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Fontenelle (Bernard Le Bovier de), 1657-1757, né à Rouen (Seine-Maritime), écrivain et philosophe français.

Publié le 27/10/2013

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Fontenelle (Bernard Le Bovier de), 1657-1757, né à Rouen (Seine-Maritime), écrivain et philosophe français. Fils d'un avocat au parlement de Rouen et neveu de Corneille, Fontenelle fit de solides études chez les jésuites. Bel esprit, il fréquenta les salons et composa des vers (Lettres galantes du chevalier d'Her, 1683). Il se distingua par ses vingt-quatre Dialogues des morts (1683), où se rencontrent par exemple Sénèque et Scarron, Paracelse et Molière, lors de discussions littéraires et philosophiques. Une oeuvre de vulgarisation. En cette fin du XVIIe siècle, les sciences commençaient à intéresser les gens du monde ; attentif à leur développement, Fontenelle devint un très brillant vulgarisateur avec les Entretiens sur la pluralité des mondes (1686). Dans cet ouvrage qui connut un grand succès, il exposait à son hôtesse, une marquise, le fonctionnement de l'univers selon les dernières découvertes de l'astronomie et en tirait une persuasive leçon de relativité philosophique. Il fit progresser l'esprit scientifique aux dépens de l'esprit religieux (Histoire des oracles, 1687). Avec le développement du raisonnement et des sciences, Fontenelle pensait que les Modernes, s'ils égalaient les Anciens en matière d'art, les surpassaient par leur savoir (Digression sur les Anciens et les Modernes, 1688). Alors que la querelle des Anciens et des Modernes se poursuivait, il fut élu à l'Académie française en 1691. Son autorité augmenta lorsqu'il devint le secrétaire perpétuel de l'Académie des sciences en 1699. Il continua son oeuvre de vulgarisation scientifique et offrit à ses lecteurs, avec ses Éloges des académiciens (1715), une attrayante synthèse des découvertes de son siècle, exposant avec clarté les travaux de Descartes, Malebranche, Leibniz et Newton. Rédacteur de préfaces d'ouvrages savants, il pensait que les différentes sciences progressaient les unes avec les autres. Toute sa vie, Fontenelle écrivit des pièces de théâtre : Aspar (1680), tragédie pendant la représentation de laquelle on siffla pour la première fois (si l'on en croit Racine), Lysianasse ( 1741)... Sa liberté d'esprit, son scepticisme, sa confiance dans la raison et le progrès le font apparaître comme l'un des précurseurs des philosophes du XVIIIe siècle. Complétez votre recherche en consultant : Les corrélats éloge France - Arts - Littérature - Le XVIIe siècle Lumières (philosophie des) - Introduction querelle des Anciens et des Modernes Les livres Fontenelle, page 1949, volume 4 Lumières (philosophie des) - Fontenelle méditant sur la pluralité des mondes, page 2936, volume 6

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