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folkloriques, danses - danse.

Publié le 14/05/2013

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folkloriques, danses - danse. 1 PRÉSENTATION folkloriques, danses, danses de divertissement ou de cérémonie, traditionnelles dans une communauté et habituellement exécutées par les membres de celle-ci. Différents critères permettent de les distinguer des autres genres de danse : on considère par exemple que les danseurs appartiennent à une même classe sociale ou proviennent d'aires géographiquement proches ; les pas sont simples et répétitifs, de sorte que tout membre de la communauté puisse participer à la danse ; ces danses ne requièrent pas la présence d'un public ; enfin, elles se transmettent de génération en génération. Il existe toutefois, pour chacun de ces critères, des contreexemples, dont l'appartenance aux danses folkloriques est pourtant incontestable, et des recoupements avec des caractéristiques qui semblent propres à d'autres types de danse. 2 CONTEXTE DES DANSES FOLKLORIQUES 2.1 Participants Les danses folkloriques sont parfois définies par le fait qu'elles sont pratiquées par des communautés agricoles étroitement soudées. Cette définition reflète la division qui existait, dans l'Europe préindustrielle, entre classe paysanne et aristocratie. Mais, dans les zones urbaines du monde moderne, certaines populations pratiquent régulièrement des danses introduites par des citadins, récemment immigrés de régions rurales ou de pays étrangers. Or ces danses appartiennent bien au genre folklorique, tout comme les danses rurales d'Afrique où il n'a jamais existé d'opposition entre paysannerie et aristocratie comparable à celle de l'Europe du XVIIIe siècle. On considère souvent que les danses folkloriques ont pour seule finalité le plaisir de leurs participants et que, même si celui-ci est manifeste, ce type de danse se passe très bien de public et ne constitue pas un spectacle de grand intérêt. Si l'on s'en tient au critère du plaisir procuré par cette activité, celle-ci ne se distingue plus guère des danses de salon modernes comme la valse ou le disco. Pourtant, certaines danses ayant un caractère rituel ou de cérémonie, comme les Morris Dances en Grande-Bretagne ou les caluçarii en Roumanie, attirent, depuis des générations, un public local et informel. Par ailleurs lorsqu'une danse traditionnelle, de nature récréative, est représentée dans le cadre d'un véritable spectacle, elle perd la signification et la portée qu'elle avait dans son milieu culturel d'origine, même si les pas et le style sont reproduits à l'identique. Malgré l'idée courante selon laquelle les danses folkloriques sont composées de pas répétitifs sans difficultés, nombre d'entre elles se caractérisent par une extrême complexité et donnent parfois matière à des solos virtuoses, comme dans le cas des Highland Flings d'Écosse. Par ailleurs, si ce genre est considéré comme une activité non professionnelle, certaines personnes vivent pourtant en montant pour la scène des adaptations de danses folkloriques. 2.2 Tradition On définit aussi les danses folkloriques par le fait qu'elles se transmettent d'une génération à l'autre sans qu'on puisse attribuer leur création à un chorégraphe connu. Les créateurs des danses de société populaires (comme le jitterbug), sont généralement restés anonymes ; mais comme leur mode est éphémère, trop brève pour permettre l'intégration à une tradition, ces danses ne sont pas considérées comme folkloriques. Il n'en demeure pas moins que les nombreuses formes de danses folkloriques ou populaires, ainsi que les danses de cour ou le théâtre dansé, peuvent entretenir des rapports très étroits. Ainsi la valse, qui fut d'abord une danse villageoise des Alpes est devenue, pendant plus d'un siècle, une danse de société très appréciée dans les milieux urbains. Pour sortir des contradictions inhérentes à toutes ces tentatives de définition de la danse folklorique, il convient de distinguer deux périodes successives dans la vie de ces danses. Dans une première période, les danses folkloriques font partie intégrante des activités d'une communauté...
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« métier, le statut social, la religion, ou la famille, l'âge ou le sexe. Les danses folkloriques peuvent avoir un caractère religieux ou laïc, cette distinction étant souvent difficile à établir dans ces sociétés où la religion était omniprésente.

De toute façon, la plupart des danses rituelles présentaient un aspect social qui a permis à nombre d'entre elles, pratiquées à l'origine dans le cadre d'un culte, de survivre aujourd'hui comme simples divertissements. 3. 3 Danses saisonnières Ces danses, qui ponctuent des événements cycliques, sont souvent liées à la vie économique de la communauté ; elles marquent, par exemple, les différents temps de la vie agricole, de la chasse ou de la pêche.

D'autres célèbrent les changements de saisons, les phases de la lune ou les grandes dates du calendrier politique ou religieux. Le cycle de la vie agricole, le labourage ou la moisson par exemple, a en particulier donné lieu à de très nombreuses danses.

Lors des semailles, les danses se réfèrent à une symbolique de fertilité.

