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Freedom.

Publié le 28/10/2013

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Freedom. nom donné au projet de station spatiale orbitale américaine lancé officiellement en janvier 1984. Le projet était présenté par le président Reagan comme un nouveau défi à la nation américaine, les amis et alliés des États-Unis étant invités à se joindre à l'aventure. Dès juin 1984, des accords de coopération furent signés avec le Japon, le Canada et l'Agence spatiale européenne. Freedom était essentiellement un laboratoire placé en orbite terrestre dans lequel devaient être conduites des expériences scientifiques en microgravité et des observations poussées de la Terre et de l'Univers, développées de nouvelles technologies, mises en oeuvre des activités de production de produits et matériaux à des fins commerciales. De l'expérience acquise on pourrait déduire les modalités techniques et biologiques d'aventures bien plus ambitieuses, en particulier pour des vols habités de longue durée. Une des clés du projet Freedom était la navette spatiale américaine, seul lanceur occidental capable d'emmener les énormes éléments que constituaient le laboratoire orbital ou le module d'habitation. Le coût d'exploitation de cette navette, et en particulier l'incapacité d'assurer les lancements à un rythme suffisant, obligèrent les américains à réviser en baisse les ambitions initiales. Il en résulta un projet nommé Alpha. Une épine dorsale et des modules. La station orbitale Alpha était une poutre de section carrée de 145 m de long, formée d'éléments assemlés à la manière d'un échafaudage. Elle portait 4 panneaux solaires orientables pouvant délivrer une puissance de 75 kW. Au milieu de cette épine dorsale venaient se fixer les deux modules américains (laboratoire et habitation) d'une part, le module japonais JEM (voir ce mot) et le module européen Colombus (voir ce mot) d'autre part. Des micropropulseurs permettaient de maintenir la station à l'altitude qui lui avait été fixée et suivant la bonne orientation dans l'espace. Un bras manipulateur pouvait se déplacer le long de la poutre en vue de l'entretien des charges utiles scientifiques, et un robot était capable d'effectuer des opérations de haute précision à la place de l'homme, et donc de réduire les activités extravéhiculaires de l'équipage. L'assemblage des premiers éléments était prévu pour 1995. La station devait être complète en 1999, et son fonctionnement était programmé pour 30 ans. C'est au moment où des voix se faisaient entendre pour remettre en cause, une fois de plus, le bien fondé de Alpha que fut signé en 1993 un accord russo-américain pour mettre à l'étude l'International Space Station ou ISS. Complétez votre recherche en consultant : Les corrélats Columbus JEM (Japanese Experiment Module) satellites - Structure et exploitation du satellite station orbitale Les livres navette spatiale, page 3390, volume 6

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