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fondations.

Publié le 27/10/2013

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fondations. n.f. GÉNIE CIVIL : éléments des ouvrages de génie civil en général, et notamment des édifices et bâtiments, qui reportent sur le sol naturel le poids propre de ces ouvrages ainsi que les efforts externes qu'ils subissent éventuellement. Le rôle des fondations. Les ouvrages de génie civil ne sont généralement pas conçus pour résister aux efforts de cisaillement qui résulteraient d'un tassement différentiel vertical de leurs différentes surfaces d'appui au sol, et encore moins aux efforts de traction interne qui résulteraient de tassements différentiels divergents. Les fondations d'un ouvrage doivent donc reporter sur le sol une pression ne provoquant aucun tassement, ou du moins ne provoquant qu'un très léger tassement vertical, identique en tous points de la fondation. S'il est impossible d'obtenir ce résultat, les fondations doivent comporter des éléments spéciaux de rigidité solidarisant tous les éléments porteurs de l'ouvrage à leur partie inférieure, quelles que soient les différences de réaction du sol en divers points. La transmission des efforts au sol. Elle peut se faire sous toute la surface d'un ouvrage (barrages-poids), le long des surfaces d'appui en bandes continues des murs porteurs (maisons traditionnelles), par points isolés au droit des poteaux porteurs dans les bâtiments importants à ossature. La technique la plus courante et la moins chère consiste à décaper les couches de sol naturel, jusqu'à ce que l'on accède à une couche de terrain homogène et suffisamment résistant pour recevoir la pression exercée par l'ensemble de l'ouvrage (pression de ses murs porteurs ou pression de semelles de répartition, établies au droit de chaque poteau). Les caractéristiques mécaniques de cette couche de terrain, appelée « bon sol «, sont mesurées avec des pénétromètres pour vérifier qu'on ne la sollicite pas au-delà du seuil de pression qu'elle peut accepter. Les fondations spéciales. Il arrive qu'il soit impératif de construire un ouvrage à un endroit où le bon sol est à une profondeur telle qu'il est économiquement impossible d'envisager un terrassement général permettant de l'atteindre. Une solution consiste à concentrer la charge de l'ouvrage en des points isolés et à creuser des puits, au droit de chacun de ces points, jusqu'au bon sol, puits qui sont ensuite remplis de maçonnerie ou de béton. Mais il est généralement plus commode, surtout si le terrain à traverser est gorgé d'eau, d'enfoncer des pieux jusqu'au bon sol. On répartit ensuite les charges sur la tête de ces pieux. Il arrive enfin que le bon sol n'existe pas. Dans certains cas, il est alors possible d'enfoncer des pieux de grande longueur en comptant sur le frottement latéral des pieux sur le sol pour résister à la charge transmise (pieux flottants). On préfère souvent, dans ce cas, la technique des pieux forés et coulés qui donne une plus grande irrégularité de surface, donc une meilleure adhérence par frottement latéral. Il est alors prudent de solidariser les différents points d'appui par des poutres horizontales encastrées sur chaque poteau, constituant ainsi un réseau enterré appelé chaînage. Dans d'autres cas, on réduit la pression transmise à des valeurs très faibles, supportables par un sol médiocre, en reportant les charges sur un radier général, qui est un plancher enterré rigide, en béton armé, en contact avec le sol sur toute sa surface. Enfin, dans la situation exceptionnelle où le sous-sol est constitué d'une grande épaisseur de matériaux parfaitement plastiques, on construit des immeubles à caves étanches sur radiers, constituant une véritable coque de flottaison, immergée dans le sous-sol pâteux. Complétez votre recherche en consultant : Les corrélats barrage bâtiment chaînage construction génie civil palplanche parasismique (mesure) pont radier route

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