Au printemps, époque des rites célébrant l'apparition des premiers fruits et le renouveau de la nature, elles prennent parfois la forme d'un combat allégorique entre l'hiver et l'été, qui se retrouve dans les nombreuses batailles dansées entre Maures et Chrétiens dans les Balkans et en Amérique latine. C'est généralement au printemps qu'ont lieu les carnavals, souvent accompagnés de ballets rituels, parfois dans une version laïque.

Ils sont l'occasion de rites de renversement des valeurs de la société, pitres et mimes se livrant alors à des bouffonneries satiriques et désordonnées.

À la fin du printemps, des fêtes saluent le renouveau avec une abondance de symboles de fertilité.

Et les récoltes fournissent encore de fréquentes occasions de danser. Dans les sociétés qui vivaient principalement de la chasse, les cycles annuels étaient liés aux mœurs saisonnières des animaux.

Les danses qui les imitent, à des fins de magie ou de divertissement, sont alors courantes. 3. 4 Rites de passage Les faits marquants de l'existence, naissance, initiation, mariage, ascension sociale et décès, constituent la seconde grande catégorie d'événements marqués par les danses folkloriques.

Les noces comptent parmi les occasions de danser les plus répandues.

Les futurs époux ne participent pas forcément aux mêmes danses : ainsi, en Écosse, la mariée danse la reel avec ses demoiselles d'honneur.

Il arrive, mais rarement, que les danses de noces jouent un rôle religieux ; la plupart du temps, elles n'ont qu'un rôle récréatif. Les danses funèbres sont moins courantes.

Selon les mœurs de la société concernée vis-à-vis de la mort, leur ton est grave, comme chez les Torajas de l'île de Célèbes (ou Sulawesi), ou bien joyeux, comme lors des crémations balinaises.

Les danses initiatiques ne sont habituellement pas considérées comme folkloriques, sans doute parce qu'elles se déroulent au sein de cultures tribales, dans lesquelles elles remplissent une fonction rituelle.

Lors de l'accession à un niveau social supérieur, il arrive que le bénéficiaire de ce nouveau statut, le nouveau roi du Swaziland par exemple, effectue un solo où il exprime sa puissance ou son humilité ; ailleurs c'est la communauté qui danse en l'honneur des nouveaux promus, comme aux États-Unis dans les bals d'inauguration. 3. 5 Fonctions Outre les motifs rituels qui les associent, ou les associaient, au rythme des saisons agricoles et aux étapes de la vie, les danses folkloriques ont toujours une fonction de séduction, d'expression de soi, de compétition ou de divertissement, cette dernière motivation étant probablement la principale. Il arrive que des danses développent les gestes propres à certains travaux que des mouvements rythmés rendent plus agréables : par exemple, les danses du repiquage du riz au Japon, ou le renningen en Suède, lié au tissage. Les danses folkloriques ont fréquemment pour fonction de créer ou de favoriser un sentiment communautaire.

Ainsi, même lorsque les finalités autres que le divertissement ont disparu (comme dans le cas de danses campagnardes importées en ville par l'exode rural), le folklore perpétue chez les danseurs le sentiment d'appartenance à une communauté régionale ou nationale et développe leurs liens avec le patrimoine de celle-ci. 4 MOUVEMENTS, MUSIQUE ET ACCESSOIRES Parce qu'il existe des danses folkloriques dans le monde entier, difficiles à définir sinon de façon très large, elles présentent une très grande diversité de styles et de dispositions spatiales des danseurs.

Ceux-ci participent parfois aussi à l'accompagnement musical.

Les costumes et accessoires contribuent également à diversifier ce genre.

Mais quelques constantes peuvent être repérées en dépit des exceptions inévitables. 4. 1 Mouvements du corps Devant permettre la participation de tous, les danses folkloriques se composent souvent de mouvements assez simples, assemblés en enchaînements courts et répétés de nombreuses fois.

Mais dans la plupart des sociétés, il en existe toute une gamme, des plus élémentaires aux plus complexes.

Les cultures occidentales ont surtout créé des pas.

En Asie, en Afrique et en Océanie, la danse fait davantage appel à toutes les parties du corps en privilégiant parfois les bras.

Hommes et femmes dansent ordinairement dans un style différent.

Ainsi les hommes frappent vigoureusement le sol du pied et exécutent des bonds spectaculaires dans des danses telles que le norvégien halling ou la caucasienne lezghinka, tandis que les femmes dansent, dans l'ensemble, dans un style moins énergique, faisant davantage appel à la grâce, avec des pas moins amples, moins de frappes des pieds et des sauts moins élevés.

Dans certains cas, cependant, comme le Square Dance américain, hommes et femmes exécutent les pas et mouvements à l'unisson. 4. 2 Disposition spatiale La disposition et les déplacements dans l'espace prennent des formes variées, souvent associées, au moins à l'origine, à des significations symboliques.

Le cercle, qui est peut-être la forme la plus répandue, favorise le développement d'un sentiment d'unité entre les danseurs.

À l'origine, ces rondes ont pu représenter la course apparente du soleil ou de la lune.

Parfois, elles tournent autour d'un objet symbolique, un mât enrubanné par exemple.

Parmi ce type de danses figurent le kolo serbe et la. »

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