forme.

forme. n.f. 1. PHILOSOPHIE : terme qui désigne d'abord la figure, c'est-à-dire le contour géométrique d'un être, par opposition à la matière dont il est constitué. Dans les traductions latines d'Aristote et dans la philosophie scolastique, il désigne l'ensemble des caractéristiques qui, ajoutées à la matière, constituent tout être dans sa réalité individuelle : ici, la forme n'est donc pas seulement la figure d'un être, mais aussi les diverses qualités (couleur, texture, etc.) de la matière dont il est constitué. On a pu dire que les notions de forme et de matière, et la conception hylémorphiste (de hulé, « matière «, et morphê, « forme «) du réel qu'elles véhiculent étaient constitutives du mode fondamental d'appréhension du réel par l'homme. Complétez votre recherche en consultant : Les corrélats Aristote corps - 1.PHILOSOPHIE matière substance 2. LINGUISTIQUE : notion utilisée dans trois sens différents, bien que lointainement apparentés. Synonyme approximatif de structure, le mot « forme «, dans un sens très voisin de celui qui existe en philosophie, désigne l'ensemble des relations qui s'établissent entre les unités linguistiques. Il est également fréquemment utilisé comme équivalent approché de « signifiant « : la forme s'oppose alors au sens. Enfin, « forme « s'emploie souvent pour désigner une unité linguistique : on parle ainsi de la forme « aller « ou de la forme « dînerions «. Complétez votre recherche en consultant : Les corrélats composition - 2.LINGUISTIQUE signifiant 3. MUSIQUE : en théorie musicale, la forme désigne le plus souvent un schéma préexistant de construction d'une oeuvre (passacaille, fugue, aria, choral, canon) ou d'une partie d'oeuvre (formes sonate, rondo, lied). Elle désigne également, mais de façon imprécise, la construction interne qu'un compositeur a donnée à son oeuvre, quel que soit le mode d'organisation de celle-ci (issue d'une forme existante ou de pure invention). Par confusion entre le tout et ses parties, l'expression est par ailleurs souvent improprement employée pour désigner un genre (messe, suite, sonate, opéra, concerto, symphonie) qui peut toujours s'articuler autour d'une suite de mouvements plus ou moins similaires d'une oeuvre à l'autre et découlant ou non chacun d'une forme préétablie, mais qui ne constitue nullement une forme en soi. Complétez votre recherche en consultant : Les corrélats composition - 1.MUSIQUE 4. MATHÉMATIQUES : application d'un espace vectoriel dans son corps de base. Par exemple, le produit scalaire est une forme linéaire pouvant servir à « mesurer « l'angle de deux vecteurs unitaires. Voir vectoriel (espace). Complétez votre recherche en consultant : Les corrélats vectoriel (espace)