gigantisme s'est manifesté chez certaines d'entre elles : la coquille d'un grand cérithe pouvait atteindre un mètre et peser plusieurs kilogrammes. Les foraminifères étaient très diversifiés et jouent un grand rôle en stratigraphie. Parmi eux, les nummulites, qui dépassaient parfois un centimètre de diamètre, ont donné leur nom à une période géologique (le nummulitique) et formé, par leur accumulation, des roches calcaires (pierre à liards). Sur les continents, aux mammifères primitifs du paléocène ont succédé des formes animales plus évoluées, où la plupart des familles actuelles sont représentées, dont le célèbre paléothérium, à silhouette de tapir, découvert par Cuvier dans le gypse de Montmartre. Les terrains éocènes sont bien représentés dans le Bassin parisien et le Bassin aquitain par une grande variété de roches : sables, argiles, marnes, calcaires, grès, conglomérats, gypse..., ainsi que dans les Pyrénées et les Alpes, où l'alternance de lits marneux et finement gréseux caractérise les flyschs. Complétez votre recherche en consultant : Les corrélats cétacés - Origine et évolution Complétez votre recherche en consultant : Les corrélats cénozoïque cérite Lyell (sir Charles) oiseaux - Origine et histoire des oiseaux oligocène paléocène

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